Biodiversité

Sur les 732 espèces de poissons vivant dans les eaux de La Réunion, 59 sont 'menacées' ou 'quasi menacées', selon un rapport de l’UICN et l’OFB.

La très petite faune des récifs coralliens est peu connue mais est cependant un indicateur précieux de la biodiversité et de sa dynamique. Ma thèse s'attache à explorer cette diversité dans les Mascareignes à travers des approches de métabarcoding et de barcoding moléculaire sur des structures artificielles standardisées, les ARMS (Autonomous Reef Monitoring Structures). Pour le métabarcoding, les biais d'amplification, de séquençage, mais également les méthodes d'assemblage, de clustering, et d'assignation montrent une très importante influence sur les résultats. Très peu de séquences sont finalement assignées, et la spécificité de la faune marine à La Réunion et Rodrigues nécessite la mise en place d'un référentiel barcode pour une meilleure interprétation des résultats du métabarcoding.

Depuis 2014, L’IFRECOR, associée à  l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, au laboratoire CEFE et au bureau d’étude MAREX développe une méthode de dimensionnement des mesures visant à Éviter-Réduire-Compenser les impacts du développement en milieu corallien: la méthode MERCI-Cor. Ce projet regroupe divers axes dont le volet ingénierie écologique. Ce dernier fait l’objet d’une vaste collecte de données depuis 1,5 an sur les techniques d’ingénierie écologique pour les récifs coralliens, les herbiers et les mangroves. Afin de valoriser ce travail nous avons élaboré un guide : « Guide d’ingénierie écologique : la réparation des récifs coralliens et des écosystèmes associés ».

Le projet UTOPIAN porté par l’association BESTRUN et l'Université de La Réunion sur financement européen LIFE4BEST a pour objectif d’identifier les zones d’enjeux de conservation majeurs au sein des platiers récifaux de La Réunion.

Cet état se base sur la méthode CORRAM (Coral Reef Rapid Assessment Method), dans la continuité de MERCI-Cor (porté par IFRECOR) dont l'objectif est d'évaluer rapidement, à l'aide d'indicateurs écologiques faciles à mettre en œuvre, la distribution spatiale de l'état de santé des récifs.

Une semaine consacrée à La Réunion

En février 2007, le projet de réserve marine naturelle se concrétisait à La Réunion, protégeant 3500 hectares de zone balnéaire sur la côte ouest, du Cap-La-Houssaye à Saint-Paul à la Roche aux oiseaux à l'Etang-Salé. Un outil de gestion pour permettre la restauration des écosystèmes et de la biodiversité marine récifale, mais aussi l'augmentation des ressources exploitables.