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François Guéry : La loi du plus faible. La nature n'est pas darwinienne

François Guéry : La loi du plus faible. La nature n'est pas darwinienne | EntomoScience | Scoop.it
 Cerf - Février 2023 Quel message la nature nous livre-t-elle ? La force s'impose-t-elle automatiquement ? La théorie de l'évolution

 

Quel message la nature nous livre-t-elle ? La force s'impose-t-elle automatiquement ? La théorie de l'évolution, trahie par le darwinisme social, répond-elle suffisamment aux problèmes éthiques de notre temps ? Finalement, la raison du plus fort est-elle toujours la meilleure ?
 
Le préjugé est tenace : les plus forts feraient la loi. La nature le dément pourtant : les plus faibles, à l'exemple de l'enfant à naître, sont l'objet d'une protection remarquable dès leur conception et bénéficient génétiquement de pouvoirs de survie considérables.
Dans cet ouvrage, François Guery rétablit une vérité : la loi du plus faible. Il entreprend de réécrire l'histoire de la vie évoluée, en nuançant les apports du darwinisme à l'éthique. Il expose en profondeur l'erreur de ces idéologies qui tournent le dos à la notion de transmission intergénérationnelle.
Un grand livre d'éthique qui renouvelle les débats de notre époque sur l'identité, la transmission et le droit du vivant à vivre et à s'imposer par une force qui lui est propre.
 
Doyen de la Faculté de philosophie de l'université Jean-Moulin Lyon 3, professeur émérite, ancien producteur des " Vendredis de la philosophie " sur France Culture, François Guery est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Le corps productif , La société industrielle et ses ennemis et Archéologie du nihilisme.

Via dm
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Darwin n'explique pas tout... - Émission "CQFD" : une nouvelle étude sur les mécanismes de la biodiversité

Darwin n'explique pas tout... - Émission "CQFD" : une nouvelle étude sur les mécanismes de la biodiversité | EntomoScience | Scoop.it
La théorie pour expliquer la diversité du vivant par un compromis entre deux types d'espèces, les grappilleurs et les exploiteurs, est remise en cause par des scientifiques de l'Université de Genève et de l'Université technique du Danemark, qui ont récemment publié une nouvelle étude sur le sujet.

 

Institut des Sciences de l'Environnement - UNIGE, 23.09.2020

 

Martin Schlaepfer, chercheur à l'Institut des sciences de l'environnement, a été interviewé dans l'émission radiophonique "CQFD" de la Radio Télévision Suisse, diffusée le 22 septembre et accessible sur le site web Play RTS.

 

[via] ISE sur Twitter, 25.09.2020 :

"Darwin n'explique pas tout...Notre collègue @mas5050 sur la diversité du vivant https://t.co/LrLo7KhcX9 #biodiversité"

https://twitter.com/unige_ise/status/1309402265699184642

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Scoop en relation :

 

L’hypothèse expliquant la biodiversité remise en cause - De www.unige.ch - Aujourd'hui, 12:04

 

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[Freaky Friday Parasite] Prodigieux Virus - Strange Stuff And Funky Things

[Freaky Friday Parasite] Prodigieux Virus - Strange Stuff And Funky Things | EntomoScience | Scoop.it
... Une question qu’on pose souvent concernant les virus, c’est celle de leur position dans l’arbre du vivant. D’emblée, ça semble une tâche bien ardue puisque la plupart des chercheurs ne sont pas d’accord pour considérer que les virus sont des organismes vivants. C’est une prudence qui peut se comprendre : vu qu’on se casse déjà le cul à tenter de classer le vivant (1, 2 & 3), autant ne pas y rajouter des trucs qui n’ont rien à voir comme des silex, des trombones ou le sécateur de votre voisin.

 

[Image] Rhizome du Vivant

 

"... Des gènes de mimivirus se groupent tantôt tout seuls, tantôt chez les eucaryotes, les eubactéries ou les archées. Selon certains, ces résultats montrent que les virus, et les mimivirus en particulier, sont les rois des voleurs de gènes. Le problème c’est que ces vols de gènes, ce qu’on appelle couramment des transferts horizontaux de gènes, laissent des traces qui s’effacent au fur et à mesure de l’évolution. Même si les virus évoluent vite, force est de constater que la plupart de ces transferts sont probablement très très vieux (on trouve des transferts horizontaux récents dans leur génome, mais ils sont facilement reconnaissables).

