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Kimé - Avril 2023 Cet essai de philosophie définit l’écologie comme l’engagement pour sauver la Terre, lieu par lieu. samedi 22 avril 2023 Kimé - Avril 2023 "Par souci du concret, il se consacre à la Camargue, en tant qu’elle est à la fois un pays menacé par le réchauffement climatique et l’exemple d’une réussite de l’écologie française. Sur ce cas singulier, il oppose l’écologie et la politique : il n’y a pas d’écologie politique. Sur fond de la crise de la représentation politique, il élabore autrement le concept de représentation. Il propose une écologie élargie, complète, entre anthropologie générale, théologie et psychanalyse. Avec et par delà l’écologie, il soutient qu’on ne peut sauver chaque lieu de la Terre que si on leur rend leur pleine valeur. Aussi l’écologie doit-elle s’appuyer sur une poétique de la célébration des pays et sur une réévaluation de la littérature. C’est pourquoi cet essai étudie la Camargue à travers ses représentations littéraires chez Mistral, Barrès, Baroncelli et Montherlant. Dans ce corpus poétique de la Camargue, le présent essai dessine le partage entre la politique et l’écologie. Il met particulièrement en évidence la figure de Folco de Baroncelli comme celle d’un guide et d’un précurseur d’une écologie d’avenir, à la fois concrète et spirituelle. Il s’efforce de tenir ensemble une enquête monographique sur l’histoire écologique d’un pays aimé de tous et une construction conceptuelle générale, pertinente pour tout autre lieu. * Le corps du texte se présente comme une succession de paragraphes dont le titre indique le concept général mis au travail. La méditation se construit au fil d’une étude des œuvres littéraires qui servent d’appui. Ce corps principal de la recherche est enserré entre une introduction et une conclusion évoquant la catastrophe qui menace la Camargue, notre objet d’étude. Enfin, l’ensemble est précédé d’un préambule et suivi d’un épilogue qui posent les questions les plus générales de notre approche philosophique." [...]
Via dm
En 1962, la parution du livre de la biologiste Rachel Carson fit l’effet d’un coup de tonnerre. Son alerte sur les pesticides a conduit à l’interdiction du DDT, et est devenue une référence incontournable de l’écologie politique. Par Amélie Quentel 27 septembre 2022. Mis à jour le 29 septembre 2022 à 09h44
« ... Nous étions le 27 septembre 1962 quand la biologiste américaine a publié Printemps silencieux (Silent spring en version originale), premier livre consacré aux effets désastreux des pesticides et du productivisme agricole sur le vivant. Ces 300 pages mêlant descriptions sensibles des campagnes américaines, témoignages d’habitants et références scientifiques pointues se sont particulièrement intéressées aux dégâts causés par un insecticide : le « dichloro-diphényl-trichloroéthane », mieux connu sous le nom de « DDT ». Extinction de la biodiversité, développement insidieux de cancers chez les humains… L’autrice a raconté comment ce « biocide », promu cyniquement par les dirigeants américains et l’industrie agrochimique à partir des Trente glorieuses, a tout anéanti sur son passage. C’est que, « dans la nature, tout est lié » : Rachel Carson a décrit un monde, notre monde, où, sous l’effet des pesticides, « la puce meurt d’avoir mordu le chien, l’insecte est asphyxié par l’arôme de la plante, l’abeille rapporte à sa ruche un nectar empoisonné, et fabrique du miel vénéneux »." (...)
