Nice #infographic about #futureofmoney you can get a glance of how much is happening in the field. Still money and #cashless means just that -no cash- yet...its movement towards changing rules.
Existe-t-il un système d'esclavage dans le monde actuel ?
Définition : L'esclavage, c'est quand un être humain a le droit de vie ou de mort sur un autre être humain, alors nommé "esclave", et que l'esclave ne peut pas s'échapper sous peine de mort.
Nous allons démontrer que ces conditions existent aujourd'hui, et que l'instrument de cet esclavage n'est pas le fouet ni le fusil, mais la monnaie. Les "maîtres" sont les détenteurs du pouvoir monétaire. Les "esclaves" sont tous les autres
Bitcoin et la plupart des autres monnaies qui en sont dérivées sont fondées sur le concept du minage. Pour miner de telle monnaies, il faut de grosses puissances de calcul et de grosses dépenses énergétiques. Par principe, les premiers entrant raflent la mise et les suivants n'ont que des miettes payées au prix fort. C'est typique d'un processus de spéculation en forme de pyramide de Ponzi qui aboutit invariablement à un crack.
Cependant, Bitcoin est très intéressant sur le plan technique car c'est la première démonstration à l'échelle planétaire de la faisabilité de ce type de monnaies et surtout du type de transfert monétaire qu'elles permettent. Il ne faut donc pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Il faut aussi préciser que la plupart des gens qui se prêtent à cette expérience sont de bonne foi.
Il existe une alternative à Bitcoin qui est née en France et qui est développée maintenant par une équipe internationale de développeurs indépendants : "Open UDC" pour "Open Universal Dividend Currency".
Il s'agit moins d'une monnaie que d'un protocole de création monétaire qui garantit à chaque membre de la communauté, passé et futur, le versement régulier et automatique d'un certain montant de monnaie, ceci tout en contrôlant la masse monétaire globale de manière décentralisée afin que sa croissance ne dépasse pas un certain pourcentage calculé sur l''espérance de vie moyenne des membre de ladite communauté.
Les bases théoriques de ce calcul ont été établies par l'ingénieur Stéphane Laborde dans la "Théorie Relative de la Monnaie". La TRM prolonge les travaux de l'économiste Yoland Bresson. Yoland Bresson a d'ailleurs préfacé la TRM.
La BCE serait bien inspirée de réfléchir à une réponse appropriée, d'une part à l'invasion des crypto-monnaies, d'autre part à sa perte de légitimité en tant que garant d'un Euro asservi aux marchés qui n'ont aucun souci de l'Europe sociale et de son unité politique.
Sur ce second point, Philippe Van Parijs (Université de Louvain et Oxford University) a fait récemment la proposition d'un "Euro Dividende" qui redonnerait à l'Europe un début de légitimité.
Pour le moment, les instances politiques européennes font la sourde oreille à Van Parijs et regardent passer le train de Bitcoin sans même savoir qu'il existe l'alternative signalée plus haut...
On l'a vu avec l'accueil relativement positif que l'Elysée a fait la proposition d' Euro-Franc de Yoland Bresson, les instances politiques à toutes les échelles sont de plus en plus sensibles à l'idée d'une forme de Quantitative Easing qui déverserait la monnaie sur la population à la manière d'un hélicoptére. C'est d'ailleurs ce que pratique de plus en plus la Banque Mondiale dans les zones en crise aiguë (Direct Cash Transfert).
A mes yeux, cette politique n'est qu'une rustine sur un système globalement défaillant. En revanche la TRM apporte une conceptualisation qui permettrait de donner une légitimité et une durabilité au dividende monétaire, et OpenUDC un modus operandi.
Christophe CESETTI's insight:
une forme d'édito qui pose les éléments de réflexion
Une étude de 2009 dirigée par l’économiste Jonathan Murdoch doinne une vision très concrète et très fouillée de la vie quotidienne des ménages les plus pauvres du monde.
Ayant suivi et analysé pendant cinq ans plus de 250 foyers de précaires, (qui gagnent moins de 2$ par jour, seuil de pauvreté fixé par la Banque mondiale) en Inde, au Bengladesh et en Afrique du Sud, ces économistes décrivent pour la première fois l’usage que font ces gens du rare argent dont ils disposent.
Le résultat est édifiant : Les très pauvres vivent dans l’économie monétaire, avec autant de sophistication que les riches. Aucun d’entre eux n’est chômeur. Les très pauvres font un usage très sophistiquée du peu d’argent dont ils disposent.
