Pour la philosophe de l’environnement Virginie Maris, les humains ont la responsabilité de lutter contre la disparition des espèces menacées, y compris, en dernier recours, via des programmes d’élevage et de réintroduction. À condition de ne pas jouer les apprentis sorciers.
Virginie Maris est chercheuse en philosophie de l’environnement de l’unité biodiversité et conservation du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (Cefe), à Montpellier. Elle a écrit La Part sauvage du monde. Penser la nature dans l’Anthropocène (Éd. Seuil, 2018). Propos recueillis par @EmilieMassemin