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Le projet européen NorTrack (North East Atlantic Marine Tracking Network) a été officiellement lancé en début d’année. D’une durée de trois ans, il vise à mieux connaître les mouvements des espèces marines afin de comprendre l’influence du changement climatique sur la faune et sa capacité d’adaptation.
Via DocBiodiv
"L’introduction de poissons dans les lacs de haute montagne est une pratique de longue date des pêcheurs. Mais les alertes scientifiques sur ses conséquences sur la biodiversité se font de plus en plus pressantes.
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Nations around the world have agreed to a new global treaty for governing the sustainable use and conservation of the so-called “high seas” – areas of the ocean that lie outside of any single nation’s jurisdiction.
The agreement on “biodiversity beyond national jurisdiction”, better known by the acronym “BBNJ”, establishes a new United Nations body to oversee the implementation of the principles and approaches laid out within the text.
The treaty was nearly 20 years in the making and, right up until the last moments, it was unclear to observers whether an agreement would even be reached during the marathon session, which took place at the UN headquarters in New York.
Negotiations stretched well past their scheduled end, carrying on through the night of 3 March and only concluding at 9:53pm on 4 March, ending two weeks of talks.
La lagune près de Sète a résisté cet été à un pic inédit de température (31 degrés). Scientifiques et professionnels conchylicoles parlent de résilience pour ce bassin dont est issue 10% de la production d’huîtres françaises, et qui abrite aussi des espèces protégées ou en voie de disparition
Dans un article du Monde du 4 janvier 2022 (Le chalutage de fond, une méthode contestée), Martine Valo se fait l’écho, sans guère de regard critique, d’une campagne (https://seas-at-risk.org/press-releases/more-than-150000-europeans-call-on-eu-to-ban-bottom-trawling-to-protect-ocean-and-climate/ ), lancée par une coalition d’ONGE soutenue par des fondations anglo-saxonnes, demandant l’interdiction du chalut dans les AMP, ceci concerne aussi bien évidemment les dragues. Le chalut est contesté depuis longtemps mais contrairement au discours des ONGE et de Martine Valo qui élargit le propos à l’ensemble du monde, le débat est ouvert entre les scientifiques qui sont loin d’être tous partisans d’une interdiction généralisée des engins traînants, comme en témoigne cet article de Fiskerforum, traduit par nos soins, qui fait référence à une étude récente sur l’impact du chalutage dans le monde.
L’université de Tunghai est à l’origine du concept C-Ecology qui utilise l’impression 3D pour créer de la biodiversité dans les rivières de nos villes. Concrètement, l’équipe a imaginé un système modulaire comprenant un panier placé à la surface de l’eau et en dessous, une sorte d’hexagone creux en céramique. Ce dernier est imprimé en 3D et reprend la structure des récifs coralliens ce qui devraient permettre à certains organismes comme les crevettes et coquillages de retrouver une vie dans l’eau des rivières. Le projet est encore un concept mais il est prometteur ; d’ailleurs, il fait partie des 10 initiatives encore en lice du Green Concept Award 2022.
Le réchauffement climatique n’en finit plus de causer des désordres. Les vagues de chaleur océaniques à répétition ont déclenché une prolifération de calamars le long de la côte Pacifique des États américains de Washington et de l’Oregon. Une étude, réalisée entre 1998 et 2019, montre que l’espèce Doryteuthis opalescens se déplace de la Californie vers le nord-ouest des États-Unis. Une population qui a été multipliée respectivement par 39 et 25 au large de ces deux États !
Les marais et prés salés constituent des écosystèmes clés à l’interface terre-mer en jouant un rôle tampon entre les milieux terrestres et marins. Leur rôle écologique est largement reconnu, notamment par les textes européens et internationaux. Les enjeux de conservation et de restauration associés à ces espaces sont majeurs et font l’objet de nombreux questionnements de la part des gestionnaires d’espaces naturels. Outre leur intérêt en termes de biodiversité, les marais littoraux offrent différents services écosystémiques, souvent peu ou mal perçus. Ainsi, ce sont des espaces de dissipation de l’énergie marine et, en ce sens, constituent une protection des espaces côtiers face à la mer, rôle d’importance compte tenu du contexte global d’élévation du niveau marin et de recherche de solutions d’adaptation. Par leur productivité et leur rôle nourricier, mais également dans la filtration des eaux et le cycle de la matière organique (stockage du carbone, minéralisation de l’azote), ils jouent un rôle majeur dans le fonctionnement des systèmes côtiers.....
Un collectif de chercheurs et de membres d’associations appelle à interdire l’usage de poissons vivants comme appâts dans la pêche de loisir. Outre la cruauté de cette pratique, elle ferait peser de graves menaces sur la biodiversité par l’introduction d’espèces exotiques ou la diffusion de virus.
Dans le nouveau cours de la Seine des espèces variées de poissons sont revenues ces dernières décennies dans la Seine, mais les migrateurs comme l’anguille ou la lamproie marine restent en péril.
Une équipe de recherche internationale a cartographié et quantifié pour la première fois l’empreinte des constructions humaines sur les océans. Les résultats de leur étude montrent que les zones maritimes les plus riches en biodiversité sont les plus fragilisées !
Coral reef ecosystems are among the first to fundamentally change in structure due to climate change, which leads to questioning of whether decades of knowledge regarding reef management is still applicable. Here we assess ecological responses to no-take marine reserves over two decades, spanning a major climate-driven coral bleaching event. Pre-bleaching reserve responses were consistent with a large literature, with higher coral cover, more species of fish, and greater fish biomass, particularly of upper trophic levels.
