"L’avenir de notre industrie des technologies propres doit se construire en Europe." C’est par ces mots qu’Ursula von der Leyen a défendu le Green Deal européen lors de son récent discours sur l’état de l’Union. 

[...] . Pour le simple tellure, le cabinet McKinsey estime que sa production devrait augmenter de 850 % d’ici 2030 pour répondre à la demande. Bémol, la principale mine de tellure se trouve en Chine. La Chine, qui représente 90 % de la production mondiale en terres rares. Et qui a récemment décidé de restreindre son exportation de plusieurs minerais rares. C’est donc pour réduire sa dépendance aux puissances étrangères que la Commission européenne a décidé de signer le Critical Raw Material Act. Listant 34 matériaux critiques, ce plan prévoit que 10 % de l’approvisionnement européen doit venir de l’extraction sur le continent d’ici à 2030. Les membres de l’UE ne devront pas dépendre à plus de 65 % d’un seul pays à l’extérieur de l’Union.

Enseignant-chercheur et responsable du master 1 Économie de l’entreprise et des marchés, à Nancy, Thierry Aimar décrit les problèmes que posent les téléphones portables, dans les amphithéâtres et salles de cours. 

Rien n'est plus romanesque que d'échapper à un destin prometteur, ou plutôt de superbement le refuser, pour sauver la planète et se sauver soi-même. [...] Dans l'enquête Arte-France Culture que j'ai coordonnée en 2021 auprès d'une population notamment marquée par un haut niveau de diplôme, 79% des 25-39 ans étaient prêts à gagner moins pour avoir un travail plus conforme à leurs valeurs.

Confrontées à la baisse du nombre de préparationnaires, les business schools se réinventent.

« La chose n'est pas que conjoncturelle », confirme Luc Pontet, directeur délégué de Brest Business School. Elle est aussi une conséquence de l'instauration du système LMD (licence-master-doctorat) en Europe. « Dans ce paysage, la classe préparatoire, peu lisible à l'étranger et ne débouchant sur aucun diplôme, peine à se distinguer, poursuit le directeur. Beaucoup de jeunes n'ont pas envie de passer deux ans en prépa, à bûcher. » Ils préfèrent désormais se tourner vers les programmes post-bac en trois ans, de type licence ou bachelor. Et cette concurrence s'exerce également en dehors de nos frontières. « De plus en plus d'étudiants partent faire un premier cycle à l'étranger, à HEC Montréal, LSE à Londres ou Bocconi en Italie, par exemple, avec pour objectif de rejoindre une école de commerce en première année de master via les admissions parallèles », indique Adam Girsault, cofondateur de Your Dream School, qui accompagne les jeunes dans leur expatriation. Et il y a aussi la baisse démographique, qui devrait réduire le nombre global d'étudiants d'ici à 2030. « Le gâteau des préparationnaires rapetisse d'année en année. Pour continuer à en croquer, les écoles vont devoir revoir leur stratégie », résume un directeur. 

 Diversification Toutes, déjà, se sont mises à diversifier leur offre (bachelors en trois ans, BBA en quatre ans, PGE en cinq ans). Et, plus on descend dans les classements, plus ces évolutions se font tous azimuts. À la rentrée, l'EM Strasbourg rejoindra donc l'EM Normandie et Excelia sur le marché post-bac, tout en gardant des places en post-prépa. « Il n'est pas impossible que d'autres écoles suivent cette voie », prophétise Nicolas Arnaud. À moins qu'elles n'optent pour un format bachelor en trois ans plus master grande école. À l'ICN, deux bachelors sont déjà proposés et un autre est en préparation avec, à la clé, la possibilité pour les diplômés de rejoindre le master grande école par la voie des admissions sur titre (AST). Ces admissions parallèles, qui permettent d'intégrer les programmes « grande école » via d'autres filières que la prépa (licence, bachelor, BUT...), constituent l'autre levier de diversification des écoles. Y compris chez les plus prestigieuses. En septembre 2023, Skema comptait ainsi 118 admis sur titre en première année, et 380 en troisième année. Chiffres auxquels il faut ajouter les internationaux, qui représentent un tiers des effectifs.

Avant, dépenser moins signifiait consommer moins. Le discounteur Action est en train de changer la donne avec ses babioles à 1 €. Élue « enseigne préférée » des Français en 2023, l’entreprise néerlandaise est en plein boom et ouvre un magasin par semaine. Nous avons voulu comprendre les ressort

Développé par des plates-formes numériques faisant office d’intermédiaire, le « crowdsourcing » de microtâches, aussi appelé « crowdworking », consiste à découper la mission d’une entreprise donneuse d’ordre en petites tâches et à en confier l’exécution à une foule de « microtravailleurs » en ligne (« crowdworkers »). C’est ainsi que des entreprises peuvent sous-traiter à des internautes, rémunérés chacun quelques centimes, de vastes projets de traitement de données décomposées en microtâches (identification d’image, recherches Internet, sondages, etc.). Auprès des entreprises clientes, les plates-formes de crowdworking mettent en avant la possibilité de faire réaliser à moindre coût des tâches chronophages et rébarbatives qui, sans cela, risqueraient d’épuiser leurs équipes.

Dans un article d'opinion, un journaliste du « Financial Times » dresse une longue liste des retards de l'Europe vis-à-vis de son allié américain. Un retard qu'il va falloir rattraper si le Vieux Continent ne veut pas connaître le déclin. [...]

En 2008, les économies américaine et européenne étaient d'une taille comparable, avec même une légère avance pour l'UE. Aujourd'hui, la première a atteint 25.000 milliards de dollars en 2022, tandis que la deuxième est en dessous de 20.000 milliards.

De la province de Donetsk à celle de Zaporijia, des soldats et leurs supérieurs font l’expérience du début de la contre-offensive, de ses gains modestes, et attendent le déclenchement d’assauts d’ampleur sur plusieurs axes dans le pays.t