Biodiversité

Suite à l’appel à projets dédié à la lutte contre les micropolluants des eaux urbaines, 13 projets de recherche territorialisés ont été menés sur les micropolluants domestiques et issus de l’artisanat. Les principaux résultats et retours d'expérience sont rassemblés dans ce document destiné aux collectivités territoriales et aux acteurs de la gestion de l’eau.

Les cinq projets "coup de cœur" de l’appel à projets MobBiodiv’2020 ont été dévoilés au Congrès mondial de la nature.

- Coordination d’un réseau national « SOS Serpents, Tortues et Grenouilles – Société Herpétologique de France

- La nuit, je vis (Auvergne-Rhône-Alpes)  – France Nature Environnement AURA

- Former et mobiliser les citoyens pour protéger et reconquérir la biodiversité (Bretagne) – Vivarmor Nature

- Vers une gestion durable des haies de la Creuse (Nouvelle Aquitaine) - L'Escuro - CPIE des Pays Creusois

- Kaz'a Nyamba centre de découverte et de soin des tortues (Mayotte) - Oulanga na Nyamba

Initiée par VivArmor, l’idée de créer une « brigade » d’ambassadeurs de la réserve naturelle participe d’un programme plus large de mobilisation citoyenne, pour sauvegarder la biodiversité dans les Côtes-d’Armor. Lauréat d’un appel à projets national soutenu par l’Office français de la biodiversité, MobBiodiv 22 comporte deux autres volets. L’un consiste en une université de la nature, afin de former de jeunes naturalistes. 

COMMUNIQUE DE PRESSE - Face à l’augmentation des températures qui pourraient dépasser +4°C et la baisse des précipitations estivales à horizon 2100 en France, il est probable que certains territoires français soient au cours du XXIème siècle plus durement et plus fréquemment touchés par des épisodes de sécheresse l’été. Cela aura pour conséquence une moindre disponibilité des ressources en eau dans les rivières et un impact sur les nappes. Véritable bien commun, l’eau est indispensable à de nombreux usages : les activités économiques (agricoles, industrielles, touristiques), les besoins en eau potable de la population locale et ceux inhérents à la préservation de la qualité des milieux aquatiques. La rareté de cette ressource naturelle pourrait entraîner des conflits qu’il faut anticiper.

Afin de suivre les effets du Plan de gestion de l’anguille, un dispositif hors du commun est déployé depuis 2010 en France : au bord des rivières-index, sur les réseaux spécifiques de suivi, et dans les laboratoires qui modélisent et traitent les données. Bilan sur 10 ans de suivi et ce qu'il dit de la situation de l’espèce.
Synthèse des journées techniques "Monitoring Anguille", organisées par l’Office français de la biodiversité (OFB) du 24 au 26 novembre 2020.

L’indice de qualité écologique (IQE) caractérise la biodiversité à l’échelle globale d’un site. Il a été conçu pour évaluer des sites aménagés, accueillant du public, à vocation commerciale, industrielle ou de loisirs. Applicables partout en France métropolitaine, l'IQE - et sa déclinaison l'IPE - évaluent les enjeux patrimoniaux, la fonctionnalité écologique et la diversité des espèces et des habitats.

Grâce à cette coopération, les deux entités ont l’objectif de mener ensemble des actions pour mieux connaître la biodiversité marine (habitats, espèces marines), pour améliorer le suivi et l’évaluation de son état, pour évaluer les menaces qui pèsent sur les mers. « Il s’agira aussi de proposer aux décideurs et aux gestionnaires d’aires marines protégées les mesures de régulation les plus pertinentes scientifiquement aujourd’hui et demain », soulignent les partenaires.

Le changement climatique impacte la nature, y compris dans les espaces naturels protégés. Sur le littoral, l’augmentation de la température, l’élévation du niveau des océans ou la diminution du pH de l’eau de mer entraînent des modifications des écosystèmes. Les gestionnaires sont donc confrontés à la nécessité d’adapter leurs pratiques. Le projet Natur’Adapt, porté par Réserves Naturelles de France, a été développé pour les accompagner dans cette démarche.

Aujourd’hui, l’OFB compte 30 réserves de statuts différents (dont 28 issues de l’ONCFS et 2 de l’AFB), en gestion ou en cogestion, représentant 53655ha :

- 8 Réserves Naturelles Nationales (RNN) pour 6 362 ha,

- 8 Réserves Nationales de Chasse et de Faune Sauvage (RNCFS) pour 31 000 ha,

- 11 Réserves de Chasse et de Faune Sauvage (RCFS) pour 9 033 ha,

- 3 Réserves de Chasse et de Faune Sauvage (RCFS) de Corse pour 7 260 ha.