Il leur faut transformer leurs revenus irréguliers en un flux continu de ressources afin de subvenir à leurs besoins quotidiens : en moyenne, un foyer très pauvre recoure à une dizaine de différents instruments financiers par an.
Christophe CESETTI's insight:
quand je n'ai pas accès facilement à de la monnaie conventionnelle, mon cerveau se libère et mon imagination m'aide à trouver d'autres ressources :
• troc
• don
• sobriété heureuse • zone de gratuité
• prêts
• location
• consommation collaborative
• récupération
• réutilisation
• rénovation
• monnaie citoyenne
• banque du temps...
LA RICHESSE EST AILLEURS
un autre article "Les problèmes financiers empêchent de réfléchir" http://sco.lt/50svzd
Mais que se passe-t-il ? Voici que notre Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), vient en catimini, il y a quelques jours, de donner à un pays de la zone euro le droit de battre lui-même monnaie. Et qui plus est de façon quasi « illimitée » (le mot à la mode pour la finance internationale).
• un signe plutôt positif ?
- Paul Krugman, prix Nobel : « La France a de nouveau sa propre monnaie. »
- L’éditorialiste nobelisé du New York Times : enfin un retour aux monnaies nationales dans l’Union européenne !
> commentaire > Sauf que, toujours en euros, pas dans tous les pays membres...
- les Nouvelles économiques allemandes : « Cette action doit empêcher qu’une banque française ne s’écroule. » Une banque française serait particulièrement dans le collimateur, forcément une des trois banques françaises systémiques (BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole), avec mention particulière pour le Crédit agricole (qui a terminé l’année 2012 dans le rouge).
• Y voir un camouflet ?
- « les tenants de la sortie de l’euro » : « Leur principal argument [celui des europhobes, ndlr] s’effondre : la BCE se comporte comme la BdF [Banque de France] et on peut maintenant jouer sur la monnaie sans qu’en plus cela entraine forcément une dévaluation. »
>commentaire > donner tout pouvoir monétaire apparent à un pays membre contredit sérieusement les règlements européens. Et si une institution comme la BCE viole ainsi ses propres prérogatives, c’est qu’il y a forcément anguille tortueuse sous roche.
- L’offense du Sud à l’Allemagne : en Allemagne, c’est ce qu’insinuent méchamment et sans détour nos DWN qui dénoncent un complot (contraint et forcé par leur triste état) des pays éclopés du Sud contre l’impuissante Allemagne :
« Il se développe en France, sous les radars, une gigantesque bulle financière. L’Allemagne doit, impuissante, assister à ce qui se produit. Le chef de la Bundesbank, Jens Weidmann, peut tenir à ce sujet des prêches dominicaux. C’est tout. Cette action montre que la fraction Sud, dans les coulisses de la BCE a déjà largement pris le contrôle sur la structure de l’Europe. »
>commentaire > Autrement dit, dans le sauve-qui-peut général, un meurtrier coup de canif vient d’être porté à l’intégrité de la monnaie unique. Mais chut, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes européens unis possible. Et qui diantre ose ici parler de fébrilité et de panique ambiantes ?
Sauf, que les billets qui autrefois vous donnaient droit à une fraction de tout l'or préservé dans les coffres des banques, aujourd'hui ne représente qu'un certain montant formé de 0 et de 1 sur des disques durs.
Lorsque vous prélevé 100 EUR à l'automate, vous matérialisez sont équivalent numérique qui est sur votre compte en banque, le nombre 100 (en binaire: 1100100) est alors débité de votre compte.
Dant l'autre sens, si vous versé un billet de 100EUR dans l'automate... Vous dématérialisé ce billet pour ajouter 100 sur votre compte en banque.
De nos jours seul 5% de la masse monétaire est matérialisé sous forme de billets et de pièces. Le reste ce sont des 0 et des 1 maintenu dans la mémoire de gigantesque ordinateurs... Finalement, La seule différence entre l'euro et les monnaies virtuelles comme le Bitcoin, LiteCoin, XRP (Ripple), etc..., c'est que l'euro peut prendre la forme d'un billet d'une pièce, alors que le Bitcoin à priori n'a que la forme numérique.
Infographics on the distribution of wealth in America, highlighting both the inequality and the difference between our perception of inequality and the actual numbers. The reality is often not what we think it is.
