Biodiversité

La climatologue Valérie Masson-Delmotte pense que la prise de conscience et l’action contre le réchauffement « montent en puissance », mais que la réponse politique reste loin du changement d’échelle nécessaire.

« Les événements extrêmes que l’on subit doivent nous ouvrir les yeux sur les transformations profondes à réaliser. »

Découvrez la campagne du Jour de la Terre 2022 Insomnie? Stress? Colère? Les changements climatiques nous affectent déjà, nous sommes de plus en plus nombreux·ses à ressentir ces symptômes chacun·e de notre côté. Cela s’appelle l’éco-anxiété. La campagne 2022 du Jour de la Terre met en lumière ce mal méconnu qui gagne du terrain et ...

TRIBUNE. C’est au sein des sociétés civiles que se rassemblent les forces capables de pousser les gouvernements à agir, et de développer les initiatives qui changeront la vie. Même si cela ne se fait pas sans conflits, avertit la philosophe dans une tribune au « Monde ».

Qu’est-ce que la notion de nature évoque pour les Français ? Quelle relation entretiennent-ils avec les milieux naturels, la faune et la flore ? Quel regard portent-ils sur les aires naturelles protégées ? Comment appréhendent-ils l’urbanisation des espaces naturels ? Perçoivent-ils les menaces qui pèsent sur la biodiversité ? Sont-ils convaincus de l’intérêt d’agir pour protéger la nature ? Quelles formes d’engagement sont-ils prêts à mettre en œuvre pour mettre un terme à l’érosion de la biodiversité ? Des différences de perception et/ou de pratique s’observent-elles en fonction du territoire de vie, du milieu social ou de la génération ? Réunissant quinze articles, cette publication s’attache à répondre à ces différentes questions en mobilisant l’expertise de chercheurs issus de disciplines variées (sociologie, écologie, géographie, philosophie, psychologie, sciences de l’éducation, etc.) mais aussi d’acteurs de terrain.

« les jeunes Français identifient bien plus que la moyenne l’enjeu écologique comme sujet prioritaire ». Le constat n’est pas nouveau, mais La Fracture a le mérite de recenser des enquêtes plus fines en la matière, notamment sur le plan de la formation aux enjeux environnementaux. Chez les jeunes, cette dernière passe d’abord par Internet (70 %), loin devant les canaux plus traditionnels que sont la télévision (39 %) et leur entourage (16 %).

Le stress généré par la crise climatique et l’inaction perturbe le quotidien de beaucoup de personnes âgés de 16 à 25 ans. Des chercheurs d’universités britanniques, américaines et finlandaises, financés par l’ONG climatique Avaaz, ont interrogé 10 000 jeunes de 16 à 25 ans provenant d’une dizaine de pays différents, sans leur dire le sujet de l’étude. Résultat : 45 % d’entre eux déclarent que leur « éco-anxiété » se manifeste dans la capacité à appréhender leur vie de tous les jours.

Incendies, inondations, érosion de la biodiversité, l’état de la planète est préoccupant. A cela s’ajoute le 6e rapport alarmant du groupe 1 du GIEC : cette synthèse des effets du réchauffement climatique et de ses répercussions catastrophiques peut provoquer une véritable détresse se caractérisant par un cortège d’émotions variées : des clés existent pour pallier ces sentiments de mal-être.

Webinaire intitulé « Le bien-être des acteurs de l'éducation et de la défense de l'environnement  » organisé le 4 octobre 2021 dans le cadre du cycle « Santé psychiques et environnement : des liens multiples. »

Le contenu des rapports du Giec est terrifiant. Pourtant, la norme académique exige des scientifiques qu’ils s’expriment avec distance et neutralité. Une posture intenable à l’heure du changement climatique, estime un collectif.

