Biodiversité

Reportage avec l'OFB pour faire un état des lieux de la biodiversité en régions Grand Est et Hauts de France.

Sempach. – Au cours des 35 dernières années, le changement climatique a avancé le moment de la fonte des neiges de 26 jours en moyenne. Cela pose problème à la niverolle alpine, qui cherche en grande partie la nourriture pour ses petits sur les bords des champs de neige en train de fondre. Ses effectifs sont en recul de près de 15 % depuis les années 1990.

De nombreux pingouins sont observés à proximité des côtes et dans les ports ; des lieux inhabituels pour cette espèce du large. Nombre d’entre eux étaient visiblement épuisés et plusieurs spécimens ont été retrouvés morts. Les agents du Parc naturel marin et ses partenaires ont suivi ce phénomène.

Non seulement le réchauffement climatique affectera les populations d'oiseaux qui vont diminuer, mais il va appauvrir la diversité philogénétique ainsi qu'impacter la migration de certains types d'oiseaux. Une étude pointe cette menace majeure pour la biodiversité en soulignant toutefois qu'une restructuration phylogénétique des espèces devrait se produire en raison des déplacements des aires de répartition.

Martijn van de Pol reports that approximately half of the changes in the traits of 60 European bird species can be attributed to rising mean temperatures.

Au sommaire notamment :

.A bird in the hand: Global-scale morphological trait datasets open new frontiers of ecology, evolution and ecosystem science. Joseph A. Tobias

Avril 2021 en Val d’Azun, un jour d’affût, un garde-moniteur du Parc national des Pyrénées perçoit sur une falaise, a

Billions of nocturnally migrating songbirds fly across oceans and deserts on their annual journeys. Using multisensor data loggers, we show that great reed warblers (Acrocephalus arundinaceus) regularly prolong their otherwise strictly nocturnal flights into daytime when crossing the Mediterranean Sea and the Sahara Desert. Unexpectedly, when prolonging their flights, they climbed steeply at dawn, from a mean of 2394 meters above sea level to reach extreme cruising altitudes (mean 5367 and maximum 6267 meters above sea level) during daytime flights.

Les TAAF travaillent depuis 2007 à renforcer les actions de protection de la biodiversité sur les îles Eparses.

Pour échapper à ses prédateurs, le lagopède a l’art du camouflage. Plumage couleur de rocailles à la belle saison, blanc immaculé l’hiver : il sait se fondre dans le paysage de haute montagne. Mais que deviendra cette "perdrix des neiges" quand son habitat aura fondu ? Elle qui vit entre 2 000 et 2 600 mètres d’altitude, sur les versants enneigés l’hiver et à la lisière des névés l’été… Va-t-elle s’adapter ou disparaître avec les neiges de moins en moins éternelles des Pyrénées ?

L'eau est essentielle à la survie des oiseaux migrateurs. De la reproduction au repos, et le ravitaillement pendant la migration et l'hivernage, les oiseaux migrateurs dépendent des lacs, des rivières, des étangs, des zones humides côtières, et même de l'humidité trouvée dans les graines, les fleurs et la brume. Mais l'eau est menacée. Le changement climatique, la pollution et l'augmentation de la demande humaine d'eau mettent en danger les écosystèmes vitaux et la disponibilité d'eau potable – pour les oiseaux comme pour les populations. En fait, 35 % des zones humides du monde ont été perdues au cours des 50 dernières années, et le rapport de l'ONU sur l'eau dans le monde, récemment publié, estime que plus de 2 milliards de personnes n'ont plus accès à l'eau potable.

Le lagopède alpin est particulièrement vulnérable au changement climatique. Ses effectifs reculent avec le rétrécissement de son habitat et de nouvelles pression liées au tourisme aggravent encore sa situation.

There is growing evidence that the Earth's climate is undergoing profound changes that are affecting biodiversity worldwide. This gives rise to the pressing need to develop robust predictions on how species will respond in order to inform conservation strategies and allow managers to adapt mitigation measures accordingly. While predictions have begun to emerge on how species at the extremes of the so-called slow-fast continuum might respond to climate change...

Cette revue trimestrielle a pour objectif de transmettre des outils clés de gestion et des éclairages pour partager les bonnes pratiques et les innovations. Destinée aux professionnels en prise directe avec la gestion des territoires, elle représente un levier, un moyen d’action pour contribuer à lutter contre l’érosion de la biodiversité et réduire les pressions, par le biais de la diffusion de la connaissance et de l’information.
« Biodiversité, des clés pour agir », est en vente sur abonnement ou au numéro sur la boutique de l’OFB.

Une grande partie d’un débat vieux de plusieurs siècles sur où et comment les nouvelles espèces d’oiseaux se forment a maintenant été résolu. Des chercheurs de l’Université de Copenhague ont fourni des preuves que les oiseaux des zones montagneuses – où vivent la grande majorité des espèces de la planète – ont quitté les habitats des basses terres pour des altitudes de montagne de plus en plus élevées tout au long de leur évolution.

Chaque hiver, des milliers de carcasses d’oiseaux marins sont découvertes très amaigries sur les côtes nord-américaines et européennes. Une équipe de recherche internationale comprenant le CNRS1 dévoile, le 13 septembre dans Current Biology, comment les cyclones entraînent le décès de ces oiseaux. Ces derniers sont en effet souvent exposés à des cyclones de forte intensité pouvant durer plusieurs jours lorsqu’ils migrent de leur lieu de nidification en Arctique vers l’Atlantique Nord, plus au sud, afin d’hiverner dans des conditions plus favorables.

Quoi que l'on en dise, les nouvelles technologies nous permettent d'avoir des connaissances précises et d'une qualité exceptionnelle, des données auxquelles nous ne pourrions pas avoir accès autrement. C'est le cas pour les oiseaux marins, menacés plus que jamais par le changement climatique dû à nos activités. Etat des lieux des programmes de suivis, des…

A new study carried out by an international team of experts suggests that migratory waterbirds which use the African-Eurasian Flyways are particularly exposed to the effects of climate change in Africa and at their breeding areas in the High Arctic.  The research paper published in the journal Bird Conservation International (BCI) is based on modelling of climatic and hydrological conditions under current and future climate scenarios (in 2050) and compares the impact of climate change on the distribution of 197 of the 255 waterbird species listed under the African-Eurasian Waterbird Agreement (AEWA).

Dernier épisode de notre série de reportages dans les Alpes françaises. Ce jeudi 18 février, partons à la recherche du lagopède. On peut l’appeler plus trivialement « perdrix des neiges ». Une espèce…