Biodiversité

La démarche Bateau bleu vise à favoriser des pratiques de navigation en mer plus durables et plus écoresponsables.

Treize structures entre Leucate et Cerbère se sont associées au Parc naturel marin et à la Fédération des industries nautiques (FIN) pour réduire leurs impacts sur l'environnement marin.

Un appel à projets a été lancé en 2020 par la Direction Interrégionale de la Méditerranée (DIRM), en partenariat avec l’Office français de la biodiversité (OFB), l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse, la Région Occitanie, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Office de l’environnement de la Corse. Les 11 projets retenus ont pour but de réduire l’impact des ancres des navires de plaisance sur l’herbier de Posidonie et développer la mise en place de zones de mouillages organisées, avec des dispositifs d’ancrage écologique, conciliant la préservation des herbiers et la plaisance dans le respect de la nouvelle réglementation.

L'opération co-financée par l’Office français de la biodiversité (OFB) et la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et relayée par les professionnels du tourisme estampillés Esprit parc national et par les offices de tourisme locaux, vise à faire des touristes et de leurs accompagnants des acteurs de la protection du territoire et de la destination qu’ils visitent dans une optique de tourisme durable. Les estivants sont incités à réduire leur usage d’objets plastiques, à systématiquement recycler les déchets plastiques, à ramasser ceux trouvés sur le littoral et en milieu marin, et à promouvoir autour d’eux ces éco-gestes simples, à appliquer au quotidien.

Un dossier sur la protection des herbiers de posidonies et un arrêté-cadre pris par le Préfet maritime de Méditerranée règlementant les mouillages sur l’ensemble de la façade. Charles-Henri Leulier de la Faverie du Ché est l’invité de la rubrique « 3 questions à… »

En page 4 de cette édition : les bons gestes pour mouiller en Méditerranée pour éviter de détruire ou détériorer les herbiers.

A la Une : l’alimentation des phoques. L’étude Éco-phoques, commanditée par l’équipe du Parc naturel marin estuaires picards et mer d’Opale,  passe au crible l’alimentation de ces mammifères marins.

Le capitaine américain d'un navire de croisière, l'Azura, épinglé à Marseille fin mars avec du fioul trop polluant, a été condamné lundi à 100 000 euros d'amende pour pollution de l'air, une première judiciaire en France. Une partie de l'amende pénale qui lui a été infligée, à hauteur de 80.000 euros, devra être réglée par son employeur, Carnival, leader mondial du secteur de la croisière, précise le jugement du tribunal correctionnel de Marseille. Cette condamnation est conforme aux réquisitions du parquet, à l'origine de ces poursuites.

Selon WWF, la Méditerranée serait sur la voie du "burn-out". Surexploitée pour des raisons essentiellement économiques (ressources, tourisme...), elle est en danger. Peut-on continuer ainsi ? Réponse des scientifiques de l'Ifremer, à Furiani.

Cette opération de contrôle a pour objectif de sensibiliser tous les usagers de la mer (navires de plaisance, navires à passagers, véhicules nautiques à moteur, pratiquants de plongée sous-marine, kite-surf, etc.) au respect de la réglementation maritime générale et locale.
Port des gilets de sauvetage et entretien des équipements de sécurité, vitesse autorisée sur le plan d’eau et respect des zones de navigation, mouillage respectueux de l’environnement, gestion des déchets en mer : la réglementation existante vise avant tout à protéger les usagers et à assurer leur sécurité.

Alors que les baleines sont victimes de nombreuses collisions en Méditerranée, plusieurs pays européens envisagent la création d'une Zone maritime particulièrement vulnérable.

Lancement officiel de la démarche collective de la charte « Guide d’observation partenaire du Parc »

Véritable outil contractuel, la charte permet aux professionnels qui exercent leur activité sur le territoire du Parc de valoriser leur engagement en faveur des objectifs de protection du milieu et de développement durable de leur activité.

Le déconfinement amorcé s’accompagne d’une sourde inquiétude des gestionnaires, liée à la surfréquentation vécue à la même période en 2020. Rivages de France a d’ailleurs documenté cette expérience compliquée via une enquête auprès de ses adhérents puis l’édition d’un nouveau guide pratique “Gestion des sites en période de crise sanitaire”. Mais ça ne peut s’arrêter là… 

Aujourd’hui, sans doute sommes-nous mieux mobilisés, préparés, armés pour faire front. Pour autant, des carences identifiées demeurent en termes d’information, d’organisation, de règlementation.

Le modèle agricole actuel met en échec les populations de bousiers en Méditerranée, rapport de l'UICN

MEET lance sa première formation en ligne pour développer l'écotourisme

L’ Algérie et le Maroc reconnaissent la biodiversité des parcs culturels et des réserves

Première réunion d'acteurs méditerranéens pour récupérer la Grande Nacre

Les collisions entre les bateaux et les baleines provoquent la mort de nombreux cétacés. Pour éviter cela, un logiciel permet aux marins de signaler la présence des animaux marins aux autres navires. Mais en France, seuls 39 bateaux sur 80 possèdent et utilisent cet outil, alors que la loi l’impose sur toutes les embarcations, indique l’association Souffleurs d’écume.

We demonstrate that recreational boating has a very high capacity for the spread of non‐indigenous species (NIS) in the Mediterranean, due to both high NIS richness on boats and extensive travel. 

L’objectif de ces aménagements est de pérenniser les lieux de plongée sous-marine en veillant à réduire l’impact de cette activité sur l’écosystème naturel dans un site classé Natura 2000 « Baie et Cap d’Antibes – îles de Lérins » doté de fonds marins remarquables.
En effet, ces bouées à ancrage fixe évitent les arrachages mécaniques répétés, par le relevage des ancres de bateaux, des herbiers de posidonies indispensables à la biodiversité.

En Méditerranée, navires, touristes et cétacés ne font pas toujours bon ménage: des initiatives sont mises en place pour réduire les risques de collision avec les baleines, dont les populations sont menacées.

"La Méditerranée est une des zones au monde avec le plus fort trafic maritime", souligne Alain Barcelo, président du comité scientifique pour le sanctuaire Pelagos, citant la "grande activité vers les ports de Gênes, Marseille et la desserte de la Corse et la Sardaigne".