Les États membres des Nations unies (ONU) négocient actuellement un nouvel accord visant à préserver la biodiversité marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale (accord BBNJ), cet immense bien commun qui couvre près de la moitié de la surface de la Terre. La pause dans les négociations liée à la crise de la Covid-19 offre l’occasion de réfléchir aux ambitions et aux options du nouveau traité sur l’Océan. Ce billet explore les leçons pouvant être tirées de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES, 1973), un traité largement ratifié et considéré comme l’un des accords multilatéraux sur l’environnement (AME) les plus efficaces.
Auteur : Daniel Kachelriess, Sea Shepherd Legal, Klaudija Cremers, Chercheuse, Politique maritime internationale, Glen Wright Chercheur, Gouvernance internationale de l'Océan sur le site de l'IDDRI. Suivre