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Les insectes à la croisée des disciplines
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“Pour que deux moi fassent un nous, il faut que les deux soient soi”

“Pour que deux moi fassent un nous, il faut que les deux soient soi” | EntomoScience | Scoop.it
Transcription de ma chronique pour l'émission 492 de Podcast Science enregistrée au Ground Control à l'occasion du Festival Double.Science Castor et Pollux, Luke et Leia ou encore

 

Double Je - Strange Stuff And Funky Things

Par taupo, jeudi 22 juin 2023

 

Extrait :

 

"Et puis il y a des manières exotiques de partager sa vie avec un autre de manière fusionnelle. Plus tôt je vous évoquais comment la détermination du sexe à la naissance pouvait être potentiellement imprévisible, même dans le cas de gémellité monozygote. Mais chez certaines autres espèces, la détermination peut être encore plus alambiquée car certains individus dit gynandromorphes, peuvent présenter un mélange de caractéristiques mâles et femelles.

 

Cas particulier de chimérisme, le gynandromorphisme porte bien son nom car son étymologie grecque se découpe en gynē (femelle), anēr (mâle), et morphē (forme). Les individus gynandromorphes sont un mélange de cellules qui définissent des régions mâles et femelles. Ce phénomène se déploie pendant le développement embryonnaire, durant certaines divisions cellulaires où les chromosomes sexuels sont répartis de manière chaotique, ce qui génère des chimères plus ou moins étendues. En effet, plus la division fautive a lieu tard, plus les gynandromorphes auront un aspect de mosaïque. Si la répartition de cellule mâle et femelle se réalise très tôt, vous aurez alors peut être l’opportunité de voir un individu complètement séparé en deux.

 

Biologiquement, le gynandromorphisme se manifeste donc chez des espèces où le sexe est essentiellement déterminé par des chromosomes sexuels, sans grand impact d’hormones. Vous l’aurez compris, ce n’est pas le cas de notre propre espèce.

 

Par contre, vous pourrez trouver de spectaculaires exemples de gynandromorphismes chez des crustacés (dont des homards qui paraissent mi-cuits car bleu d’un côté et marron de l’autre), mais aussis chez les araignées, les tiques, nombreux insectes, des lézards, des serpents ainsi que chez de nombreuses espèces d'oiseaux."

 

 

Références :
Fusco, G., & Minelli, A. (2023). Descriptive versus causal morphology : Gynandromorphism and intersexuality. Theory in Biosciences, 142(1), 1‑11. https://doi.org/10.1007/s12064-023-00385-1
Gabbett, M. T., Laporte, J., Sekar, R., Nandini, A., McGrath, P., Sapkota, Y., Jiang, P., Zhang, H., Burgess, T., Montgomery, G. W., Chiu, R., & Fisk, N. M. (2019). Molecular support for heterogonesis resulting in sesquizygotic twinning. New England Journal of Medicine, 380(9), 842‑849. https://doi.org/10.1056/NEJMoa1701313
Souter, V. L., Parisi, M. A., Nyholt, D. R., Kapur, R. P., Henders, A. K., Opheim, K. E., Gunther, D. F., Mitchell, M. E., Glass, I. A., & Montgomery, G. W. (2007). A case of true hermaphroditism reveals an unusual mechanism of twinning. Human Genetics, 121(2), 179‑185. https://doi.org/10.1007/s00439-006-0279-x
Wachtel, S. S., Somkuti, S. G., & Schinfeld, J. S. (2000). Monozygotic twins of opposite sex. Cytogenetics and Cell Genetics, 91(1‑4), 293‑295. https://doi.org/10.1159/000056859
Zech, N. H., Wisser, J., Natalucci, G., Riegel, M., Baumer, A., & Schinzel, A. (2008). Monochorionic-diamniotic twins discordant in gender from a naturally conceived pregnancy through postzygotic sex chromosome loss in a 47,XXY zygote. Prenatal Diagnosis, 28(8), 759‑763. https://doi.org/10.1002/pd.2031

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Au carrefour de deux changements de paradigmes dans le domaine de l’écologie et de l’évolution...

Au carrefour de deux changements de paradigmes dans le domaine de l’écologie et de l’évolution... | EntomoScience | Scoop.it
 ... qui questionnent de manière nouvelle la relation génotype-phénotype, sa dynamique, son déterminisme et son lien à l’environnement :

 

Par UMR CNRS 5558 Laboratoire de Biométrie et Biologie Évolutive - Département Génétique, Interactions et évolution des génomes (GINSENG)

 

"- Tout d’abord, l’individu est une chimère, un assemblage d’organismes (ou holobionte) et donc de génomes (ou hologénome). A une échelle plus fine, le génome est également composite, et comporte notamment un grand nombre de séquences comme les éléments transposables capables de se déplacer le long des chromosomes. Ces différents éléments génétiques interagissent, se co-transmettent en partie, mais ne sont pas soumis à des pressions sélectives totalement convergentes. Conflits et coopération co-existent et génèrent différents niveaux de sélection.

