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Le 17e colloque annuel EcoBIM "Les effets à long terme des polluants aquatiques" aura lieu du 11 au 13 mai 2022 à Namur (Belgique)

Le 17e colloque annuel EcoBIM "Les effets à long terme des polluants aquatiques" aura lieu du 11 au 13 mai 2022 à Namur (Belgique) | Variétés entomologiques | Scoop.it

"Du 11 au 13 mai 2022, le 17ème colloque annuel EcoBIM aura lieu pour la première fois en Belgique, plus exactement dans la ville de Namur, la capitale wallonne. Des participants provenant de pays comme la France, le Canada, la Tunisie, le Maroc, la Suisse, l’Algérie, le Bénin, et bien sûr la Belgique sont attendus."

 

Bienvenue sur les pages du Colloque EcoBIM 2022 ! — ECOBIM

Frédéric Silvestre, 18.02.2022

 

Les inscriptions au colloque EcoBIM 2022

sont ouvertes jusqu’au 11 avril

 

"Le réseau international EcoBIM rassemble des équipes de recherche du monde francophone dans des actions de collaborations bilatérales dans le domaine de l’écotoxicologie des milieux aquatiques sur un axe transatlantique. Le Réseau compte aussi parmi ses adhérents des acteurs du monde économique et culturel : exploitants de ressources aquacoles, parcs, aquariums, etc.

 

En 2022, le colloque annuel EcoBIM aura lieu pour la première fois en Belgique, plus exactement dans la ville de Namur, la capitale wallonne. Une centaine de participants sont attendus, provenant de pays comme la France, le Canada, la Tunisie, le Maroc, la Suisse, l’Algérie, le Bénin, et bien sûr la Belgique.

 

Qu’est-ce que l’écotoxicologie aquatique ?

C’est la science qui étudie le devenir des polluants, le plus souvent d’origine anthropique, dans les écosystèmes aquatiques (océans, lacs, rivières, etc) ainsi que leurs effets sur la faune, la flore, et l’être humain.

 

Une nouvelle étude publiée le 18 janvier 2022 dans le journal scientifique Environmental Science & Technology met à jour les limites planétaires, concept proposé dès 2009 par une équipe menée par le suédois Johan Rockström. Ces limites doivent être considérées comme des lignes rouges qui, si elles sont dépassées, exposent l'humanité à des modifications brutales, imprévisibles et potentiellement catastrophiques. Tout comme le changement climatique ou l'érosion de la biodiversité précédemment, l'étude de 2022 calcule pour la première fois que la limite de la pollution chimique avait elle aussi été dépassée. Il est donc urgent que le monde scientifique intègre les risques occasionnés par la pollution chimique comme un paramètre important du changement global.

 

La thématique générale d’EcoBIM 2022 sera « les effets à long terme des polluants aquatiques ».

Nous avons tous en tête ces images d'oiseaux mazoutés pendant une marée noire. Ces événements représentent une menace importante pour les écosystèmes et pour la santé humaine. En plus de ces évènements ponctuels, le relargage continu et généralisé de milliers de substances chimiques différentes dans l'environnement font maintenant compter la problématique de la pollution chimique parmi les changements globaux. Il est dès lors important d'évaluer les risques à long terme encourus par les écosystèmes naturels et par l'homme. C'est cette démarche d'évaluation du risque à long terme qui sera le thème central du 17ème colloque EcoBIM.

 

Néanmoins, toutes les recherches en lien avec l’écotoxicologie aquatique sont les bienvenues et pourront s’inscrire dans des sessions comme: les multistress et les changements globaux ; les effets chroniques, multigénérationnels et évolutifs des polluants ; l’écotoxicologie des espaces portuaires et des zones côtières ; les nouveaux outils en écotoxicologie ; les macro, microplastiques et nanomatériaux ; les polluants organiques ; les éléments traces ; les polluants émergents ; la biosurveillance ; la neurotoxicité et les effets comportementaux des polluants,…

Un colloque dans la capitale Wallonne: Namur !

Namur est une ville charmante de 111 000 habitants, aux accents médiévaux, et depuis 1986 capitale de la Wallonie (région francophone et germanophone de Belgique). Célèbre pour sa citadelle surplombant la ville à la confluence de la Sambre et de la Meuse (et depuis peu reliée au centre-ville par un téléphérique), l'une des plus grandes citadelles d'Europe qualifiée par Napoléon 1er de "termitière de l'Europe", Namur recèle de nombreux atouts touristiques et compte deux éléments inscrits au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO: le beffroi et les joutes sur échasses. Elle abrite également l'Université de Namur, l'une des cinq universités en Belgique francophone, et hôte de ce colloque EcoBIM.


