Les aires marines protégées (AMP) sont des zones océaniques conçues pour assurer une conservation pérenne des écosystèmes marins et des services qu’ils rendent aux sociétés humaines. Pourtant, seul un tiers de l’ensemble de ces aires est en capacité d’offrir une réelle protection à l’échelle de la planète. C’est ce que révèle une étude à paraitre le 9 mai dans Conservation Letters, réalisée par des scientifiques du CNRS1 au sein d’une équipe de recherche internationale. En analysant les 100 plus grandes AMP du monde, soit 90 % des zones marines protégées à l’échelle mondiale, ils ont mis en évidence qu’un quart de cette superficie est dépourvue de réglementation et de gestion.
"Les chercheurs ont découvert que 55 % des principaux habitats occupés par les poissons migrateurs amphihalins se trouvent dans des aires marines protégées, destinées à protéger ces espèces migratrices." Gaspard Dubost, Sophie A M Elliott, Noémie Deleys, Elodie Réveillac, Etienne Rivot, et al.. Rapport du projet « MigrenMer » : Synthèse et valorisation des connaissances disponibles sur les migrateurs amphihalins en mer Rapport final. Office Français de la Biodiversité. 2024, 81 p. + annexes. ⟨hal-04449323⟩