Biodiversité

Une grande opération de nettoyage sous-marin s'est tenue cette semaine au large de Cassis, mobilisant le club Narval Plongée Cassis, l'association Palana Environnement, les pêcheurs professionnels de Cassis et le Parc national des Calanques.

Pour mettre en lumière et protéger son patrimoine culturel, le parc national des Calanques travaille avec le Département des recherches subaquatiques et sous-marines (Drassm), lui aussi basé à Marseille.

Feriel Alouti est allée à la rencontre des agents de ces deux structures. Sur 140 000 ha d’espace marin protégé, le parc a comptabilisé 332 entités archéologiques, dont 148 épaves, à protéger. 

Ils sont scrutés, observés sous tous les angles et font l'objet de toutes les attentions. À trente mètres de profondeur, une vingtaine de plongeurs recensent un à un les habitants des fonds marins. Mérou, Corb et grande nacre, des espèces protégées dont la santé en dit long sur la préservation de la faune marine. "L'accroissement des populations est très net", constate Nicolas Chardin, directeur adjoint du Parc national des Calanques.

Plongeurs, chasseurs sous-marins, apnéïstes… 125 bénévoles se sont cette année mobilisés pour l’opération Des espèces qui comptent, qui s’est déroulée sur 3 jours entre le 8 septembre et le 6 octobre. Venus des Bouches-du-Rhône, du Var, du Vaucluse et du Gard, tous avaient le même objectif : dénombrer les espèces emblématiques de Méditerranée dans leur milieu naturel, afin d’aider à estimer l’état de leur population et partager un moment de convivialité autour de leur passion commune : la mer.