Les inscriptions seront ouvertes le vendredi 18 février 2022.

Au plaisir de vous y retrouver nombreux !

Professeur Frédéric Silvestre, pour le comité d'organisation local."

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Des microplastiques jusque dans le miel !

Des microplastiques jusque dans le miel ! | Variétés entomologiques | Scoop.it

Par Victoire N’Sondé. 60 millions de Consommateurs. « 60 Millions révèle que le miel vendu en France contient des particules de plastique. Tous les échantillons que nous avons testés sont contaminés. De quoi s’inquiéter sur la pollution de notre environnement. »


[...]


« Nos analyses ont mis en évidence trois types de microplastiques présents dans le miel : des fibres, qui pourraient être d’origine textile ; des fragments, dont on peut supposer qu’il s’agit de produits de dégradation de plastiques plus volumineux ; et des granules, qui pourraient provenir de cosmétiques ou de rejets industriels. » 


« On aurait donc affaire à une pollution environnementale. Les chercheurs allemands ont en effet détecté des microparticules dans l’eau de pluie, dans l’atmosphère et dans certaines fleurs. Dispersées dans la nature, elles seraient collectées par les abeilles en même temps que le pollen, rapportées à la ruche, puis intégrées au miel. » 


[...]


[L'étude] Non-pollen particulates in honey and sugar - Food Additives & Contaminants: Part A - Volume 30, Issue 12
http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/19440049.2013.843025?journalCode=tfac20#.VDLDMRbyDQs


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Microplastiques : quels risques pour la santé ? | National Geographic

Microplastiques : quels risques pour la santé ? | National Geographic | Variétés entomologiques | Scoop.it
Les débris de plastiques nuisent à la vie marine et les poissons et les crustacés que nous consommons ne sont pas épargnés. À quel danger sommes-nous exposés ?

 

Publié le 05.06.2018

 

"... L’étude des effets des microplastiques marins sur la santé humaine est compliquée. On ne peut pas demander à des individus d’en manger à des fins expérimentales, car les caractéristiques du plastique peuvent changer à mesure que les animaux de la chaîne alimentaire les consomment, les métabolisent ou les excrètent.

 

Et nous ne savons quasiment rien sur la façon dont la transformation et la cuisson des produits de la mer changent la toxicité des plastiques, ni sur le niveau de contamination pouvant nous être néfaste.

 

La bonne nouvelle : la plupart des microplastiques étudiés par les scientifiques semblent rester dans l’intestin des poissons, sans pénétrer dans les tissus musculaires – ce que nous mangeons.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime que les quantités de microplastiques que nous ingérons sont généralement négligeables. De plus, selon la FAO, la consommation de poisson est bonne pour la santé : elle diminue le risque de maladies cardio-vasculaires, et le poisson contient des niveaux élevés de nutriments qui sont rares dans les autres aliments.

 

Les scientifiques restent toutefois préoccupés par les répercussions des plastiques marins sur la santé humaine. D’une part, ces matériaux sont omniprésents. D’autre part, ils finissent par se dégrader et par se fragmenter en nanoplastiques de moins de 100 milliardièmes de mètre – qui sont invisibles.

 

Ces minuscules débris peuvent pénétrer dans les cellules et se déplacer dans les tissus et les organes, ce qui est très inquiétant. Cependant, les chercheurs ne possèdent pas de méthode d’analyse pour identifier les nanoplastiques dans les aliments. Ils ne disposent donc pas de données sur leur fréquence ou leur absorption chez l’être humain."(...)

 

[Image] Dans la baie de Manille aux Philippines, des enfants attrapent des poissons, non loin d’une écloserie. L’écosystème local est pollué par des déchets ménagers, des plastiques et par d’autres ordures. Nous ne savons pas encore dans quelle mesure les microplastiques ingérés par les poissons constituent un danger pour l’être humain.

 

Photographie de RANDY OLSON
 
Bernadette Cassel's insight:

 

Ce reportage a été publié dans le numéro de juin 2018 du magazine National Geographic dédié à la pollution au plastique.