Biodiversité

Les mois passent, mais la situation ne s'arrange pas. On croirait lire un compte rendu d'un pays en développement : infrastructures dans un état déplorable, incapacité à recouvrer les factures… Si la moitié de l'eau est perdue et que la moitié de ce qui est distribué est facturé, c'est le quart de l'eau mise en distribution qui est réellement payé. Alors que le besoin en investissement est énorme, le fonctionnement ne peut pas être couvert. Mais le pire vient de l'assainissement qui se voit encore moins, dans un premier temps, mais dont les conséquences sont bien plus problématiques. on peut toujours distribuer des bouteilles pour compenser les défaillances du réseau. En revanche, les problèmes sanitaires liés aux pollutions par les eaux usées appellent des réponses d'une autre ampleur. En revanche, si le choléra est évoqué, on peut noter que l'île avait été sous surveillance en 2010 et 2014 pour éviter la propagation à partir d'Haïti, mais ne semble pas actuellement menacée.