Face à l’anthropisation croissante des milieux aquatiques, la communauté internationale s’est fixée comme objectif d’évaluer, et de surveiller l’état écologique des eaux de surface et souterraines. En France et plus largement en Europe, la Directive Cadre sur l’Eau viendra appuyer cet objectif (...) En ce sens, des indices biologiques (ex : indice poisson rivière ; indice invertébrés multi-métrique) ont été développés pour les cours d’eau afin d’évaluer les sites qui sont sains (bon état écologique) ou significativement dégradés (mauvais état écologique). Cependant, ces indices biologiques ne permettent pas d’identifier les causes (pressions d’origine anthropique) à l’origine de la dégradation des sites en mauvais état, limitant alors les actions de conservation et de restauration des gestionnaires de l’environnement visant à atteindre le bon état écologique. Pour pallier ces lacunes, une collaboration scientifique menée par l’Université de Lorraine, impliquant plusieurs organismes de recherche (INRAE, CNRS, MNHN), et financée par l’Office Français de la Biodiversité, propose un outil de diagnostic des pressions d’origine anthropique à travers l’étude des communautés piscicoles.
"Ce texte se rattache à une série de neuf articles issus d’une étude intitulée « Aurons-nous toujours de l'eau ?» conduite par François Bafoil, du CERI-Sciences po., avec le soutien de l’Institut pour la Recherche de la Caisse des Dépôts."