En ingurgitant nos antidépresseurs, certains poissons perdent toute «individualité». Les océans sont les poubelles du monde. On y trouve de tout. Du plastique bien sûr, mais aussi de nombreux médicaments sous forme de microparticules, pour le plus grand malheur de la faune marine.
Ingurgités par les êtres humains, les antibactériens, pilules contre la douleur, antidépresseurs et autres sont déversés dans les égouts, avant de transiter par des usines de traitement des eaux usées, rarement conçus pour traiter ces produits chimiques. Ces substances finissent dans les rivières, puis terminent leur périple dans les mers, où les poissons en tous genres avalent ce véritable cocktail pharmaceutique insidieux.
"Un « délit de sale gueule » jusque chez les scientifiques ?", bonne question ! via @AlainSchuhl
Langlois J, Guilhaumon F, Baletaud F, Casajus N, De Almeida Braga C, Fleuré V, et al. (2022) The aesthetic value of reef fishes is globally mismatched to their conservation priorities. PLoS Biol 20(6): e3001640. https://doi.org/10.1371/journal.pbio.3001640