Biodiversité

Unique vautour migrateur européen, le Vautour percnoptère  (Neophron percnopterus) peut parcourir jusqu’à 8 000 kilomètres par an. Grâce à la pose d’une balise satellitaire, ses déplacements sont aujourd’hui finement étudiés, pour mieux le protéger ; notamment en vallée d’Ossau.

Début août, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) a testé les performances d’une caméra pour cartographier les habitats marins.

Le parc national de la Vanoise a entrepris un suivi par localisation GPS de la population des bouquetins des Alpes sur son territoire. Cette année des opérations de capture ont donc été réalisées par les équipes du Parc pour équiper des bouquetins de collier GPS. Ceux-ci vont permettre de mieux connaître les déplacements des animaux et de réaliser un point sanitaire sur les populations du parc national. Cette étude s’inscrit dans le cadre du programme de coopération transfrontalière « ALCOTRA LEMED (du Leman jusqu’à la Méditerranée) IBEX ».

Comme chaque début de printemps depuis 2017, dans le cadre d’une étude menée par l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Club international des chasseurs de bécassines (CICB), des bécassines des marais viennent d’être équipées de balises GPS/Argos. L’objectif de ce projet est d’étudier la migration prénuptiale de l'espèce et d’identifier ses zones de nidification.

Papiers récemment mis en ligne dans la revue avant le N° spécial suivie de la biodiversité.

Automatic Inundation Mapping Using Sentinel-2 Data Applicable to Both Camargue and Doñana Biosphere Reserves 2251; https://doi.org/10.3390/rs11192251 - 27 Sep 2019

Potential of Smartphone SfM Photogrammetry to Measure Coastal Morphodynamics

Face à l’inefficacité des zonages classiques de protection pour enrayer la perte de biodiversité, la mise en connexion des habitats naturels pour permettre aux espèces animales et végétales de se déplacer est devenue un enjeu majeur des politiques environnementales. L’identification et la gestion des réseaux écologiques soulève néanmoins des difficultés face à la diversité des méthodes pour analyser la connectivité et le manque de données harmonisées à l’échelle d’un pays. L’objectif de cette étude est d’utiliser la théorie des graphes pour intégrer plus finement la connectivité fonctionnelle du paysage dans la modélisation des réseaux écologiques à différentes échelles spatiales.