Les Petits matins - Mars 2022 Des textes inédits ou peu connus de deux pionniers de l'écologie politique, précédés d'une analyse sur l
Via dm
Le désarroi de la gauche française n’est pas seulement dû à la faiblesse de ses camps politiques, mais aussi à l’évolution de sa sociologie et, plus largement, de la société, qui ne cesse d’inventer des nouvelles manières de s’émanciper. ParNicolas Truong Publié le 04 mars 2022, mis à jour le 06.03.2022 (abonnés) "... Des électeurs désespérés. Une gauche désespérante. Non pas une défaite, mais une débâcle annoncée. Tel est le sentiment largement partagé au sein du camp progressiste à la veille de l’élection présidentielle. Loin de la Norvège, de l’Allemagne, de l’Espagne ou du Portugal, la social-démocratie française ne parvient pas à coaliser des forces et à nouer des compromis afin d’exercer durablement le pouvoir. Après de notables percées, notamment lors des « mouvements des places » des années 2010 (d’Occupy Wall Street à Nuit debout), le populisme de gauche semble s’essouffler. Une forme de socialisme paraît achever un cycle historique avec le déclin du parti issu du congrès d’Epinay (1971). Le communisme institutionnel séduit davantage par sa défense de l’industrie nucléaire et de la francité que par ses mesures pour l’égalité. L’écologisme, qui pourrait porter le grand récit émancipateur à l’heure du réchauffement climatique, n’a pas encore de base sociale constituée et peine à intégrer les révolutions de la nouvelle pensée du vivant. (...)"
Une introduction au biorégionalisme, un mouvement qui nous invite à réhabiter la Terre. La plupart des habitants d’un pays développé ne savent pas d’où vient l’eau qui coule au robinet, où partent les déchets jetés à la poubelle, quels types de sols sont sous nos pieds, quand est la prochaine pleine lune, quand planter quels légumes, quel oiseau chante le matin à nos fenêtres. Parler de biorégion, c’est se demander où et avec qui nous vivons en ce sens large, pour réapprendre de ces lieux où nous sommes – et pour cohabiter avec d’autres vivants. Une biorégion, c’est un lieu de vie où toutes les parties prenantes s’efforcent de vivre ensemble de façon pérenne. En repartant des bassins-versants, des microclimats, des types de sols, de la vitalité de la faune et de la flore, nos territoires habituels se redessinent. Les auteurs Mathias Rollot est architecte, docteur en architecture, enseignant-chercheur à l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy et auteur. Ses recherches appartiennent au champ des humanités écologiques, et portent notamment sur la philosophie de l’habitabilité, la théorie du biorégionalisme, ou encore l’éthique et l’épistémologie architecturale au 21e siècle. Marin Schaffner, auteur et traducteur, codirige la collection de poche des éditions Wildproject. Ethnologue de formation, il anime de nombreux ateliers d’écriture et fait de l’éducation populaire aux sciences sociales. Il est notamment l’auteur de Un sol commun : lutter, habiter, penser (Wildproject, 2019).
L’écologie populaire, au sens d’une écologie portée et soutenue par les masses, n’est-elle pas le Saint Graal de l’écologie politique ? En effet, comment sortir de l’entre-soi des convaincus ? Comment toucher le plus grand nombre ? Les Livres de Philosophie, samedi 22 mai 2021 Scoopé par @dm
"Google+" L'échappée - Octobre 2020 "Des feux ravageant des milliers d’espèces animales et végétales aux pandémies, en passant par le dérèglement climatique, tout conspire à signer la faillite du projet moderne de contrôle intégral de la nature par l’ingénierie humaine. L’effondrement des sociétés industrielles deviendrait sinon certain, du moins probable. À l’ombre de ce curieux futur sans avenir, les nouvelles consciences politiques sont façonnées par un discours écologiste effondriste, qui ne cesse de s’étendre. Voilà qui paraît encourageant. À ceci près que cette collapsologie, autrement dit l’étude des effondrements passés, présents et à venir, et des moyens de s’y préparer, pourrait bien n’être qu’une énième recomposition du Spectacle. Cet ensemble de constats scientifiques, de grandes orientations éthiques et de conseils pratiques de survie participe de l’occultation d’une part de l’écologie politique. Celle qui a pourtant mené la critique la plus pertinente du capitalisme industriel, et a proposé les voies les plus sûres pour en sortir. En ce sens, la collapsologie est l’écologie mutilée."
