RSE et Développement Durable

Unilever était une des entreprises les plus engagées vers la durabilité, portée par son charismatique PDG Paul Polman.

Les sujets environnementaux, sociétaux et de gouvernance remodèlent les opérations commerciales, la mesure des performances et la gestion des risques des entreprises, introduisant de nouveaux défis et de nouvelles opportunités. L’indice 2023 de maturité de l’assurance ESG de KPMG décrit cinq étapes permettant de se préparer à l’assurance ESG.

ESG (environmental, social and governance) – or sustainability, has taken up social space and dominated business agendas, swaying consumers and investors alike. It's more than just a trend – in some shape or form, the term has been around for quite some time, subsuming the concepts of corporate social responsibility and responsible business. As the demands rise for sustainability to be viewed as a business risk – or opportunity, stakeholders are turning to ESG ratings to quantify performance. If you’re a vendor or business partner in a supply chain, this demand may materialize in a form of a sustainability questionnaire from your customers.

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) au coeur des préoccupations depuis de nombreuses années en France a conduit les acteurs financiers (fonds, établissements financiers privés et publics) à réaliser des investissements durables et donc à privilégier dans leur politique interne les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). La France apparaît même comme un précurseur et bon élève de la classe dans un contexte communautaire et même au-delà.

Sustainable or green IT is not new. In fact, it has been a topic of discussion among IT leaders for decades. But the concept of sustainability in general, which the United Nations defines as “meeting the needs of the present without compromising the ability of future generations to meet their own needs,” is something people and organizations are prioritizing more than ever — and for good reason.

Concerns about the environment and climate change are front and center among world leaders, environmental advocacy groups, and society at large. Corporate executives and boards want their organizations to do their part — or at least be perceived as doing their part — to help.

The push for better environmental, social, and governance (ESG) initiatives has taken a high priority at many organizations, and this encompasses more efficient uses of technology.

Le premier « Prêt à impact entreprise » créé par la Caisse d’Épargne a été signé début septembre avec une pépite de l’agroécologie, Gaïago, installée à Saint-Malo. Destiné aux PME, ETI et aux acteurs de l’économie sociale et solidaire, ce produit entend valoriser leur engagement environnemental ou social. Comme d’autres acteurs bancaires (Arkéa, SocGen, La Banque postale...), la Caisse d'Epargne entend accélérer dans le financement des transitions.

Un récent sondage effectué pour l’Autorité des marchés financiers (AMF) souligne que plus d’un Français sur deux affirme prendre en compte les enjeux de développement durable en matière d’épargne. En particulier, si 76 % d’entre eux estiment que l’impact de leurs placements sur la qualité de l’environnement est un sujet important, seulement 11 % disent connaître précisément les différents types de placements durables et responsables ou assimilés.

Pour les aider à se retrouver dans la jungle des produits financiers, l’État français et le ministère de l’Économie et des Finances ont créé le label ISR en 2016 afin de « rendre plus visibles les produits d’investissement socialement responsables pour les épargnants ». Pour obtenir ce sésame, les sociétés de gestion ou fonds d’investissement doivent investir leurs argents dans des entreprises respectant des critères ESG : environnementaux (E), sociaux (S) et de gouvernance (G).

In its latest report, Pitchbook explores how sustainable investment is defined and carried out in the private market, and discovered there are different schools of thought on ESG investing. 

John Gabbert, Pitchbook Founder and CEO, says it found there are three approaches to ESG investing - ‘purist’, ‘pragmatist’, and ‘pluralist’.

“This can lead to very different-looking portfolios in private equity, compared to venture capitalism,” he says. “Where advocates for one approach might see a legitimate sustainable investment program, sceptics might see greenwashing.”

The main areas of differences in the three approaches concern the willingness, or otherwise, to invest in companies in high-risk ESG industries such as oil, coal, and gas, as well as medium-risk ones, such as food product manufacturing and textile production.

Gabbert says understanding these differing ESG philosophies and their implications “will reduce confusion over why legitimate ESG programs can result in such different-looking portfolios”. 

Dès 2023, toutes les entreprises européennes de plus de 250 salariés devront obligatoirement publier et mesurer leurs données environnementales, sociales et de gouvernance (ESG), sous forme de reporting extra-financier. C’est pour anticiper les évolutions à venir, notamment l’entrée en vigueur de la directive européenne, la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), dans deux ans, que le gouvernement français a décidé de lancer la plateforme Impact. Celle-ci a pour objectif d’améliorer les connaissances en matière d’ESG en mettant à disposition de tous, en particulier des PME, des ressources sur le sujet.

La pandémie ne freine pas l’actualité du reporting extra-financier. Bien au contraire, comme on peut le constater depuis le début de l’année, avec une accélération depuis la rentrée. Plus récemment, au mois de novembre, la convergence du reporting RSE et l’essor de l’ESG ont rythmé les nombreuses publications de la Finance Durable. La complémentarité du financier et de l’extra-financier s’est matérialisée par la création de la « Value Reporting Foundation », quand Les Echos Investir titraient « Les critères extra-financiers ont un vrai impact financier ». Allons-nous tendre vers une homogénéisation du reporting extra-financier ?

Le succès ne se dément pas. Après avoir progressé de 40 % en 2018, les encours de l'investissement responsable ont poursuivi leur essor l'an dernier pour atteindre 1 860 milliards d'euros gérés en France à fin 2019 (contre 1 458 mds € à fin 2018), selon les statistiques de l'AFG publiées en collaboration avec Forum pour l’Investissement Responsable (FIR) et basées sur les retours de 74 sociétés de gestion.

