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Le nouveau secrétaire d’État chargé de la mer, dans un premier entretien exclusif au marin et à Ouest-France, lève le voile sur les grandes lignes de son action. À commencer par la pêche, un dossier sur lequel il reviendra dans deux semaines à La Rochelle.
Vous avez été nommé il y a un peu plus de deux mois secrétaire d’État chargé de la mer auprès de la Première ministre, Élisabeth Borne. Comment abordez-vous cette mission, et quelles sont vos priorités ?
J’ai toujours été un élu attaché à son territoire, je crois très profondément en la force de la politique pour changer les choses. Par l’endroit où j’ai grandi, en Bretagne, je suis profondément attaché aux enjeux maritimes. Comme député, depuis 2017, j’ai été amené à travailler sur la pêche, avec le Brexit notamment, les énergies marines avec le parc de la baie de Saint-Brieuc et aussi, au niveau international, sur les négociations concernant la protection des océans, notamment en haute mer (BBNJ). Je mesure chaque jour à la fois l’honneur que c’est d’avoir cette responsabilité et la nécessité d’avoir une méthode basée à la fois sur l’écoute et le terrain.
