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Fourmis kamikazes, mouche en scaphandre : les insectes ont des superpouvoirs

Fourmis kamikazes, mouche en scaphandre : les insectes ont des superpouvoirs | Variétés entomologiques | Scoop.it

"Dans une interview accordée à Yolaine de la Bigne sur le site L’animal & l’homme, l’entomologiste François Lasserre donne quelques exemples de ces animaux aux capacités étonnantes."

 

Yolaine de la Bigne pour Le Monde des Animaux
Publié le 03/03/23 à 07h02

 

La mouche en scaphandre

En France, plus de 4 000 insectes vivent en eau douce ; ce sont les crustacés qui vivent en eau salée. Pourtant, une mouche fait exception. En Californie, dans un lac très salé, seules quelques plantes et bactéries parviennent à survivre. Une mouche a toutefois la particularité de pouvoir s’enfermer dans une bulle d’air. Grâce à ses poils, elle parvient à se former une poche d’air pour descendre sous l’eau, comme si elle portait un scaphandre. Elle peut ainsi brouter au milieu des bactéries sans être embêtée. Cette espèce s’y plaît tellement qu’il peut y avoir des millions de mouches sur un 1 m² !

La migration des insectes

Les oiseaux sont probablement les migrateurs les plus connus, mais certains insectes effectuent aussi de longs voyages, à l’image du monarque, qui va du Canada jusqu’au Mexique. La migration est en réalité très banale chez les insectes. De nombreux papillons que l’on peut observer en France viennent par exemple d’Afrique chaque année, comme le vulcain, ou la Belle-Dame. Certaines espèces parcourent ainsi jusqu’à 5000 km, parfois en quelques jours seulement ! À la différence des oiseaux, toutefois, ce n’est jamais le même individu qui revient, en raison de son espérance de vie plus courte.

Les fourmis kamikazes

À Bornéo, des fourmis kamikazes sont capables de remplir de grosses glandes de glu. Si elles sont menacées et qu’elles mordent un prédateur, leurs muscles se contractent tellement qu’elles explosent, libérant les produits nocifs. Leur sacrifice permet ainsi de sauver leur reine et la colonie.

Le plancton aérien

Chaque été, une colonne de milliards d’insectes, que l’on nomme plancton aérien, passe au-dessus de nous. Il s’agit d’insectes qui volent, qui migrent, ou qui sont emportés malgré eux par les courants thermiques. Un termite a ainsi été retrouvé à 5 800 m, soit la plus haute altitude enregistrée pour un insecte vivant ! Parmi ce plancton aérien se trouvent également de petites araignées qui arrivent à se fabriquer un fil qui leur permet de se déplacer à la façon d’un ballon dirigeable.

 

[Image] Le Monde des Animaux - magazine sur Instagram : Lundi bizarrerie ! Connaissez-vous la crevette mante ? Voici 3 infos sur cette étrange créature ! https://www.instagram.com/p/CpLGZLFoX4Y/?ig_rid=2b94970a-90c5-4ecf-ab09-30172c3ea5e4

 

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VIDÉOS. Une nuée d’insectes s’abat sur son Mini 6.50 coincé dans la pétole : « L’horreur à bord ! »

VIDÉOS. Une nuée d’insectes s’abat sur son Mini 6.50 coincé dans la pétole : « L’horreur à bord ! » | Variétés entomologiques | Scoop.it
Simon Fellous s’était fait piéger dans la pétole alors qu’il faisait route en solitaire vers Marseille sur son Mini 6.50 lorsqu’il a été attaqué par des milliers d’insectes qui se sont abattus sur le pont de son voilier puis à l’intérieur. « La situation est rapidement devenue invivable, l’air était irrespirable » raconte-t-il à Voiles et Voiliers. Sauvé par le retour du vent, le skipper de retour au port a montré sa vidéo hitchcockienne à des entomologistes de l’INRAE où il travaille aussi.