Alternativement, d’autres chercheurs proposent un autre angle d’approche pour expliquer ce bordel génétique : l’hybridation, et les transferts génétiques. Comme on l’a vu lors de l’interview de Marc-André Sélosse, les transferts de gènes et autres cochoncetés génétiques sont légions entre les 3 domaines du vivant. Du coup, face à la figure classique de l’arbre du vivant, ces chercheurs évoquent maintenant la possibilité de représenter les relations de parenté où les branches peuvent s’anastomoser comme un système de racine, ou comme les bras des cours d’eau près d’un delta : une sorte de rhizome du vivant, pour utiliser l’expression de Didier Raoult qui est le premier à avoir proposé ce scénario…"

(...)

 

___________________________________________________________________

POUR EN SAVOIR PLUS :

→ Et si Darwin s'était trompé... - Le Point
https://www.lepoint.fr/debats/et-si-darwin-s-etait-trompe-12-12-2011-1406407_2.php

 

C'est l'un des plus grands chercheurs français en microbiologie. Le professeur Didier Raoult dirige l'unité de recherche en maladies infectieuses et tropicales émergentes à la faculté de médecine de Marseille. On lui doit des découvertes fondamentales comme celle des virus géants et peut-être même d'une nouvelle forme de vie. Dans son dernier livre, Dépasser Darwin (Plon), Didier Raoult explique pourquoi le darwinisme, érigé en dogme, est en train de voler en éclats.

 

Le Point : Vous racontez que, dans leurs laboratoires, les chercheurs en biologie sont en train de révolutionner la vision du monde. Aujourd'hui, Copernic n'a pas l'oeil collé à une lunette astronomique, mais à un microscope électronique ?

 

Didier Raoult : Quand Copernic puis Galilée affirment que la Terre tourne autour du Soleil, c'est la façon dont nous avons ordonnancé le monde dans nos têtes qui vole en éclats. L'homme n'est plus au sommet de la création, le centre d'un univers immuable. Avec la révolution génomique, nous vivons les débuts de la biologie. On découvre que l'homme est un écosystème à lui tout seul, un monde dans lequel cohabitent des millions de micro-organismes. Cet écosystème ambulant évolue dans d'autres écosystèmes qu'il modifie et qui le modifient. Tous les êtres vivants passent leur temps à s'échanger des gènes. Pas uniquement par la reproduction, mais aussi par les virus et les bactéries. Le monde du vivant est une immense orgie collective. On sait aujourd'hui que 8 % de l'ADN humain est constitué de vestiges de gènes qui nous ont été transmis par des virus.

 

C'est pourquoi vous dites que l'homme est une "chimère" ?

 

Pendant longtemps, on a pensé que nous descendions d'un ancêtre commun : le Sapiens. En mai 2010, coup de théâtre : les résultats d'une analyse de l'ADN prélevé sur des os de néandertaliens ont révélé que 1 à 4 % de nos gènes viennent de Neandertal. Que cela nous plaise ou non, nous sommes apparentés à ce lourdaud, et non pas uniquement à Sapiens"l'intello". Les deux se sont rencontrés et métissés. L'arbre généalogique de l'espèce humaine est anti-darwinien parce que notre ancêtre est tout à la fois Sapiens, néandertalien, une bactérie et un virus !

 

Vous avez récemment affirmé que quatre formes de vie, et non pas trois comme il a toujours été admis, sont apparues il y a plus d'un milliard d'années. De quoi mettre en ébullition les spécialistes de l'évolution !