Via dm, Bernadette Cassel
Dans leur nouvel essai, Le pire n’est pas certain. Essai sur l’aveuglement catastrophiste (Premier Parallèle, 2020), en librairie le 10 septembre, Catherine et Raphaël Larrère critiquent l'approche et la pensée des collapsologues qui, selon eux, freinent l'action écologique locale plus qu'ils ne l'encouragent. Usbek & Rica - 08.09.2020 "Et si les collapsologues étaient les meilleurs alliés des néolibéraux ? Et si, à force de dénoncer l’État et les institutions pour encenser l’entraide citoyenne et les biorégions, les effondristes étaient devenus les idiots utiles du business as usual ? À l’heure où les collapsologues bénéficient d’une importante couverture médiatique (et où leurs ouvrages se vendent comme des petits pains), la thèse développée par Catherine et Raphaël Larrère dans leur dernier livre, Le pire n’est pas certain. Essai sur l’aveuglement catastrophiste (Premier Parallèle, 2020) risque de ne pas leur attirer que des louanges. La philosophe de l’environnement et l’ingénieur agronome et sociologue ne sont pourtant pas dans la posture, ni dans la dénonciation facile d’un succès public, mais plutôt dans un rôle inattendu de lanceurs d’alerte : pour remettre l’écologie politique sur le chemin de l’action, il est grand temps, nous disent-ils, de se détourner des effondristes velléitaires et de remettre les mains dans la terre." (...) [Image] Raphaël et Catherine Larrère © James Startt
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La manifestation de Sainte-Soline marque le tournant activiste de la pensée du vivant et de l’anthropologie de la nature. Soutenu par des intellectuels de renom comme Philippe Descola et Baptiste Morizot, le mouvement des Soulèvements de la Terre, menacé de dissolution, fait entrer l’écologie dans un nouvel âge politique. Par Nicolas Truong Publié le 21 avril 2023 à 08h00, modifié hier à 08h58
Comment réorganiser les sociétés humaines dans leurs relations au vivant? – Plurivers Un projet coordonné par : Ashish Kothari (Inde), Ariel Salleh (Australie), Arturo Escobar (Colombie et Etats-Unis), Federico Demaria (Espagne), Alberto Acosta (Equateur). ASHISH KOTHARI est l’un des fondateurs du groupe environnemental indien Kalpavriksh. Il a enseigné à l’Institut indien d’administration publique, a coordonné le plan national de stratégie et d’action pour la biodiversité en Inde, a siégé aux conseils d’administration de Greenpeace India et de Greenpeace International, a contribué à la création du ICCA Consortium et a présidé un réseau de l’UICN sur les zones protégées et les communautés. ARIEL SALLEH est une militante. Elle a été l’une des rédactrices à l’origine de la revue états-unienne Capitalism Nature Socialism. Elle est professeure honoraire en économie politique à l’université de Sydney en Australie, ancienne membre du groupe de recherche Post-Growth Societies à l’université Friedrich-Schiller d’Iéna en Allemagne. ARTURO ESCOBAR est professeur émérite d’anthropologie à l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill et est associé à plusieurs universités colombiennes. Il travaille avec les mouvements sociaux afro-colombiens depuis plus de deux décennies. FEDERICO DEMARIA est un chercheur en écologie politique et en économie écologique à l’Institut de science et technologie de l’environnement de l’université autonome de Barcelone (ICTA-UAB), en Espagne. Il a notamment coordonné Décroissance. Vocabulaire pour une nouvelle ère (Passager clandestin, 2015). Il est également producteur d’olives biologiques. ALBERTO ACOSTA est un économiste équatorien. Ancien directeur du marketing de la Corporation pétrolière d’État équatorienne, ancien ministre de l’Énergie et des Mines de l’Équateur et ancien président de l’Assemblée constituante de Montecristi, il est devenu un compagnon d’armes des luttes populaires et membre du Groupe de travail permanent sur les alternatives au développement.