 

- Ensuite, l’étude de la relation génotype-phénotype a vu émerger la composante épigénétique. La régulation épigénétique opère de manière endogène sur l’expression génique, le contrôle des éléments transposables, ou encore l’accomplissement de fonctions clés comme par exemple la reprogrammation épigénétique des chromosomes paternels durant la fécondation. Les acteurs de cette régulation épigénétique sont également liés à l’environnement et peuvent jouer un rôle majeur dans la régulation de la plasticité phénotypique, permettant une réponse rapide des organismes à leur environnement.

Les projets développés au sein du département abordent ces questions au travers de trois axes de recherche.

AXE 1 - Dynamique évolutive de l’individu chimère
• Transmission verticale et horizontale de l’information génétique dans les communautés d’Arthropodes
• Adaptation, dérive et dynamique intraspécifique de l’individu chimère

AXE 2 - Analyse fonctionnelle de la relation génotype/phénotype
• Formation du zygote et interaction avec les éléments symbiotiques
• Mécanismes et évolution des phénotypes étendus
• Epigénétique et environnement

AXE 3 - Symbiose : du fondamental à l’opérationnel
• Emergence de la pathogénie
• Wolbachia et lutte anti-vectorielle
• Mise en place de la lutte autocide chez Drosophila suzukii

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Au-delà de l'organisme, l'holobionte | EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/p/4072752421/2016/12/13/au-dela-de-l-organisme-l-holobionte 13 December 2016, 00:31

 

→ 'holobionte' in EntomoScience | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/membracides/?&tag=holobionte

 

(6 scoops)

 

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(Ré)écouter : Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations

(Ré)écouter : Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations | EntomoScience | Scoop.it
Marc-André Selosse nous emmène dans un univers invisible et pourtant essentiel à la vie, celui des microbes.

 

Le temps d'un bivouac

mardi 10 juillet 2018

par Daniel Fiévet

 

 

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[Freaky Friday Parasite] Prodigieux Virus - Strange Stuff And Funky Things

[Freaky Friday Parasite] Prodigieux Virus - Strange Stuff And Funky Things | EntomoScience | Scoop.it
... Une question qu’on pose souvent concernant les virus, c’est celle de leur position dans l’arbre du vivant. D’emblée, ça semble une tâche bien ardue puisque la plupart des chercheurs ne sont pas d’accord pour considérer que les virus sont des organismes vivants. C’est une prudence qui peut se comprendre : vu qu’on se casse déjà le cul à tenter de classer le vivant (1, 2 & 3), autant ne pas y rajouter des trucs qui n’ont rien à voir comme des silex, des trombones ou le sécateur de votre voisin.

 

[Image] Rhizome du Vivant

 

"... Des gènes de mimivirus se groupent tantôt tout seuls, tantôt chez les eucaryotes, les eubactéries ou les archées. Selon certains, ces résultats montrent que les virus, et les mimivirus en particulier, sont les rois des voleurs de gènes. Le problème c’est que ces vols de gènes, ce qu’on appelle couramment des transferts horizontaux de gènes, laissent des traces qui s’effacent au fur et à mesure de l’évolution. Même si les virus évoluent vite, force est de constater que la plupart de ces transferts sont probablement très très vieux (on trouve des transferts horizontaux récents dans leur génome, mais ils sont facilement reconnaissables).

Alternativement, d’autres chercheurs proposent un autre angle d’approche pour expliquer ce bordel génétique : l’hybridation, et les transferts génétiques. Comme on l’a vu lors de l’interview de Marc-André Sélosse, les transferts de gènes et autres cochoncetés génétiques sont légions entre les 3 domaines du vivant. Du coup, face à la figure classique de l’arbre du vivant, ces chercheurs évoquent maintenant la possibilité de représenter les relations de parenté où les branches peuvent s’anastomoser comme un système de racine, ou comme les bras des cours d’eau près d’un delta : une sorte de rhizome du vivant, pour utiliser l’expression de Didier Raoult qui est le premier à avoir proposé ce scénario…"

(...)