 

Voiles et Voiliers

Bénédicte BECKERS

Publié le 07/05/2022 à 18h15

 

"... Au début, c’était plutôt intéressant et intriguant car je me suis aperçu qu’il y avait énormément de types d’insectes différents, surtout de la famille des moustiques, et quelques libellules ».

 

« Je suis entomologiste et chercheur en écologie, c’est donc quelque chose d’assez naturel pour moi. Mais au bout d’une demi-heure, c’est vite devenu insupportable. Je n’arrivais plus à respirer, les insectes me rentraient dans le nez et me piquaient sans arrêt. Pour la petite anecdote, je résiste d’habitude plutôt bien aux piqûres. J’ai fait ma thèse sur les moustiques et je nourrissais mon élevage moi-même, j’ai donc déjà dû me faire piquer des millions de fois. C’est ça aussi être un scientifique engagé ! ».

Je voyais mal comment me sortir de cette situation car sans vent, il n’y avait pas d’issue.

« Les insectes étaient partout, je me suis réfugié à l’intérieur mais là aussi c’était intenable. Je voyais mal comment me sortir de cette situation car sans vent, il n’y avait pas d’issue. Mais heureusement, au bout de deux heures, le vent a commencé à rentrer très légèrement, les insectes sont devenus moins agressifs et certains sont repartis. J’ai réussi à atteindre tant bien que mal le port de Sausset-Les-Pins en fin de soirée, très content de pouvoir enfin mettre pied à terre mais bien décidé à en savoir plus sur ce phénomène étonnant que je venais de vivre. Je me suis donc tout naturellement tourné vers mes collègues de l’INRAE où je travaille pour leur montrer ma vidéo tournée à bord pendant l’attaque des insectes »."

(...)

 

 
"Dans cette aventure de S E A Simon croise la route de millions d'insectes qui fondent sur le bateau et le recouvrent. Une situation inconfortable et cocasse. Une surprise de la nature au large de la Camargue."
Scientifiques Engagé.e.s pour notre Avenir

 

[Image] Chaque centimètre sur le pont du Mini 6.50 a été envahi par les insectes en quelques minutes ; | DR / SIMON FELLOUS

 

 
Bernadette Cassel's insight:

 

'plancton aérien' dans Scoop.it
https://www.scoop.it/search?q=plancton+a%C3%A9rien

 

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« Le peuple des airs », exploration des vies minuscules, samedi 2 juillet sur ARTE (vidéo)

« Le peuple des airs », exploration des vies minuscules, samedi 2 juillet sur ARTE (vidéo) | Variétés entomologiques | Scoop.it
Samedi 2 juillet à 23:30, ARTE propose une exploration passionnante des flux de vies minuscules au-dessus de nos têtes, riche monde méconnu aujourd’hui objet de nombreuses recherches, auquel notre destin est étroitement lié.

 

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 1 juillet 2022

"Depuis quelques années, un nombre croissant de biologistes scrutent l'atmosphère terrestre, où circule une multitude infinie de petits êtres vivants. L’existence de ce "plancton aérien" est connue depuis presque deux siècles – Charles Darwin puis Louis Pasteur en faisaient déjà mention dans leurs ouvrages.

Mais si les outils technologiques manquaient alors pour piéger et étudier ces petites formes de vie à la dérive, l'imagerie satellitaire et les progrès de la microbiologie permettent aujourd'hui de les ramener sur le devant de la scène scientifique. Insectes, bactéries, virus, graines, pollens de végétaux… : arrachées à la terre et aux eaux par les vents et accrochées aux poussières, ces vies minuscules peuvent effectuer de longs trajets dans de véritables autoroutes célestes.

Comment autant de créatures voyageuses, dont la grande majorité (plus de 80 %) ne survit pas, parviennent-elles à coloniser cet océan d'air ? Quelle influence exercent-elles sur nos vies et sur les écosystèmes de la planète ?