Via dm
«Autonomie», «responsabilité», «hommes capables»… Dans «l’Esprit du macronisme», la philosophe prend la rhétorique du Président au mot, et montre que le chef de l’État puise certes ses références dans la philosophie des Lumières, mais pour mieux les dévoyer. Révélant une plasticité langagière propre au néolibéralisme. par Simon Blin publié le 19 janvier 2021 (abonnés) "... De quoi, de qui, devant qui sommes-nous responsables ? C’est une notion très complexe. Elle signifie d’abord que je suis responsable parce que je suis l’auteur de mes actes. La responsabilité est liée à l’imputation, au fait d’attribuer une action à une personne. En ce sens, elle implique la liberté du sujet : je ne peux répondre de mes actes, assumer leurs conséquences que si mes actions sont le fait d’une volonté libre. Elle se décline alors au passé. Mais nous sommes aujourd’hui confrontés à d’autres approches de la responsabilité : à l’égard de l’autre et des générations futures. Ces approches ont notamment été développées par Emmanuel Levinas ou Hans Jonas. Avec les catastrophes écologiques et climatiques, avec le nouveau rapport à la nature qui s’est instauré, l’accent a été mis sur le fait que la responsabilité est aussi projetée sur l’avenir. Nous sommes responsables d’autrui comme être vulnérable, fragile. Et nous sommes responsables de ce que nous faisons devant les générations futures. À la responsabilité d’imputation s’ajoute donc une autre dimension, liée à la présence de risques incalculables. Or la façon dont le discours macroniste investit cette notion ignore ces deux dimensions." (...) Myriam Revault d'Allonnes : L'Esprit du macronisme (Seuil)
via "Idées et Débats" Newsletter Libé - À la une du 14.03.2022
Editions du Croquant - Janvier 2022 Ce livre avance une thèse contre-intuitive : les atteintes modernes à l’équilibre écologique global découlent exclusivement de processus de domination sociale. Il en suit la proposition converse : la lutte écologique pour la préservation et la restauration de la nature n’est rien d’autre que la lutte sociale pour l’émancipation. Si l’on peut démontrer qu’il en est effectivement ainsi, une conclusion s’impose : pour ouvrir un chemin au milieu du désastre, on ne peut (...) Les Livres de Philosophie, jeudi 20 janvier 2022
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Depuis quelques mois, l’écoféminisme refait parler de lui, au point de s’imposer comme l’un des courants qui compte dans l’écologie politique actuelle. Dans son livre Être écoféministe. Théories et pratiques, paru en 2020, Jeanne Burgart Goutal a livré la première grande synthèse sur ce mouvement, récompensée d’un prix au printemps par la Fondation de l’écologie politique. La professeure de philosophie au lycée Saint-Charles de Marseille y narre aussi la façon dont l’écoféminisme a changé sa vie. GRAND ENTRETIEN - Socialter Numéro 46
"Théoricien-phare de l’écologie politique, Jacques Ellul (1912-1994) a consacré sa vie à critiquer les nouvelles formes de servitude que le « système technicien » fait peser sur nous." Publié le 22.01.2021
Via dm
"... C’est un problème classique de cohabitation : prendre ses distances avec un voisin de palier que l’on trouve un peu "ours", voire carrément sauvage. Et si c’était littéralement le cas ? C’est l’expérience de pensée à laquelle nous invite Joëlle Zask dans Zoocities." Par Catherine Calvet et Thibaut Sardier, 28 août 2020 (abonnés) "De l’essaim d’abeilles qui surgit du jour au lendemain dans un jardin de centre-ville aux renards qui peuplent parcs et cimetières - sans oublier la palanquée de canards et de sangliers venue se balader dans les villes confinées - la philosophe montre que les animaux sauvages sont durablement présents dans les villes. Plutôt que d’espérer les chasser, il devient urgent de réfléchir à nos relations urbaines avec eux. En proposant d’en faire des voisins avec lesquels il nous faut coexister en aménageant différemment nos villes, Joëlle Zask poursuit sa réflexion sur les liens entre démocratie et écologie, ainsi que sur notre rapport à la nature." [Image] Zoocities :: Premier Parallele http://www.premierparallele.fr/livre/zoocities
... L'écologie [...] ne peut qu'être politique, plus radicale que celle qui est défendue par les courants qui entendent se limiter à la protection de la nature. L'écologie politique naît d'une protestation spontanée contre la destruction de la « culture du quotidien » qui constitue notre milieu de vie. L'exigence de libération implique une dimension écologique, mais à partir d'une critique du capitalisme, de la rationalité économique devenue envahissante, et d'une réflexion novatrice sur les conséquences des « métamorphoses du travail ». Les Livres de Philosophie Editions Michalon - 17 septembre 2020 - Le bien commun via https://www.scoop.it/topic/les-livres-de-philosophie/p/4120883412/2020/09/20/robert-chenavier-andre-gorz-fonder-l-ecologie-politique
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