Biodiversité

Dans ce contexte, le projet BirdSki porté par le Parc national de la Vanoise et ses partenaires, le Conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie (Asters) et l'Observatoire des Galliformes de Montagne (OGM), vise à construire un partenariat entre des domaines skiables volontaires et des gestionnaires d’espaces protégés pour mieux comprendre la vie des oiseaux de montagne; identifier les mesures de gestion adaptées les évaluer et étendre les mesures qui fonctionnent bien à l'ensemble des domaines skiables. 

Suite aux premières grosses chutes de neige dans les hauteurs du Val d’Entraunes, l’équipe du secteur Haut-Var/Cians du Parc national du Mercantour a chaussé les raquettes pour la première fois de l’année et s’est dirigée vers Sanguinière.

Pour concilier au mieux fréquentation humaine hivernale et présence du Tétras-lyre, un système de cordages et fanions a été mis en place appelé « Tétras-Quiet ».

Alors que certains rapaces reviennent ces jours-ci sur leur site de reproduction, les agents de l’Office français de la biodiversité de l’Ariège sensibilisent les pratiquants d’activités de plein air aux en-jeux de conservation de ces espèces. Les grands rapaces sont particulièrement sensibles au dérangement jusqu’à plusieurs centaines de mètres de leur nid. Pour permettre leur reproduction, il est important que les usagers de la nature et notamment les pratiquants de l’escalade, prennent en compte leur présence avant d’exercer leur loisir.

Le Parc national de la Vanoise porte le projet européen Birdski, en partenariat avec Asters et l’Observatoire des galliformes de montagne (OGM). Ce projet a débuté le 1er janvier 2020 et se poursuivra jusqu’au 31 décembre 2022.

Il s’agit de construire un partenariat entre 36 domaines skiables (17 en Savoie, 19 en Haute-Savoie) et les gestionnaires d’espaces protégés pour améliorer la connaissance et la prise en compte de ces oiseaux emblématiques présents dans les domaines skiables. La sensibilisation les publics constitue également un volet important de ce projet.

Dans le Boulonnais, le Parc marin demande au Préfet de prendre des mesures pour protéger le Fulmar Boreal. Huit mois dans l’année, cet oiseau très fragile est dérangé par les pratiquants de paramoteur et de parapente qui s'élancent depuis la pointe de la Crêche.

La mise en défens de la nidification d’un couple de Cormoran huppé sur le secteur de Sainte Frétouse, initiée cet hiver, a porté ses fruits : les petits sont nés ! Cette naissance est une première sur le territoire des Calanques (hors secteur des îles) pour cette espèce protégée… Encore un moment, et les petits pourront s’envoler à la découverte des flots.

Dans le même temps, deux couples de faucons pèlerins ont été localisés sur des falaises éloignées, appréciées des grimpeurs (Castelvieil, Devenson). Et un couple de faucon crécerelle, déjà repéré l’an dernier, est revenu nicher vers le secteur de Sugiton.

Toujours en accord avec la communauté grimpante, de nouvelles mises en défens temporaires ont été adoptées pour donner toutes leurs chances à ces oiseaux nicheurs qui font partie des patrimoines vivants d’exception du territoire.

Le gypaète barbu, qui se reproduit en hiver, est particulièrement sensible au dérangement. Le Parc national des Pyrénées met en place une bulle de protection pour le rapace : la zone de sensibilité majeure.

Nos spots bretons sont vivants ! Oiseaux et mammifères marins y cohabitent avec nous. Avec C-monspot, découvrez comment s’éclater tout en les préservant ! Un document récapitulant l’ensemble des bonnes pratiques nautiques est à votre disposition : >Télécharger le PDF<

Cet outil vise à informer les pratiquants de sports de nature du littoral de la présence éventuelle d’oiseaux protégés : les laro-limicoles coloniaux (sternes, mouettes, petits goélands et avocette élégante), à proximité de leurs sites de pratique, afin qu’ils puissent eux-mêmes décider d’adapter leur pratique.