Via DocBiodiv
"Les sciences humaines et sociales dans les aires marines protégées Pour la compréhension et la mobilisation des dynamiques territoriales, sociales et culturelles en appui à la gestion" Les plénières et ateliers seront des moments d’échanges privilégiés entre chercheurs et gestionnaires pour partager les expériences, les questions et les besoins quant à la mobilisation des sciences humaines et sociales dans les projets, en lien avec les quatre thématiques abordées : - De quelle(s) nature(s) parle-t-on ? Quelles patrimonialisations ?
- Biodiversité, usages, paysages : quelles dynamiques des socioécosystèmes pour quels objectifs de gestion ?
- Aire(s) marine(s) protégée(s) : normes et modèles en questionnement
- Quelles médiations pour quelles mobilisations ?
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Souvent négligées dans les débats environnementaux, les rivières intermittentes jouent pourtant un rôle écologique crucial. Ces écosystèmes méconnus sont essentiels à la biodiversité et à la gestion durable de nos ressources en eau.
Les milieux littoraux et marins font l'objet de nombreux usages, y compris émergents comme la production d’énergies marines renouvelables. Ils subissent diverses sources de pressions anthropiques participant à leur dégradation, parfois invisibles et souvent difficilement quantifiables. Le projet de règlement européen sur la restauration écologique, en lien avec le Pacte vert européen (Green deal) et sa déclinaison nationale, place la restauration écologique comme un axe stratégique majeur pour l’atteinte des objectifs fixés en faveur de la biodiversité et des écosystèmes littoraux et marins d’ici 2030.
Via DocBiodiv
On estime ainsi que 75 % de la surface des écosystèmes continentaux et que 40 % des océans ont été fortement dégradés et qu’un million d’espèces sont menacées d’extinction à brève échéance.
La température de l'eau dépasse largement les normales de saison en Méditerranée, au détriment de la biodiversité sous-marine.
Alimentation, engrais, cosmétique, santé... les algues sont présentes dans notre quotidien et ce depuis des millénaires. Pourtant elles restent méconnues. Avec cette exposition, l’Aquarium tropical lève le voile sur le monde des grandes algues marines, leurs surprenantes propriétés, leur incroyable diversité et leur rôle primordial pour le maintien de la biodiversité.
La notion de pêche durable n’est pas une norme intangible, établie sur la base d’une vérité scientifique indiscutable. Elle est un compromis, éclairé par quelques considérations scientifiques, mais qui résulte avant tout des rapports de force entre acteurs, des représentations et valeurs de la société, et d’arbitrages politiques. C’est une construction sociale que la crise de la biodiversité et le changement climatique nous invitent aujourd’hui à redéfinir. Petite plongée dans un débat qui concerne tant l’avenir du secteur que la relation des humains à l’océan.
C’est un objectif phare de la COP15 : protéger 30% des terres et des mers de la planète d’ici 2030 (objectif "30×30"). Mais l'ambition n'est que vaguement mentionnée dans la déclaration de Kunming, document clé de la première phase de COP15 biodiversité adopté par une centaine de pays le 13 octobre. Le texte stipule la nécessité d’étendre la surface des aires protégées et note seulement que "de nombreux pays soutiennent l’objectif" de protéger un tiers de la planète. L’ambition était pourtant présente dans le brouillon et dans le premier jet proposé par la Convention cadre sur la Diversité biologique publié cet été.
Hôte des « Fines de Claire », l’estuaire de la Seudre mélange eaux douces et eaux salées et accueille une riche biodiversité, fruit d’une évolution géologique récente.
Depuis 2017, nous assistons à une augmentation continue du nombre de dauphins échoués sur les côtes françaises. Pourquoi et quelles espèces sont touchées ?
COMMUNIQUE DE PRESSE - Mercredi 2 septembre 2020, Philippe Mauguin, Président-directeur général d’INRAE et Laurent Roy, Directeur général de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse ont signé un accord-cadre de partenariat pour les cinq années à venir. Cette collaboration a pour objectif de renforcer les travaux de recherche et d’expertise sur le fonctionnement des milieux aquatiques des bassins Rhône-Méditerranée et de Corse, en particulier pour mieux appréhender les effets du réchauffement climatique sur les ressources en eau et la biodiversité, mais aussi de faire progresser la connaissance sur la contamination des cours d'eau, lacs et lagunes par les micropolluants.
Le processus de concertation puis de création du parc naturel marin de Martinique a fait l’objet d’une analyse à partir de la participation de deux classes d’acteurs : les pêcheurs et les mouvements associatifs. Alors que l’objectif même du parc est de construire un consensus sur la nécessité de la conservation du milieu marin et d’y associer des outils de gestion concertée, la concertation a de fait fragmenté ces groupes d’acteurs. Le point de vue du législatif et du politique conforte cette analyse. Il montre les limites de ces approches et la nécessité d’une intégration plus efficace des secteurs sociaux et productifs pour la construction d’un projet territorial. La fragmentation des acteurs accroît de fait la vulnérabilité de la gouvernance de ces zones marines et littorales, à l’encontre des objectifs de protection et de conservation.
Via DocBiodiv
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Un projet de 1,6 million d'euros pour suivre les mouvements et la
répartition de la faune aquatique dans l'Atlantique Nord-Est. Communiqué de l'Ifremer le 22/03/2024. Suivre @AquaticTracking ; @BiodiversaPlus Voir aussi https:/www.europeantrackingnetwork.org/en/nortrack