Sous l’effet du réchauffement climatique et des activités humaines, les espèces animales et végétales migrent selon les latitudes et en altitude. Une étude franco-américaine montre que les espèces marines migrent six fois plus vite vers les pôles.
Des chercheurs français et américains ont compilé une base de données des déplacements des espèces animales et végétales terrestres et marines. Elle comprend 12 415 espèces avec plus de 30 000 observations de déplacements. Les chercheurs ont ensuite analysé les vitesses de déplacement suivant les isothermes en latitude et en altitude. À savoir que les isothermes sont des lignes de niveau qui unissent les lieux de même température moyenne annuelle. Dans l’adaptation aux changements globaux, ils montrent que les espèces marines se déplacent beaucoup plus vite que les espèces terrestres. Entretien avec Jonathan Lenoir, chercheur au CNRS et auteur
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