 

___________________________________________________________________

POUR EN SAVOIR PLUS :

→ Et si Darwin s'était trompé... - Le Point
https://www.lepoint.fr/debats/et-si-darwin-s-etait-trompe-12-12-2011-1406407_2.php

 

C'est l'un des plus grands chercheurs français en microbiologie. Le professeur Didier Raoult dirige l'unité de recherche en maladies infectieuses et tropicales émergentes à la faculté de médecine de Marseille. On lui doit des découvertes fondamentales comme celle des virus géants et peut-être même d'une nouvelle forme de vie. Dans son dernier livre, Dépasser Darwin (Plon), Didier Raoult explique pourquoi le darwinisme, érigé en dogme, est en train de voler en éclats.

 

Le Point : Vous racontez que, dans leurs laboratoires, les chercheurs en biologie sont en train de révolutionner la vision du monde. Aujourd'hui, Copernic n'a pas l'oeil collé à une lunette astronomique, mais à un microscope électronique ?

 

Didier Raoult : Quand Copernic puis Galilée affirment que la Terre tourne autour du Soleil, c'est la façon dont nous avons ordonnancé le monde dans nos têtes qui vole en éclats. L'homme n'est plus au sommet de la création, le centre d'un univers immuable. Avec la révolution génomique, nous vivons les débuts de la biologie. On découvre que l'homme est un écosystème à lui tout seul, un monde dans lequel cohabitent des millions de micro-organismes. Cet écosystème ambulant évolue dans d'autres écosystèmes qu'il modifie et qui le modifient. Tous les êtres vivants passent leur temps à s'échanger des gènes. Pas uniquement par la reproduction, mais aussi par les virus et les bactéries. Le monde du vivant est une immense orgie collective. On sait aujourd'hui que 8 % de l'ADN humain est constitué de vestiges de gènes qui nous ont été transmis par des virus.

 

C'est pourquoi vous dites que l'homme est une "chimère" ?

 

Pendant longtemps, on a pensé que nous descendions d'un ancêtre commun : le Sapiens. En mai 2010, coup de théâtre : les résultats d'une analyse de l'ADN prélevé sur des os de néandertaliens ont révélé que 1 à 4 % de nos gènes viennent de Neandertal. Que cela nous plaise ou non, nous sommes apparentés à ce lourdaud, et non pas uniquement à Sapiens"l'intello". Les deux se sont rencontrés et métissés. L'arbre généalogique de l'espèce humaine est anti-darwinien parce que notre ancêtre est tout à la fois Sapiens, néandertalien, une bactérie et un virus !

 

Vous avez récemment affirmé que quatre formes de vie, et non pas trois comme il a toujours été admis, sont apparues il y a plus d'un milliard d'années. De quoi mettre en ébullition les spécialistes de l'évolution !

 

Le virus géant mimivirus que mon équipe a découvert en 2003, et dont nous avons décrypté le génome, me permet d'émettre l'hypothèse selon laquelle, à côté des trois grandes formes de vie acceptées - bactéries, eucaryotes et Archaea -, il en existerait une quatrième : celle des grands virus à ADN. Mimivirus en fait partie, tout comme trois autres virus dont nous avons aussi révélé l'existence. Ce monde de virus géants constitue un quatrième groupe entièrement parasitaire, distinct des trois autres. Cela suscite un large débat chez les scientifiques. Ce n'est pourtant qu'une étape dans la remise en question nécessaire du classement darwinien du vivant. Les virus en sont aujourd'hui exclus, alors que ce sont les entités biologiques les plus abondantes et la source de plus de la moitié des gènes de l'univers connu !

 

D'après vous, il faudrait abattre l'"arbre de Darwin" ?

 

L'arbre darwinien n'existe pas. C'est un fantasme. L'idée du tronc commun avec les espèces qui divergent comme des branches est un non-sens. Un arbre de la vie, pourquoi pas, mais alors planté la tête en bas, les racines en l'air ! Si les espèces s'étaient définitivement séparées il y a des millions d'années, il n'y aurait en fait plus d'espèces vivantes sur la planète. Chacune aurait dégénéré dans son coin faute d'avoir pu suffisamment renouveler son patrimoine génétique. Pour survivre, il faut savoir s'encombrer de gènes inutiles. Ne pas être économe.

(...)

                  

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Evolution et chimères, interview du Professeur Selosse pour Podcast Science

Evolution et chimères, interview du Professeur Selosse pour Podcast Science | EntomoScience | Scoop.it
Et voilà, l'émission annoncée la semaine dernière, l'interview du Pr. Selosse sur les chimères, est en ligne sur Podcast Science: Pour vous aider à suivre, voici tout d'abord les
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La génétique hors norme des super-vecteurs africains du paludisme

La génétique hors norme des super-vecteurs africains du paludisme | EntomoScience | Scoop.it

La biologie de l’évolution révèle comment la formidable diversité génétique des moustiques africains, alliée à une capacité d’hybridation entre espèces, a favorisé leur rôle délétère dans la transmission du paludisme.

