Biodiversité

[VOLET 1/2] La compréhension du cycle de vie des anguilles est digne d’un polar scientifique. Il fascine depuis des siècles, et pourtant l’espèce est en proie à bien des menaces anthropiques. Face aux constats alarmants, des scientifiques œuvrent à mieux la comprendre et la protéger.

Afin de mieux assurer la qualité des eaux de baignade et des coquillages, il faut d’abord identifier les sources de contamination microbiologique, souvent d’origine fécale.

National plans in these regions are inadequate to secure a sustainable EU blue economy and nature recovery.

Climate change is causing an increase in the frequency and intensity of marine heatwaves (MHWs) and mass mortality events (MMEs) of marine organisms are one of their main ecological impacts. Here, we show that during the 2015–2019 period, the Mediterranean Sea has experienced exceptional thermal conditions resulting in the onset of five consecutive years of widespread MMEs across the basin. These MMEs affected thousands of kilometers of coastline from the surface to 45 m, across a range of marine habitats and taxa (50 taxa across 8 phyla).

Le Ministre de la Transition écologique et solidaire François de Rugy était vendredi 22 Mars 2019 à la Rochelle pour annoncer un renforcement des moyens pour la protection des mammifères marins. La France qui abrite dans ses eaux 71 espèces des mammifères marins sur les 120 recensées au niveau mondial, a en effet une responsabilité particulière en matière d’enrichissement des connaissances et de protection de ces espèces.

 L'état de santé de la partie belge de la mer du Nord présente une tendance légèrement positive. La moitié des espèces de poissons exploitées commercialement a atteint un bon statut et l'autre moitié évolue positivement. Grâce à la surveillance aérienne, il n'y a quasiment plus de dégazage clandestin et le nombre d'oiseaux mazoutés a fortement diminué ces dernières années. L'apport d'un excès de matières organiques de l'eau (eutrophisation) reste un problème, mais la présence de divers polluants est en baisse. Un suivi reste indispensable.

Depuis plus de 50 ans, les écologues se questionnent sur les causes derrière la stabilité des écosystèmes. Est-elle le fruit de l’interaction entre une grande variété d’espèces, comme l’indiquent les théories les plus anciennes ? Ou bien, peut-elle être à l’origine de bouleversements et d’extinctions d’espèces ? Ian Hatton, chercheur associé au Département des sciences de la terre et des planètes de l’Université McGill, apporte des éléments de réponse dans une récente étude.

Cette planche synthétique tente de répondre à la question « Où la pression exercée par les espèces exotiques envahissantes est-elle prédominante en France ? ». Ce document présente la présence dans l’environnement et la progression de ces espèces, responsables de dommages aux écosystèmes continentaux et marins.

Pour évaluer l’état de santé du milieu marin, l’Ifremer surveille différentes pressions subies par les écosystèmes, de la prolifération d’algues à la pêche, de la contamination chimique aux déchets…

L’objectif de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) est l’atteinte et le maintien d’un bon état écologique des masses d’eau. Pour contrôler celui-ci, les herbiers de zostères sont suivis chaque année le long de la côte Manche Atlantique pour calculer l’indicateur « Angiospermes ». Cet indicateur est calculé grâce à trois métriques dont l’abondance qui correspond pour Zostera noltei au pourcentage de recouvrement des feuilles de zostères dans un quadrat de 50x50cm. La variabilité des résultats pour la métrique « abondance » a été démontrée lors d’EIL réalisés en 2016 et 2021.

Les régions les plus riches du globe en faune et en flore sauvages seront irrémédiablement endommagées par le réchauffement climatique si rien n'est fait pour le limiter, avertissent des scientifiques vendredi.

Une analyse de 8.000 évaluations de risque portant sur différentes espèces montrent que le danger d'extinction est grand dans presque 300 lieux où la biodiversité est importante, sur terre et dans les océans, si les températures augmentent de plus de 3°C comparé à la période pré-industrielle, selon cette étude parue dans Biological Conservation.

Le modèle agricole actuel met en échec les populations de bousiers en Méditerranée, rapport de l'UICN

MEET lance sa première formation en ligne pour développer l'écotourisme

L’ Algérie et le Maroc reconnaissent la biodiversité des parcs culturels et des réserves

Première réunion d'acteurs méditerranéens pour récupérer la Grande Nacre

Laurent Chauvaud explique à «Libération» pourquoi et comment ce mollusque très apprécié pour sa chair est surtout une vigie environnementale indispensable pour notre connaissance des fonds marins.

La restauration écologique est au cœur du dossier de la lettre d’information « Mer » de l’Agence française pour la biodiversité qui est publié dans le journal Le Marin du 22 novembre.