Dans le cadre du programme « Éco-naviguer dans une aire marine protégée (AMP) », plusieurs rendez-vous sont proposés d'ici fin 2021 sur le thème de l’éco-navigation et l’éco-innovation dans le nautisme. Au programme : deux webinaires de formation et une journée de rencontres interprofessionnelles à destination des gestionnaires d’AMP et des acteurs de la filière nautique privés et publics.

La protection des récifs coralliens est un enjeu fort et une responsabilité pour la France, 4e État corallien du monde. Elle nécessite des outils de gestion efficaces, notamment pour évaluer leur état écologique, révélateur des menaces sur la biodiversité et de l’efficacité des actions en faveur de sa préservation. Cet ouvrage présente la synthèse des réflexions menées de 2016 à 2019 par les scientifiques et gestionnaires lors des séminaires du groupe de travail sur les récifs coralliens.

Le thème du séminaire sera « Les zones humides et les usages de l’eau », l’occasion d’aborder la gestion territoriale de l’eau et les usages actuels.

Il est coorganisé par l'association Ramsar France et le Parc naturel régional Scarpe-Escaut.

Mieux connaître la connectivité en milieu marin pour améliorer les stratégies de gestion et de conservation des écosystèmes, c'est l'enjeu du projet européen Cost Sea-Unicorn. Porté par un collectif de plus de 180 scientifiques, le projet vise à intégrer les gestionnaires et les autres acteurs du milieu marin afin d'orienter le mieux possible les recherches pour répondre à leurs besoins.

L’Office français de la biodiversité (OFB) est impliqué dans la « Stratégie d’action 2021-2022 Limicoles nicheurs des plages - Façade Manche Est - Mer du Nord » qui vise à suivre la nidification de quatre espèces d’oiseaux sur l’ensemble des plages situées de la baie du Mont Saint Michel à la frontière belge.

La réunion annuelle organisée par la Tour du Valat et l’OFB réunissant les acteurs de la chasse, de la conservation et de la recherche en Camargue s’est déroulée lundi 14 juin 2021 à la salle des fêtes d’Arles, en présence d’environ 60 participants. L’édition 2021 fut l’occasion de présenter les résultats des dénombrements aériens d’oiseaux d’eau hivernants, réalisés depuis 2013 par Jean-Baptiste Mouronval et à partir de cette année par Fabrice Passeri (Syndicat Mixte de Camargue Gardoise).

Sur le littoral français, l'essor des pratiques de loisir sportif fait émerger de nouveaux besoins d’information et de connaissances, à la croisée des enjeux de préservation de la biodiversité et du développement touristique et sportif. Objets connectés, tracés GPS, outils de télédétection et analyse d’images ouvrent, aux gestionnaires de ces territoires, des possibilités inédites de collecte de données… à condition de se donner les moyens techniques de les exploiter, dans le respect de la loi et avec l’adhésion des pratiquants.

Cette évaluation vise à mieux comprendre comment la réserve est perçue, comment elle est vécue par les acteurs locaux. Ceci à l’aide d’une boîte à outil, créée pour les gestionnaires d’espaces naturels de France. Cette étude a permis d’enrichir le dialogue avec les acteurs locaux. Les résultats produits sont très utiles à l’équipe gestionnaire pour l’orientation de ses choix de gestion.

Comme chaque début de printemps depuis 2017, dans le cadre d’une étude menée par l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Club international des chasseurs de bécassines (CICB), des bécassines des marais viennent d’être équipées de balises GPS/Argos. L’objectif de ce projet est d’étudier la migration prénuptiale de l'espèce et d’identifier ses zones de nidification.

Le Parc et les pêcheurs échangent sur les incidences potentielles de leurs métiers sur la biodiversité. Ces dernières semaines, les chargés de mission du Parc sont allés rencontrer les pêcheurs de différents ports pour leur présenter le projet « Analyse Risque Pêche Pertuis GIronde » (ARPEGI). Ces temps d’échanges ont permis d’associer des pêcheurs au projet et de compiler les premiers retours d’expérience terrain indispensables à l’étude.

Une feuille de route commune entre les pêcheurs professionnels et le Parc naturel marin a été construite en coopération avec le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins (CRPMEM) d’Occitanie et le Parc, et en association avec les prud’homies de pêche. Elle a été présentée le 02 mars 2021, lors du conseil de gestion du Parc, présidé par Michel Moly.

Parmi les projets :

- Mieux connaître et accompagner la pêche

- Protéger en limitant le développement du crabe bleu et en créant une filière de recyclage des filets usagés.

- Accompagner la signalisation des engins de pêche et la valorisation des produits de la mer