Ressources scientifiques et techniques sélectionnées par les documentalistes du Service Documentation L@Doc : Ressources - Formation - Appui à la recherche - Institut Agro Rennes-Angers : Ecologie marine, aquaculture, gestion des pêches, produits de la mer, gestion du littoral,sciences halieutiques
Comment vont les poissons ? L’amélioration de leur état écologique depuis les années 2000 se confirme-t-elle encore cette année ? Quelles sont les espèces « en bon état » ? Lesquelles a contrario sont surexploitées ?
👉 Clara Ulrich, Coordinatrice des expertises halieutiques à l’Ifremer, vous présente l'état des populations de poissons péchées en France en 2023 ! 👀
Baisse pour deux stocks de harengs et pour le sprat, pas de changements pour le cabillaud... La Commission européenne a rendu ses propositions de totaux admissibles de captures (Tac) 2023 en mer Baltique.
Ces propositions devront encore être examinées et arbitrées par le conseil des ministres des 17 et 18 octobre. La commission propose, conformément à l’avis du Conseil international pour l’exploration de la mer (Ciem), de relever les quotas pour la plie (+25 %) et pour le stock de hareng de Baltique centrale (+14 %), qui avait fait l’objet l’année dernière d’une réduction de 45 %. Pour les trois autres stocks de cette espèce clé, la Commission avance des réductions de 28 % et de 4 % dans les golfes de Botnie et de Riga, et, pour la cinquième année consécutive, de maintenir la fermeture de la pêche ciblée en Baltique occidentale. Pour 2022, le Tac pour les prises accessoires de ce stock avait baissé de 50 % à 788 tonnes.
Au Kenya, les poissons importés de Chine viennent concurrencer la pêche locale. La région de Kisumu, au bord du lac Victoria est réputée pour ses tilapias, consommés frais ou séchés. Que ce soit les pêcheurs ou les femmes sur les marchés, beaucoup dépendent de cette étendue d’eau pour vivre. Mais voilà, depuis quelques années la Chine s’est mise à exporter des poissons vers le Kenya, et ce, à des prix défiants toute concurrence, pénalisant ainsi le commerce local. .
Malgré son statut de puissance maritime, la France ne produit qu’un tiers des poissons qu’elle consomme. Face à une dépendance trop importante aux importations, associations et ONG appellent à consommer moins et mieux.
Les investisseurs comprennent State of Mind Ventures, Pitango et OurCrowd, pour la plus importante levée de fonds dans le secteur des alternatives aux produits de la mer...
La FAO a récemment publié un rapport sur les impacts socio-économiques et biologiques de l'industrie de l'alimentation à base de poisson en Afrique subsaharienne.
Le rapport analyse la production d'aliments à base de poisson dans neuf pays, dont la Mauritanie, le Sénégal et la Gambie, et formule des recommandations générales appelant à une meilleure gouvernance et à une prise de décision fondée sur des données probantes, notamment en limitant la production « en fonction de l'état des stocks de poissons et des besoins en poissons pour la consommation humaine ».
Le rapport explique que la demande mondiale de farine et d'huile de poisson a augmenté en raison de la croissance du secteur de l'aquaculture et de l'élevage. Cependant, la majeure partie de la production nationale de pays comme le Congo, la Mauritanie, le Sénégal ou la Gambie est exportée principalement vers la Chine et la Turquie. Comme ils n'ont pas les moyens d'acheter les aliments manufacturés coûteux, les pisciculteurs et les éleveurs locaux ont recours à des alternatives locales peu performantes.
Vincent Rondreux, journaliste pour WE DEMAIN, était l'invité du 23h de franceinfo mercredi 24 novembre. Il explique comment certains poissons et animaux marins s'adaptent au réchauffement climatique.
Les eaux équatoriales deviennent trop chaudes pour la survie de certaines espèces. Selon une nouvelle étude publiée dans la revue PNAS, le nombre d’espèces d’eau libre présentes dans les eaux équatoriales a ainsi diminué de moitié en 40 ans
’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer estime que près de 60 % des poissons débarqués en France métropolitaine en 2020 sont issus d’une pêche durable. Une proportion croissante par rapport aux années passées mais encore loin de l’objectif fixé par l’Europe à 100 % en 2020.
Le Royaume-Uni, mer nourricière de l’Europe. Le constat ne date pas d’hier à écouter Clara Ulrich, directrice scientifique adjointe d’Ifremer. « Au Moyen-Âge déjà, les Vikings, les Français ou les Hollandais pêchaient dans les eaux britanniques. »
À cela, plusieurs explications. La première tient à la surface des zones de pêche. Avec 750 000 km2, le Royaume-Uni dispose d’un « terrain de jeu » trois fois plus grand que celui de la France métropolitaine. « Mais ce n’est pas le facteur majeur. »
Un reportage de novembre 2020 de la revue Science revient sur les avancées des outils génétiques et leur intérêt pour l'aquaculture, et ce sur plusieurs plans : sanitaire (ex. résistance aux maladies et parasites), productif (ex. taux de croissance) et consumériste (ex. qualité des filets et couleur de la chair).