Dans le détail, l'investissement socialement responsable représente désormais 546 milliards d'euros (contre 417 mds € à fin 2018), tandis que les autres approches ESG "tels que les Fonds thématiques ESG, les Fonds d’intégration des critères ESG, les Fonds d’engagement, les Fonds solidaires, les Fonds d’impact investing" ont atteint 1 315 milliards d'euros (contre 1 042 mds € en 2018). 

Alors qu'entre 2010 et 2013, ces critères «ont eu tendance à pénaliser les investisseurs ESG», à l'inverse, de 2014 à 2017, l'investissement ESG leur a permis de réaliser une performance supérieure tant en Europe qu'en Amérique du Nord, souligne Amundi dans un communiqué.

Avec Olivier Cassé, gérant ISR actions Europe chez Generali Investments. - Intégrale Bourse, du vendredi 19 octobre 2018, présenté par Grégoire Favet, sur BFM Business.L'émission dédiée aux marchés financiers. Suivez le rythme de la Bourse, de New York à Paris, avec Grégoire Favet. Plongez-vous dans le monde de la finance, avec les meilleurs conseils, les paroles d'analystes et un éclairage sur les valeurs à suivre.BFM Business est la 1ère chaine française d’'information économique et financière en continu, avec des conseils pour vos finances par des personnalités de référence dans le domaine de l’économie, des interviews exclusives de patrons, de politiques et d'experts. Rendez-vous sur le canal 46 de la TV SFR et en replay sur bfmbusiness.com.

Si le rôle stratégique des achats responsables n'est plus à prouver, les entreprises ont encore une marge de progression pour améliorer la transparence de leurs chaînes d'approvisionnement, l'engagement de leurs fournisseurs et le développement d'outils digitaux intégrant les données ESG.

As the regulatory landscape continues to evolve, integrating Environmental, Social, and Governance (ESG) considerations for new investment deals has become an increasingly imperative consideration for private equity firms. The term ESG has become a regular feature in business vocabulary. It is no longer just a matter of abstract compliance for private equity but also a strategic imperative for driving value. Transparent reporting of ESG measures is crucial to ensure fairness and accountability, and positively impacts the deal lifecycle for all. 

Que sont les critères ESG ?
Quand on parle d'investissement socialement responsable (ISR), la première chose à connaitre sont les critères ESG. Il s'agit de critères qui vont permettre de mesurer si une entreprise est socialement responsable ou pas.

Bien qu'il existe une multitude de paramètres qui vont être analysés, avant qu'une agence de notation puisse attribuer une note ESG à une entreprise, il y a bien 3 grandes catégories de critères ESG :

Les critères Environnementaux
Les critères Sociaux
Les critères de transparence et d'éthique dans la Gouvernance de l'entreprise
Parmi l'ensemble de points qui vont être étudié dans une analyse ESG, on peut citer par exemple les efforts qu'une entreprise va mettre en place pour réduire ses émissions de CO2. Il peut aussi s'agir de l'engagement d'une entreprise à lutter contre le travail des enfants dans les pays en voie de développement, et le financement de l'éducation pour ces derniers. L'ensemble des éléments positifs d'une analyse ESG vont permettre à une entreprise d'obtenir une meilleure note ESG.

Poussées par la réglementation européenne, 95 % des entreprises françaises s’impliquent dans un reporting en matière de développement durable et de critères Environnement, Société et Gouvernance (ESG). C'est le résultat de 12e édition de l’étude Survey of Sustainability Reporting de KPMG.
Mieux encore, 89 % d’entre elles font certifier ce reporting par des tiers indépendants et des services de certification de l’information. Une part bien plus importante que pour les autres entreprises dans le monde (63 %).
 
Les entreprises concernées intègrent pour 63 %  les recommandations du TCFD (Task Force for Climate Financial Disclosure) à leur reporting extrafinancier (contre 61 % à l’échelle mondiale) et pour 85 % les normes de l’ONU en matière de développement durable.

Outre les réglementations européennes, ces différences s’expliquent par une sensibilisation accrue et une prise en compte par les entreprises françaises plus importante des enjeux ESG. 75 % des entreprises sondées ont par exemple nommé un responsable dédié aux questions ESG au cœur de leurs instances dirigeantes. Une pratique beaucoup moins démocratisée à l’étranger (44 %).

The turn of the new decade saw the rise of ambitious sustainability goals. Products with sustainability labels received increased traction. Around the same time, social media influencers were voicing their support for ethical work practices and security for frontline supply chain workers. As a result, sustainable procurement became a priority in enterprise strategic agendas. But in 2020, when Covid-19 rocked the world economy, new challenges emerged.

The impact of the pandemic on supply chains was disruptive. Many feared that the crisis would dampen growing enthusiasm to invest in sustainable procurement practices. But it did the just the opposite.

As the call for sustainability intensifies across the entire stakeholder spectrum, ESG compliance in the procurement function is quickly becoming the standard, and value creation the new competitive advantage. But how can corporate supply chains create social and environmental impact? One clear answer is through social procurement.

L’investissement durable est devenu une pratique standard, mais ce n’est pas une science exacte et de nombreux défis doivent être relevés. Dans une série consacrée aux dilemmes de l’investissement durable, Rachel Whittaker, directrice de la recherche en investissement durable chez Robeco, s’interroge : faut-il mettre un plus grand accent sur les facteurs environnementaux ou sociaux ?

Quadient a annoncé son adhésion au Global Compact (Pacte Mondial) des Nations Unies, la plus grande initiative de développement durable d'entreprise au monde. 

The widespread impact of the coronavirus pandemic is revealing a significant vulnerability in corporate supply chains — the potential for disruptions and delays born of employer-controlled working and living conditions that contribute to the spread of the virus. The investment community is now at an inflection point on how to value and assess the treatment of human capital in corporate supply chains going forward.