 

Le virus géant mimivirus que mon équipe a découvert en 2003, et dont nous avons décrypté le génome, me permet d'émettre l'hypothèse selon laquelle, à côté des trois grandes formes de vie acceptées - bactéries, eucaryotes et Archaea -, il en existerait une quatrième : celle des grands virus à ADN. Mimivirus en fait partie, tout comme trois autres virus dont nous avons aussi révélé l'existence. Ce monde de virus géants constitue un quatrième groupe entièrement parasitaire, distinct des trois autres. Cela suscite un large débat chez les scientifiques. Ce n'est pourtant qu'une étape dans la remise en question nécessaire du classement darwinien du vivant. Les virus en sont aujourd'hui exclus, alors que ce sont les entités biologiques les plus abondantes et la source de plus de la moitié des gènes de l'univers connu !

 

D'après vous, il faudrait abattre l'"arbre de Darwin" ?

 

L'arbre darwinien n'existe pas. C'est un fantasme. L'idée du tronc commun avec les espèces qui divergent comme des branches est un non-sens. Un arbre de la vie, pourquoi pas, mais alors planté la tête en bas, les racines en l'air ! Si les espèces s'étaient définitivement séparées il y a des millions d'années, il n'y aurait en fait plus d'espèces vivantes sur la planète. Chacune aurait dégénéré dans son coin faute d'avoir pu suffisamment renouveler son patrimoine génétique. Pour survivre, il faut savoir s'encombrer de gènes inutiles. Ne pas être économe.

(...)

                  

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Christian Sachse : Philosophie de la biologie. Enjeux et perspectives

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Cet ouvrage propose un panorama complet des débats contemporains en philosophie de la biologie. Il consacre une large place à la présentation des principes fondateurs de la théorie de l'évolution et des principaux concepts et lois génétiques, ainsi qu'à l'examen des questions posées par la sélection naturelle comme par la notion de fitness et l'unité de sélection. L'auteur discute en ces pages la définition du vivant et la notion de fonction biologique, et développe notamment une conception causale et mécaniste des processus biologiques dans une perspective réductionniste originale.

 

Les Livres de Philosophie, 25.09.2020

 

"Clair et didactique, cet ouvrage résume systématiquement l'état actuel des connaissances, présente les différents concepts et positions, propose une évaluation des résultats et montre que les questions ouvertes dépassent largement le seul cadre de la biologie. Il vise ainsi à contribuer au développement d'une philosophie de la biologie nouvelle, en lien étroit avec la philosophie des sciences dans son ensemble."

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Des créationnistes contre la science : la situation en France

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Dans un premier article, nous évoquions les difficultés liées à la formation des enseignants pour une bonne transmission des savoirs relatifs à la théorie de l'évolution. Il existe hélas une autre difficulté de terrain, lié celle-ci aux créationnismes. Le créationnisme d’obédience chrétienne est devenu moins audible, notamment depuis que Jean-Paul II a écrit que « de nouvelles connaissances conduisent à reconnaître dans la théorie de l’évolution plus qu’une hypothèse », suivi en cela par le pape François en 2014 : « l'évolution dans la nature n'est pas incompatible avec la notion de création ». Même si ces positions sont peu clivantes, l’impact de préjugés chrétiens persiste sous des formes plus ou moins visibles, et il est extrêmement difficile à la science de s’en émanciper totalement.

Dans un but affiché d’aide au développement du dialogue entre science et religion, des associations ou fondations soutiennent des scientifiques créationnistes ou développant des points de vue quelque peu marginaux. Ainsi Anne Dambricourt-Malassé a-t-elle vu ses idées anti-darwiniennes diffusées par une autoproclamée « Université Interdisciplinaire de Paris ». De façon plus subtile, mais pour des millions de dollars, la riche fondation Templeton finance des recherches variées, avec un affichage de valeurs morales positives et de dialogue qu’on a du mal à critiquer. Au delà des objections « chrétiennes » au darwinisme, cet ancrage des projets financés par la fondation Templeton dans une moralité positive illustre combien le darwinisme est source d'inconfort pour toute personne qui souhaite naturellement que la vie humaine ait un sens. Ainsi peut-on comprendre le financement des travaux sur l’altruisme de Martin Nowak, aux positions un peu décalées dans ce champ de recherche.

(...)

 

Par Marc-André Selosse et Bernard Godelle. The Conversation, 09.02.2017

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À (re)lire :
  • Enseigner la théorie de l'évolution en France : aller au-delà des voeux pieux - From theconversation.com - February 8, 8:02 PM
 
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