En quoi les maths et l’informatique peuvent-ils être utiles à la biodiversité ? Eh bien par exemple à permettre d’anticiper les déplacements de certaines espèces animales sous l’effet d’un changement climatique. Docteur en écologie à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, Jonathan Giezendanner s’est appuyé sur l’observation de coléoptères dans le nord de l’Italie, les carabidés, pour créer un modèle prédictif de «dynamique des populations». Cet outil, publié dans la célèbre revue scientifique PNAS début juin est désormais en accès libre afin que d’autres études puissent être réalisées.