 

IRD le Mag', 17.12.2020

 

Introgression en bonus

En plus de la considérable variété de leur génome, Anopheles gambiae et Anopheles funestus disposent d’un vrai bonus : du matériel génétique venu d’autres espèces de leurs complexes respectifs.

 

 

L’étude a révélé que c’est un trait commun à ces espèces qui sont devenues des vecteurs majeurs du paludisme, et cela pourrait donc aussi expliquer leur particulière compétence en la matière : ils ont reçu et continuent potentiellement de recevoir des variants d’autres espèces qui ne sont, elles, pas nécessairement vectrices du paludisme chez l’Homme. « Cette introgression démultiplie encore les ressources génétiques à disposition des mécanismes de sélection pour s’adapter à des environnements très variés, estime le scientifique. Elle pourrait leur permettre de composer avec les changements des conditions environnementales, de s’accommoder aux évolutions du comportement humain, comme l’introduction de l’agriculture ou la sédentarisation des populations, voire de développer les résistances qu’on connait aux molécules insecticides utilisées dans la lutte anti-vectorielle. »

 

L’échange interspécifique de matériel génétique pose aussi des questions s’agissant de la nouvelle technique, très en vogue pour contrôler les vecteurs, de la stérilisation des populations naturelles par forçage génétique  (en anglais, gene drive). Restera-t-elle efficace si des variants issus d’espèces non-ciblées viennent compenser les modifications artificielles, et qu’en serait-il si les modifications s’échappaient à la faveur d’introgressions vers les espèces tierces de leur complexe?  « Il est donc indispensable d’étudier aussi les espèces de moustique considérées comme des vecteurs mineurs ou non-vectrices apparentées aux principaux vecteurs. Elles détiennent peut-être dans leur génome les armes qu’utiliseront demain les vecteurs majeurs du paludisme », conclut Michael Fontaine."

 

[Image] L'introgression, échange interspécifique de matériel génétique

 

Les anophèles vecteurs du paludisme reçoivent et transmettent du matériel génétique d'autres espèces de moustiques, vectrices ou non. Démultipliant leurs capacités d'adaptation, cette hybridation interspécifique favorise les résistances aux insecticides. Crédit : Sabrina Toscano - IRD

 

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Rescoopé d'EntomoNews :
 
"L'évolution réticulée marque l’origine d’un vecteur majeur du paludisme" - De lemag.ird.fr - Aujourd'hui, 17:47
 
Bernadette Cassel's insight:
 
 
 
(6 scoops)
Bernadette Cassel's curator insight, December 24, 2020 11:47 AM

 

L'évolution réticulée, ou évolution du réseau, décrit l'origine d'une lignée par la fusion partielle de deux lignées ancêtres, conduisant à des relations mieux décrites par un réseau phylogénétique qu'un arbre bifurquant.  

Traduit de l'anglais - Wikipédia (anglais)

 

L'évolution réticulée (qui résulte de l'hybridation interspécifique) et la polyploïdie (qui résulte de la duplication du génome entier) sont aujourd'hui reconnues comme des processus majeurs de l'évolution des espèces, augmentant de façon significative la diversité à différents niveaux (moléculaire, phénotypique et spécifique) et l'adaptation.

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L'homme comme chimère et comme écosystème - Vidéo

Nous ne sommes pas seuls : dans notre corps cohabitent des millions de micro-organismes, et notre génome intègre des gènes provenant d'autres espèces. En quoi cela renouvelle-t-il notre compréhension de l'évolution ? Didier Raoult, professeur de microbiologie, faculté de médecine de Marseille, directeur de l’Unité de recherche en maladies infectieuses et tropicales émergentes.

 

Janvier 2013

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

L’autre en nous
https://www.franceculture.fr/conferences/universcience/lautre-en-nous

 

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Place aux microbes !

Place aux microbes ! | EntomoScience | Scoop.it
Les plantes, les animaux, les humains en bonne santé baignent dans un monde microbien. C’est ce que va nous expliquer Marc-André Sélosse, professeur au Muséum d'histoire naturelle, auteur de "Jamais seul. Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations" (Actes [...]

 

 

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Retranscription : Evolution et chimères, interview du Professeur Selosse pour Podcast Science - Strange Stuff And Funky Things

Retranscription : Evolution et chimères, interview du Professeur Selosse pour Podcast Science - Strange Stuff And Funky Things | EntomoScience | Scoop.it
Grâce au fantastique travail de Romain Domart et Johan Mazoyer, l'interview du Pr. Selosse est retranscrite et publiée simultanément ici et sur Podcast Science! Bonne lecture!
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