Les nombreux ouvrages et infrastructures installés sur les cours d’eau représentent des obstacles à la libre-circulation des poissons et perturbent leur cycle de vie. Aussi la mise en place de dispositifs de franchissement piscicole fonctionnels est souvent nécessaire. Sur la Durolle, rivière salmonicole du Puy-de-Dôme, la technologie d’identification par radio-fréquence a été mobilisée avec succès pour évaluer le franchissement par la truite commune d’une buse de 104 mètres de long aménagée pour rétablir la circulation piscicole. Le suivi individuel des poissons sur une période de deux ans a également permis d’en savoir plus sur le comportement migratoire de l’espèce dans un petit cours d’eau comme la Durolle.
En ce 8 juin, journée mondiale des océans, Benjamin Bourel, de l'équipe Zenith, à l'antenne Inria de l'Université de Montpellier, nous présente ses travaux de recherche sur l’utilisation de l’intelligence artificielle pour modéliser l’impact du climat, de l’environnement et des activités humaines sur la distribution des espèces de poissons côtières. Interview.
Ça peut faire sourire mais la reconnaissance vidéo d'un poisson par ordinateur n'a, pourtant rien d'évident. Sur une image sous-marine, la luminosité varie, l'eau peut se troubler, et les poissons se cacher derrière des algues ou des rochers...
Cela fait 10 ans que les scientifiques planchent sur le sujet, et des travaux publiés ce mois-ci par des chercheurs du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de l’école nationale d’ingénieurs de Brest, montrent qu'en entraînant des systèmes d'intelligence artificielle à reconnaître les poissons à la fois sur leurs caractéristiques physiques (forme et couleur) et sur des caractéristiques de déplacement dans l'eau. Il est en effet possible d’apprendre a un ordinateur à les identifier et les classer par espèce ou famille d’espèces. Ces chercheurs ont travaillé sur la base de 700 000 vidéos sous marines montrant 3 000 espèces de poissons. Ils ont entraîné des neurones artificiels à en identifier efficacement une vingtaine.
Après avoir parlé de sauver les stocks de poissons de la planète pendant 20 ans, un vent d'optimisme souffle sur l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Elle pourrait être prête à conclure un accord pour empêcher l’épuisement des stocks de poissons de la planète.
Alors que la construction de parcs éoliens en mer continue de faire débat en France, aux Etats-Unis, la toute première infrastructure de ce type a vu le jour en 2016. Situé à environ 5 km au large de l'île de Block Island (Etat de Rhode Island, au Nord-Est du pays) qui lui a donné son nom, le parc éolien est constitué de cinq turbines, pour une production de 30 mégawatts - soit la consommation en énergie de quelque 17.000 foyers. Une équipe de scientifiques de l'institut privé INSPIRE Environmental s'est intéressée à l'impact du lieu sur la faune marine au fil des ans.
L’Ifremer vient de dévoiler une analyse sur l’état des populations de poissons en France fin 2021, en détaillant les résultats par zones de pêche. Cette étude permet de mesurer si certaines espèces sont surpêchées, dégradées, effondrées ou au contraire en bonne santé.
Au niveau national, les statistiques sont encourageantes. Ainsi, le taux d’espèces en bon état est passé de 9 % en 2000 à 52 % en 2020. Si on ajoute les 4 % de stocks reconstituables ou en reconstitution, les stocks non-surpêchés représentent 56 % des quantités totales débarquées.
Poisson d’or, poisson Africain. Thomas Grand et Moussa Diop, Sénégal, 2018, 60 minutes.
Du poisson. Beaucoup de poisson. Des montagnes de poissons. Comme si la côte, le port, la ville étaient ensevelis sous le poisson. Toute une région qui ne vit que par le poisson, pour le poisson.
Des échantillons ont déjà été emmenés vers un laboratoire pour tenter d'élucider les causes de ce phénomène rare, survenu pendant le week-end : des bancs de poissons et une soixantaine de dauphins se sont échoués sur trois plages des côtes ghanéennes, ont fait savoir lundi 5 avril les autorités et des sources locales. "En arrivant sur la plage, l'équipe a remarqué un grand nombre de petits poissons pélagiques [qui vivent en pleine eau] et des espèces démersales [qui vivent près du fond] échoués sur la plage", a déclaré Michael Arthur-Dadzie, directeur général de la Commission nationale des pêches, dans un communiqué.
Puis-je continuer à manger du cabillault ? Les stocks de thons rouges sont-ils vraiment reconstitués ? Vendredi, pas de langue de bois ! Nos scientifiques vous disent tout sur l'état des populations de poissons pêchés en France !
Une nouvelle recherche publiée dans la revue Nature révèle qu'il existe plus de 1,2 million de barrières d'écoulement sur les rivières européennes et qu’environ 10 % sont obsolètes.
La pollution sonore, en perpétuelle augmentation avec la croissance de la population aux alentours des cours d’eau, menace de plus en plus les communautés aquatiques. Elle est très inquiétante car elle a des conséquences néfastes sur les espèces sensibles aux basses fréquences (émis par les bateaux notamment) comme les poissons et les invertébrés. Elle entraîne des changements comportementaux comme une augmentation des réponses anti-prédateurs qui peut jouer également sur l’alimentation (par exemple, les espèces vont passer plus de temps à se défendre, ou à être distraites par le bruit, et peuvent rater ou quitter des zones riches en ressources).
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