Évolutions inquiétantes

Dans le sillage d’aérobiologistes, de chimistes et d’agronomes et au fil d’impressionnantes images, le film révèle la richesse de ce monde aérien méconnu, dont la dérive dans l’atmosphère s’avère vitale pour de multiples espèces et pour la biodiversité sur Terre − bien que parfois source d’allergies, avec les grains de pollen. Les scientifiques rappellent aussi le risque de propagation de maladies microbiennes par voie aérienne et alertent sur les évolutions inquiétantes de l'état du ciel et de l'air que nous respirons. Car la désertification, la déforestation, les combustions et les pollutions perturbent ces flux de vies au-dessus de nos têtes.

Le documentaire fait enfin le point sur les recherches actuelles, notamment sur d’incroyables bactéries glaçogènes présentes dans les nuages, capables de faire tomber la pluie !

Un passionnant peuple des airs, auquel notre sort est indéfectiblement lié et qu’il est urgent de mieux explorer.

 

[Image] Le peuple des airs (Documentaire) • Programme TV & Replay https://tv-programme.com/le-peuple-des-airs_documentaire/

 

Bernadette Cassel's insight:

 

'plancton aérien' in Variétés entomologiques
https://www.scoop.it/topic/le-monde-des-insectes/?&tag=plancton+a%C3%A9rien

 

(2 scoops)

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Hugh Raffles : Insectopedia

Hugh Raffles : Insectopedia | Variétés entomologiques | Scoop.it
Peur, indifférence, dégoût... Notre rapport aux insectes nous éclaire sur notre relation à l'autre. Plongée dans cet univers parallèle, minuscule et grouillant avec l'anthropologue Hugh Raffles.

 

Pourquoi les insectes n'entrent pas dans notre univers moral

Télérama (abonnés)

Weronika Zarachowicz Amélie Fontaine

Publié le 28/04/16 mis à jour le 08/12/20

 

"Ils voyagent dans l'immensité des cieux, tantôt planant, tantôt plongeant, tantôt s'envolant en flèche, haut, très haut. Comme les grives ou les cigognes, ils migrent, mais à notre insu, invisibles à nos yeux et à nos con­scien­ces. Stupéfiant ! Cet azur que nous aimons croire vide est en réalité traversé de millions, non, de milliards de papillons, moucherons, pucerons, araignées et autres insectes... Il aura fallu le vol historique d'un monoplan six-places, dirigé par un scientifique américain, P.A. Glick, le 10 août 1926, pour que l'on découvre l'existence du « plancton aérien » : trente-six millions d'insectes comptabilisés en moyenne sur une « colonne d'air » d'un kilomètre carré et demi et s'élevant jusqu'à 4 200 mètres, selon les estimations réalisées ce jour-là et au cours des expéditions qui suivirent. A 1 800 mètres, Glick trouva des coccinelles. Propulsées à 1 200 mètres, des fourmis ouvrières et seize espèces différentes de guêpes. A 2 300 mètres, des libellules. A 4 500 mètres, une araignée en montgolfière.

 

C'est sur cette incalculable population d'êtres minuscules suivant chacun leur itinéraire à travers les airs que s'ouvre le fabuleux Insectopedia, ouvrage paru en 2010 aux États-Unis, maintes fois primé et qui nous arrive enfin en français. Son auteur, le Britannique Hugh Raffles, est anthropologue à l'université new-yorkaise The New School. Depuis des années, il explore les relations entre humains et « non-humains » — plantes, animaux, montagnes, territoires, divinités... et nous rappelle ce que nous voulons oublier et qui en dit long sur notre humanité anthropocentrée : une multitude de mondes existent autour de nous. « Trop souvent, écrit-il, nous les traversons sans nous en rendre compte, regardant comme si nous étions aveugles, écoutant comme si nous étions sourds, palpant comme si nous étions insensibles, restreints par les listes de nos sens, la banalité de nos imaginations, l'inertie de nos certitudes ptoléméennes. »"

(...)

 

  • À lire Insectopedia, de Hugh Raffles, éd. Wildproject

 

[Image] Insectopédie, Hugh Raffles – Éditions Wildproject
https://wildproject.org/livres/insectopedie

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