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Fisheries are essential to the global economy and feed billions around the world; they, support individuals and communities, and sustain cultural heritages and livelihoods. Although U.S. fisheries have been managed for commercial fishing historically, there has been an interest more recently in better accounting for and meeting the needs of the diverse individuals, groups, and communities that rely on and participate in fisheries, or aspire to do so.
POINT DE VUE. « Méga port de pêche Ker’Oman : un jeu perdant-perdant » Deux eurodéputées européennes, Marie Toussaint et Caroline Roose, mettent en cause le partenariat qui s’est noué entre un port de pêche du sultanat d’Oman, à Duqm, et la société d’économie mixte Keroman qui gère le port de Lorient. Les uns comptent valoriser leur expertise dans la conception et l’exploitation des infrastructures portuaires, les autres dénoncent « un jeu perdant-perdant ». Une analyse qui ne fait pas l’unanimité.
Chaque année, le marin consacre l’un de ses plus gros dossiers à l’actualité du secteur de la pêche en France. Actualité plutôt mouvementée ces derniers mois avec une succession de crises qui mettent aujourd’hui à mal toute la filière.
L’ombre de ces crises, qui planait déjà l’an dernier, s’est transformée en orage cette année avec une nouvelle concrétisation de l’après-Brexit : le plan d’accompagnement individuel (PAI). Une belle formule pour désigner un plan de sortie de flotte et l’envoi à la casse d’une petite centaine de navires. Des déchirements dont l’impact sur les ports sera notable avec des apports en forte baisse sur certaines places.
Mais là n’est pas le seul problème de la pêche française aujourd’hui, comme on peut le lire au fil des pages de ce dossier. Confrontée à une hausse du prix du gasoil liée à la guerre en Ukraine, elle subit aussi la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs qui délaissent de plus en plus les produits de la mer. Et que dire de la ressource qui joue de sales tours à plusieurs flottilles : celle des caseyeurs privés de crabes dans le nord Finistère, des bolincheurs dans le sud de ce même département, des bulotiers manchots ou encore celle des fileyeurs vendéens dont le quota de sole a fondu comme neige au soleil...." Source : Catherine BALLOT, 15/06/2023 Le marin [En ligne]
C’était un débat à la fois écologique, économique et social : le combat des pêcheurs artisans et des défenseurs de l’océan contre une méthode de pêche industrielle jugée trop efficace. Jeudi 29 septembre, les instances de l’Union européenne, réunies en « trilogue », ont rejeté l’interdiction de la senne démersale dans les eaux territoriales françaises.
Le divorce avec l’UE a engendré une situation inextricable dans la zone la plus poissonneuse du monde. Les pêcheurs britanniques se sentent floués, et la bataille pour l’accès aux eaux de Norvège ou des îles Féroé fait planer un risque de surpêche.
Pourquoi la lotte est-elle achetée 3 euros le kilo aux pêcheurs et est vendue 35 euros à l'étal ? Les pêcheurs bretons se posent la question et soupçonnent trop d'importations de poisson. Ils demandent au gouvernement d'inciter la grande distribution à privilégier le poisson français.
L’upwelling, un phénomène océanographique qui fait de ces côtes du nord de la Mauritanie une des zones les plus poissonneuses du monde, n’empêche pas les pêcheurs de traîner leur spleen sur les quais de Nouadhibou, la capitale économique. Depuis mars, le Covid-19 a affecté les pêches artisanale et industrielle qui font vivre les 70 000 habitants de la ville. « En ce moment, il y a dix fois moins de pirogues qui sortent en mer que d’ordinaire, assure Mohamed El Mokhtar, pêcheur depuis une vingtaine d’années. J’ai pensé arrêter mais je dois faire vivre ma famille. »
Depuis le début du confinement, le monde de la pêche traverse une crise sans précédent. Pleine Mer résume ici quelques événements qui ont marqué les dernières semaines.
Depuis 20 ans, le Collectif Pêche & Développement s’est clairement opposé à la gestion des pêches par des Quotas individuels transférables (QIT). Après plus de 20 ans de mise en œuvre aux Etats-Unis, il est possible d’en analyser les effets. C’est le travail d’enquête approfondi qu’a mené une journaliste américaine, Lee Van Der Loo, elle en rend compte dans un livre publié en novembre 2016 : une plongée dans un monde où les dollars comptent plus que les poissons, une parfaite illustration des effets de la gestion financière du capital naturel. L’auteur analyse les forces qui ont mis en place et promu ce mode de gestion. Elles sont aussi de plus en plus présentes en Europe.
Que représente la pêche dans les eaux britanniques pour les pays de l'UE
Infographie : Le poids des prises des navires de pêche européens dans les eaux britanniques et vice et versa.
Autant les pêcheurs se plient de bonne grâce aux quotas pour éviter la surpêche, autant ils renâclent à débarquer les poissons concernés par le principe du « Zéro rejet en mer ». Précisions sur un règlement européen en partie déconnecté de la réalité.
Cette année, encore, des intervenants prestigieux sont annoncés, parmi lesquels François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire ; Élisabeth Borne, ministre des Transports ; Annick Girardin, ministre des Outre-mer ; l'amiral Christophe Prazuck, chef d'État-major de la Marine nationale ; Vincent Bouvier, secrétaire général de la Mer ; Christine Cabau-Woehrel, directrice générale et présidente du directoire du Grand port maritime de Marseille ; Frédéric Moncany de St Aignan, président du Cluster Maritime Français, ou encore Karmenu Vella, commissaire européen en charge de l’Environnement, des affaires maritimes et des pêches.