Face au constat des bienfaits de la nature et des impacts négatifs de la crise environnementale sur la santé psychique, le Pôle ESE et la plateforme santé mentale de l'IREPS ARA propose une série d'interventions et de rencontres croisant les domaines de la santé psychique et de l'environnement. L'enjeu de ces webinaires est d'apporter aux participants des connaissances et compétences pour accompagner leurs publics ou développer des projets à la croisée de ces deux thèmes. Ce cycle alternant intervention et échanges en petites groupes s'adresse aux professionnel.le.s et bénévoles des secteurs de la santé, de l'éducation, du social, de l'environnement…)

Le récit écologique dominant, alarmiste et sacrificiel, peine à générer un engagement suffisant. Un autre récit écologique est-il possible ? Alors que le discours ambiant parle d’ « extinction de l’expérience de Nature », la Fabrique Spinoza offre un plaidoyer pour un grand récit écologique, positif et vertueux, mettant en avant les bienfaits de la nature, notamment sur la santé, et faisant glisser de l’émerveillement à l’engagement, et donc vers une nouvelle approche de la transformation écologique.

Les employés de l'Office national des forêts (ONF) en Ile-de-France "subissent quotidiennement des violences" verbales voire physiques suscitées notamment par des coupes d'arbres, a affirmé mardi l'administration après une enquête interne, condamnant "très fermement" ces actes.

Les "promeneurs, riverains ou associations réagissent parfois violemment" aux interventions de ces professionnels "alors qu'elles arrivent à des moments clés et participent à la vie des forêts", souligne l'ONF dans un communiqué.

Pour répondre à la quête de sens d'une jeunesse dont la moitié déclare souffrir d’éco-anxiété, mais aussi aux besoins des entreprises, des établissements lancent des formations entièrement dédiées à la transition. Un premier pas en cette journée mondiale de l’éducation, même si les enjeux du climat restent encore trop peu abordés dans l’enseignement supérieur.

l y a quelques mois vous avez était nombreux à répondre à notre enquête sur la perception des lacs d'altitude. Nous avons eu plus de 700 réponses ! Suite à cela, nous avons travaillé sur la définition de questions sur les lacs d'altitude comme "Pourquoi existe-t-il des lacs de différentes couleurs ? "ou encore "A quelle température est l'eau des lacs ?

Alors que l'on ne connaît que 20% de la biodiversité planétaire, cette dernière traverse une grave crise. Quels sont les leviers pour protéger ce que nous ne connaissons pas encore ? Comment pourrait-on détruire un bien important dont on ignore le potentiel à venir ?

La notion est plus inclusive que « nature » et « environnement », moins usée que « sauvage » et moins savante que « biodiversité » ou « non-humains ».

Déjà 12 épisodes abordant des questions juridiques, éthiques, scientifques mais aussi le lien nature-culture, l'artistique, le sociétal. Par exemple :

-  Baptiste Lanaspeze : « L’écologie urbaine nous permet de refaire société avec la Terre »

-  « Les naturalistes et les artistes sortent le vivant du mutisme »

- Pierre Lieutaghi : « On commence à peine à découvrir la singularité des plantes »

-  Raphaël Mathevet, écologue et géographe : « Le flamant rose permet d’inventer une écologie du sauvage »

Compassionate conservation holds that compassion should transform conservation. It has prompted heated debate and has been criticized strongly. We reviewed the debate to characterize compassionate conservation and to philosophically analyze critiques that are recurring and that warrant further critical attention. The necessary elements of compassionate conservation relate to the moral value of sentient animals and conservation and to science and conservation practice.

Passer du temps dans la nature a de multiples bénéfices pour la santé, y compris pour les adolescents.

La Fabrique Spinoza publie également un sondage  "Nature, Santé & Engagement", réalisé du 1er au 5 avril 2021 par l’Institut Think auprès de 1004 Français. Celui-ci interroge la relation des Français à la Nature selon les angles de la santé et du bonheur, de la santé, des émotions et des bienfaits de la Nature, de la relation à la Nature, de l’engagement, de la transformation écologique et des services à l’environnement.

Le débat sur des critères de tri des animaux et des végétaux à préserver anime les scientifiques.

Selon les chiffres du comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la France figure parmi les dix pays hébergeant le plus grand nombre d'espèces menacées (2.430), un tiers dans l'Hexagone et deux tiers outre-mer. "

Pour limiter dépression et anxiété, rien ne vaut des espaces naturels avec des espèces variées de plantes et d’oiseaux, affirme une étude allemande.