Biodiversité

En kayak, à pied ou en bateau, les agents du Parc naturel marin de Martinique sensibilisent les usagers de la mer. Baigneurs, professionnels des loisirs nautiques, plaisanciers, plongeurs amateurs... de passage ou résidant en Martinique, tous sont initiés aux bonnes pratiques à adopter pour limiter les pressions sur le milieu marin.

Réservation obligatoire, quota de visiteurs, fermeture temporaire voire totale: nombre de sites touristiques à travers le monde imposent des mesures parfois drastiques pour limiter les conséquences d'une fréquentation de masse qui les engorge et les endommage.

Quelques cas emblématiques:

- Calanques sur réservation, Jauge sur la Plage en Thaïlande,  Accès contingenté au Machu Picchu...

Le Parc souhaite proposer un parcours de visite dans le bastion sud du Fort Liédot, sur l'île d'Aix, pour faire découvrir les fonds marins des pertuis peu accessibles et sensibiliser les publics à leur richesse et fragilité. Pour mettre en œuvre ce projet, plusieurs partenaires sont impliqués.

Dans le sommaire de février :
Les AMP, une chance pour le climat
Le dossier : les espèces non indigènes en milieu marin
Nicolas Chabot, explorateur au quotidien

L’isolement géographique ayant favorisé la présence de nombreuses espèces endémiques, la Polynésie française détient un taux d’endémisme d’espèces terrestres parmi les plus élevés au monde.
Ce patrimoine étant également extrêmement vulnérable, la Polynésie française fait partie de l’un des 34 « points chauds ou hotspots » de la biodiversité (hotspot de Polynésie - Micronésie) que compte que compte notre planète selon l’ONG Conservation International.

Le déconfinement amorcé s’accompagne d’une sourde inquiétude des gestionnaires, liée à la surfréquentation vécue à la même période en 2020. Rivages de France a d’ailleurs documenté cette expérience compliquée via une enquête auprès de ses adhérents puis l’édition d’un nouveau guide pratique “Gestion des sites en période de crise sanitaire”. Mais ça ne peut s’arrêter là… 

Aujourd’hui, sans doute sommes-nous mieux mobilisés, préparés, armés pour faire front. Pour autant, des carences identifiées demeurent en termes d’information, d’organisation, de règlementation.

Le Parc naturel marin de Mayotte a été créé le 18 janvier 2010. Il englobe l’ensemble du lagon, des eaux territoriales et de la zone économique exclusive de Mayotte, soit plus de 68.000 km2. La protection de la biodiversité et du développement durable sont les deux axes de son Plan de gestion sur 15 ans.

Recouvert de glace et de neige à 99%, l'Antarctique, malgré son immensité, n'est pas propice à la faune terrestre. A l'exception de l'homme, espèce

Coral reefs provide enormous economic value to humanity, and their value for recreation is one of the easiest to capture financially. This webinar will explore the range of existing and emerging tools that protected areas and site managers can use to capture funds from tourism for conservation and management.

Le « whale watching », qui consiste à emmener des touristes découvrir baleines et dauphins en mer, a la cote. Non sans risque pour la faune.

Les tortues marines qui fréquentent les eaux et les plages de la Martinique peuvent être observées, mais à condition de respecter certaines règles.

La démarche Bateau bleu vise à favoriser des pratiques de navigation en mer plus durables et plus écoresponsables.

Treize structures entre Leucate et Cerbère se sont associées au Parc naturel marin et à la Fédération des industries nautiques (FIN) pour réduire leurs impacts sur l'environnement marin.

D’après le dernier rapport, les activités maritimes représentent 525 000 emplois et une valeur ajoutée de 43,3 milliards d’euros à l’échelle nationale, des chiffres qui sont en hausse par rapport à ceux de la précédente évaluation de 2016.

La répétition des vagues de chaleur n'est plus apériodique (…) du coup, elles ne permettent pas aux récifs coralliens de récupérer entre deux, donc on est dans un déclin constant", explique Serge Planes, directeur de recherche au CNRS.

Sur le littoral français, l'essor des pratiques de loisir sportif fait émerger de nouveaux besoins d’information et de connaissances, à la croisée des enjeux de préservation de la biodiversité et du développement touristique et sportif. Objets connectés, tracés GPS, outils de télédétection et analyse d’images ouvrent, aux gestionnaires de ces territoires, des possibilités inédites de collecte de données… à condition de se donner les moyens techniques de les exploiter, dans le respect de la loi et avec l’adhésion des pratiquants.

Un appel à projets a été lancé en 2020 par la Direction Interrégionale de la Méditerranée (DIRM), en partenariat avec l’Office français de la biodiversité (OFB), l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse, la Région Occitanie, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Office de l’environnement de la Corse. Les 11 projets retenus ont pour but de réduire l’impact des ancres des navires de plaisance sur l’herbier de Posidonie et développer la mise en place de zones de mouillages organisées, avec des dispositifs d’ancrage écologique, conciliant la préservation des herbiers et la plaisance dans le respect de la nouvelle réglementation.

Une semaine consacrée à La Réunion

Un dossier sur la protection des herbiers de posidonies et un arrêté-cadre pris par le Préfet maritime de Méditerranée règlementant les mouillages sur l’ensemble de la façade. Charles-Henri Leulier de la Faverie du Ché est l’invité de la rubrique « 3 questions à… »

En page 4 de cette édition : les bons gestes pour mouiller en Méditerranée pour éviter de détruire ou détériorer les herbiers.

A la Une : l’alimentation des phoques. L’étude Éco-phoques, commanditée par l’équipe du Parc naturel marin estuaires picards et mer d’Opale,  passe au crible l’alimentation de ces mammifères marins.

C'est une première pour un Etat. La République des Seychelles vient d'émettre des obligations « bleues », autrement dit un emprunt destiné à soutenir des projets liés à la mer. Cette levée de fonds de 15 millions de dollars doit aider le pays composé de 115 îles à étendre ses aires marines protégées et à améliorer la gouvernance de ses pêcheries.