En plus de permettre de préserver l'écosystème, les aires marines protégées produiraient des externalités positives significatives, d'après une récente étude.
Pour évaluer l'impact de ces zones protégées, Mark John Costello, professeur à l'Université de Nord (Norvège), a analysé la littérature scientifique portant sur 51 AMP, aux écosystèmes très divers, dans 34 pays à travers le monde. Ses conclusions sont publiées dans un article paru dans la revue scientifique Scientia Marina. Sur les 200 études scientifiques analysées par le chercheur, aucune ne fait état de pertes nettes pour les pêcheries voisines des zones protégées.
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Hubert MESSMER
"Les chercheurs ont découvert que 55 % des principaux habitats occupés par les poissons migrateurs amphihalins se trouvent dans des aires marines protégées, destinées à protéger ces espèces migratrices." Gaspard Dubost, Sophie A M Elliott, Noémie Deleys, Elodie Réveillac, Etienne Rivot, et al.. Rapport du projet « MigrenMer » : Synthèse et valorisation des connaissances disponibles sur les migrateurs amphihalins en mer Rapport final. Office Français de la Biodiversité. 2024, 81 p. + annexes. ⟨hal-04449323⟩