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Afin d'imaginer la transition écologique du secteur de la pêche, l'association Bloom a fait son bilan environnemental et socio-économique. Conclusion : la pêche industrielle est la plus destructrice, la moins rentable mais aussi la plus subventionnée...." Source : Felix Gouty 24-01-2024, Actu Environnement Source image : © Bernard GIRARDIN
Un rapport de la Coalition pour la transparence financière révèle qu’un quart des navires soupçonnés d’avoir maltraité des pêcheurs battent pavillon chinois mais que des entreprises européennes sont également impliquées. Source : Mélanie CHARTIER. Le marin Publié le 20/11/2023 à 17h59
L’exploitation durable des ressources halieutiques est une question biologique, mais également économique, sociale et politique. Parce que ces ressources sont communes, la production de chaque exploitant dépend non seulement de son propre effort d’exploitation, mais aussi (négativement) de celui de tous les autres qui exploitent la même ressource. En l’absence de régulation, le phénomène de « course au poisson » se met en place, entraînant le développement de surcapacités de production, une moins bonne valorisation des productions, et des conflits. La gestion des pêches a été justement mise en place pour lutter contre ce phénomène, observé partout dans le monde, et a su relever plusieurs défis complexes.
Lors de son discours prononcé pour la clôture de la première journées des Assises de la pêche et des produits de la mer à La Rochelle, Hervé Berville est revenu sur le dispositif qui doit être mis en place pour assurer la continuité avec les aides d’urgence pour la pêche, financées par l’État depuis mars.
L’accord sur la senne danoise qui voulait légitimer la présence des navires néerlandais en Manche a échoué grâce à la pression des pêcheurs.
Pour la première fois depuis dix ans, Norvège et Russie ont simultanément décidé de relever significativement leurs quotas de cabillaud en mer de Barents. Effective depuis le 1er janvier, cette décision va avoir un impact considérable sur le marché mondial de cette espèce phare. D’une part, parce que ces deux pays représentent la majorité des captures mondiales. Et d’autre part, du fait du niveau très substantiel du relèvement des quotas concernés : + 20 %. Tombées à 1,1 million de tonnes en 2020, les captures mondiales pourront, en théorie, atteindre 1 250 000 tonnes cette année, dont pratiquement 800 000 tonnes pour les seules Norvège et Russie.
Les acteurs du secteur pêche et aquaculture affichent leurs propositions pour faire face aux enjeux actuels.
Au menu : comment va le poisson français à l’heure de la crise, entre petits pêcheurs et la grande distribution ? On ouvre le débat avec nos invités, et vous amis auditeurs au 01 45 24 7000. Dans la seconde partie on vagabondera dans les mots de la cuisine et du vin avec Bernard Pivot et la linguiste Aurore Vincenti.
Le secteur de la pêche reçoit l’équivalent de 35 milliards de francs d’aides publiques par an au niveau mondial, ce qui entraîne une surexploitation des stocks de poissons. L’OMC veut mettre fin à ces subsides néfastes avant la fin de l’année
Depuis 2010, de nombreux acteurs de la filière pêche se réunissent pour discuter des différents enjeux de la pêche française. Mareyeurs, distributeurs, entreprises de conseils, producteurs du secteur public et privé échangent leurs expériences autour de plusieurs thématiques, tel que l'impact environnemental des activités de la pêche, les innovations ou encore le Feamp. Parmi les temps forts de cet événement, figurent notamment : « Prendre en compte l’impact environnemental des filières » , le jeudi 12 septembre (14h55) « L’avenir du Feamp », le jeudi 12 septembre (16h30), animé par Frédéric Gueudar-Delahaye, directeur de la Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture « Des innovations pour valoriser la matière première » , le 12 septembre (16h45) « Flottes, formations, commercialisations : les problématiques spécifiques de l’Outre-Mer », le vendredi 13 septembre (9h10) « Rentrer dans le métier : la parole aux jeunes », le vendredi 13 septembre (11h25 « Brexit : où en est-on ? », le 13 septembre (15h30), avec notamment Philippe de Lambert des Granges, directeur de projet Brexit à la Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture.
« Le quart(2) du tonnage de la pêche en France vient des six ports de pêche de Cornouaille. La majeure partie de ce tonnage est exportée hors de la Cornouaille, sans transformation. À l’inverse, la filière (pêche, transformation et distribution) dépend pour près de 60 % d’une pêche non locale. Il y a peu de valeur créée localement et une fragilité des acteurs vis-à-vis de leurs matières premières. Je cherche à comprendre en quoi l’économie circulaire, telle que l’Ademe(3) la définit, optimise l’emploi des ressources halieutiques et contribue au développement économique. Tout en diminuant les effets sur l’environnement et en améliorant le bien-être des populations. Je suis partie de l’exemple de la sardine.
L'État des pêches en Méditerranée et en mer Noire (SoMFi 2018), publié par la FAO-GFCM, est lancé aujourd'hui. Ce rapport donne un aperçu complet des tendances récentes de la pêche en Méditerranée et en mer Noire et présente des informations sur les activités de pêche, les impacts socio-économiques, les ressources marines et les efforts déployés pour exploiter durablement la pêche. Au cours du lancement, les points saillants du rapport seront présentés, suivis de discussions sur le rôle de la pêche pour les communautés côtières et sur la façon de mieux intégrer les connaissances existantes dans la prise de décision dans un contexte de croissance bleue.
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