Biodiversité

Le phénomène, dû aux températures douces de cet hiver, perturbe les plantes et risque de les affaiblir à long terme.

Créée il y a quelques années, la Société botanique d'Occitanie a organisé ce weekend à Montpellier le plus important colloque français de botanique.

Le Conservatoire botanique national de Bailleul a pour mission le développement des connaissances sur la flore, la phytosociologie et les habitats naturels ; spécifiquement sur les territoires des Hauts-de-France et de l'ex-Haute-Normandie. Il assure la collecte et l’exploitation d’informations sur les végétaux et leurs habitats, mais également la conservation d’espèces menacées et des actions de sensibilisation auprès des aménageurs, des scolaires ou du grand public.

Venus du Muséum national d'Histoire naturelle ou du Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ils sont une dizaine d'experts locaux et nationaux à avoir planché sur la situation des espèces dite de "flore vasculaire" (fougères, orchidées, arbres et autres plantes à fleurs) de la Réunion. De la première séance de travail qui avait eu lieu en juillet dernier est donc ressortie pas moins de 905 espèces indexées dans un référentiel, une première pour la Réunion et pour la France.

Most plant species depend on animals to disperse their seeds, but this vital function is threatened by the declines in animal populations, limiting the potential for plants to adapt to climate change by shifting their ranges. Using data from more than 400 networks of seed dispersal interactions, Fricke et al. quantified the changes in seed disposal function brought about globally by defaunation. Their analyses indicate that past defaunation has severely reduced long-distance seed dispersal, cutting by more than half the number of seeds dispersed far enough to track climate change.

Malgré la profusion de photos de plantes que l’on peut trouver sur Internet, celles-ci ne représentent qu’une petite partie de toutes les espèces existantes. De plus, ces photos sont éparpillées sur de nombreuses plateformes, ce qui ne facilite pas le travail des scientifiques et menace les efforts de conservation.

Le projet est porté par le Parc National des Cévennes. Un premier essai a été réalisé en 2020 par un agriculteur sur le Mont Lozère. Dix autres agriculteurs se sont portés volontaires cette année pour implanter ces prairies naturelles sur leurs parcelles.

Dans le cadre de la rénovation de son Jardin de l’évolution, le Jardin botanique Jean-Marie Pelt à Villers-lès-Nancy propose de découvrir en exclusivité neuf botanistes qui ont marqué la classification botanique à travers une série de podcasts originaux, disponibles en ligne à partir du 5 avril 2021.

La carte des grands types de végétation du Morbihan est en accès libre depuis décembre 2020. 684 396 hectares ont été cartographiés.

Quelle analyse peut-on faire du territoire ? Le paysage du Morbihan est fortement impacté par l’activité humaine, notamment au nord-est. Les milieux artificialisés (cultures, vergers, cultures, parcs et jardins, bâti, routes) représentent 53% du territoire dont 43% dédiés aux cultures agricoles.

10 900 559. C’est le nombre de spécimens que comptent l’ensemble des collections naturalistes françaises, dont certaines sont au Cirad. C’est donc naturellement que l’établissement vient de rejoindre le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) ReColNat. Ce réseau national, piloté par le Muséum national d’histoire naturelle, fédère les nombreuses institutions françaises de taille et statuts variés qui possèdent des collections naturalistes.

Chaque dernier vendredi du mois, retrouvez dans nos journaux agricoles partenaires un nouvel article technique du Conservatoire botanique national de Franche-Comté – Observatoire régional des Invertébrés, consacré à une thématique mettant en lien pratiques agricoles et biodiversité.

Avec l’aide de plusieurs botanistes bénévoles, le CBN de Bailleul a cette année entrepris de dresser la situation du Buplèvre menu (Bupleurum tenuissimum subsp. tenuissimum).

Dans les Hauts-de-France, cette espèce, en danger, n’est actuellement connue que d’un seul secteur de la baie de Somme où elle y occupe environ 1 380 m². Le suivi spécifique de l’espèce a permis de constater sa relative abondance puisque selon les estimations, 30 715 individus ont été recensés.

Vincent Guillemot, son auteur, compile des infos sur plus de 2500 plantes sauvages du massif armoricain depuis… 15 ans ! C’est un outil destiné aux botanistes, aux responsables des espaces verts, gestionnaires d’espaces naturels, pros de l’éducation à l’environnement et plus largement aux passionné·es de la flore et de la biodiversité de notre région.

Ces forêts des bords des fleuves sont le support de nombreuses fonctions écosystémiques : stabilisation des berges, régulation des inondations, protection de la ressource en eau ou accueil de biodiversité.

Abritant une orchidée endémique de la vallée du Rhône : l’Épipactis du Castor (Epipactis fibri), ces forêts s'avèrent de plus en plus menacées pour différentes raisons.

Dans le premier numéro de Biodiversité, des clés pour agir, la revue technique de l’Office français de la biodiversité, Hugues Mouret de l’association Arthropologia, Damien Provendier et Sandra Malaval du Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées ainsi que Jérôme Millet de l’OFB, ont consacré un article aux pollinisateurs.

Loin d’être un milieu hostile et désolé, les dunes de nos bords de mer abritent une biodiversité foisonnante. Mais cet écosystème fragile est aujourd’hui menacé, notamment par le tourisme et le changement climatique. Reporterre a sillonné les collines de sable de Gironde avec un agent pour en comprendre les enjeux.

Poursuite de notre découverte botanique du Parc national des Cévennes. Aujourd'hui, direction le massif de l'Aigoual pour faire le tour du lac des Pises !

Plus de 200 personnes ont participé le jeudi 28 janvier 2021 au webinaire de lancement de l'ouvrage sur les plantes exotiques envahissantes des Hauts-de-France, édition 2020.

La toute nouvelle revue « Carnets Botaniques« , initiée par la Société Botanique d’Occitanie vient de publier une première analyse sur la mise en œuvre d’un micro-projet Pl@ntNet, à l’échelle du Parc National des Cévennes. Ce travail, dans la continuité des collaborations développées entre le consortium Pl@ntNet et les réserves et parcs français, permet de découvrir la méthodologie mise en œuvre et les premiers résultats obtenus.