Les mammifères marins, par leur position trophique, sont des espèces sentinelles de la qualité de l’environnement marin. Pour évaluer l’état de conservation de ces populations – requis dans le cadre de la directive-cadre «Stratégie pour le milieu marin» (DCSMM), mais aussi de la directive «Habitats» et de plusieurs conventions internationales –, il existe différents indicateurs produits par des méthodologies complémentaires, dont l’étude des individus échoués. Le suivi à long terme des échouages de mammifères marins est associé à la gestion d’une banque de prélèvements et aux analyses biologiques (biodémographie, écologie trophique, contaminants...). Structuré en un réseau national, il permet de documenter les tendances spatio-temporelles des effectifs d’échouages et des pressions anthropiques pesant sur les mammifères marins.
Une enquête d'Hortense Chauvin (Reporterre) et Théo Tzelepoglou, partenariat avec Reporterre. Seconde partie : L’anguille française victime d’un vaste trafic international
Pour avoir une idée : 30 kg d’anguilles = 1 million d’euros