La monnaie n'est plus adaptée à une économie de plus en plus immatérielle. Créée à une époque où l'économie n'était que matérielle et physique, elle n'est plus à même d'être un vecteur d'échange efficace dans notre société, d'où d'ailleurs une part des dérives de notre temps : crises économiques et crise environnementales.
(...)
Sur le papier, cette proposition semble séduisante. Il faudrait maintenant la partager et la tester. Un modèle informatique, un jeu multijoueurs sur les réseaux sociaux pourraient être une bonne façon de populariser l’idée et d’évaluer sa faisabilité.
Christophe CESETTI's insight:
J'aime beaucoup la fin : en effet, arrêtons de faire des études qui se rajoutent aux autres études, histoire de se rassurer. Lançons-nous dans l'expérimentation in vivo, in situs, ad hoc... les serious game (ou gamification) et SURTOUT n'oublions pas les mesures d'impact sociaux et environnementaux. Tous les projets d'innovation sociale (monnaies citoyennes notamment) en cours ont besoin de mesurer ces impacts mais n'en ont pas les moyens (humains, techniques, temps , euro...).
"L’idée de monnaie complémentaire peut surprendre. Pourtant ce fut une pratique courante tout au long de l’histoire. […]
C’est la recherche de monopolisation du pouvoir qui a conduit à l’abandon de la multiplicité des monnaies, jusqu’à la première grande crise de 1929. C’est à cette époque, au cœur de la crise, qu’est réapparu l’usage de monnaies complémentaires, lorsque la monnaie nationale se faisait trop rare.
(P Derudder, Guide de mise en œuvre d’une monnaie complémentaire locale)"
Bernard Lietaer a derrière lui trente ans d’expériences professionnelles : haut fonctionnaire de banque centrale, Président du système de payement électronique de Belgique, et directeur général de fonds monétaires ; consultant auprès de firmes multinationales, mais aussi de pays en développement ; professeur de finance internationale à l’Université de Louvain, avant de devenir le plus haut dirigeant en charge des services d’organisation et d’informatique de la Banque Centrale de Belgique.
Son premier projet, en cette fonction, a été la conception et l'implantation de l'ECU, le système de convergence vers la monnaie unique européenne.
Pour l’autre côté du miroir, il a aidé des pays en développement d’Amérique latine à améliorer la solidité de leurs monnaies.
Il est l'auteur de « Au Cœur de la Monnaie » et « Monnaies Régionales : De nouvelles voies vers une prospérité durable ».
La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour.
Comment associer économie et coopération ? Faut-il seulement associer "collaboratif" et "bénévole" ? Quel modèle économique adopter pour qu’un projet collaboratif soient viable ?
Pour une monnaie nationale complémentaire. Relevons les défis humains et écologiques "Nous vivons un des changements des plus fondamentaux de l'histoire: la transformation du système de croyance de la société ...
"Il existe de nombreuses manières d'organiser un système bancaire, celle que nous utilisons aujourd'hui est la pire de toutes."
Mervin King, gouverneur de la Banque d'Angleterre du 1er juillet 2003 au 1er juillet 2013
La Banque Centrale d'Angleterre, dans son dernier bulletin sorti le 14 mars 2014, démonte consciencieusement les idées fausses qui sont encore largement enseignées dans de nombreux cours d'économie à propos de la monnaie, et les remplace par une description complète de la réalité des faits.
Alors que le concept de revenu universel ou "de base" fait progressivement des émules, certain(e)s décident d'aller encore plus loin et de vivre volontairement sans argent. Pourquoi ? Comment ? Réponses avec cinq parcours de vie en France comme à l'étranger.
• Heidemarie Schwermer, vit sans argent depuis 17 ans
• Daniel Suelo, vit sans argent depuis près de 14 ans
• Elf Pavlik, vit sans argent depuis cinq ans
• En Angleterre, Mark Boyle a vécu deux ans sans argent
• En France, Benjamin Lesage vit sans argent depuis 3 ans
Son histoire de la dette est un best-seller aux Etats-Unis. Et pour cause : l'anthropologue David Graeber y milite pour qu'on efface l'ardoise. Fiche de lecture.
1. Il faudrait un jubilé tous les sept ans pour effacer l’ardoise
2. Quand on déguise la baston en morale, ça donne la dette
3. Parfois la dette permet de se faire des amis
4. La monnaie a besoin de guerres et d’esclaves
5. Dieu sort du flanc du pèze
6. Le troc originel, c’est de la branlette d’économiste
Ces monnaies, qui se veulent être complémentaires à l’euro, sont indépendantes de la Banque centrale et mises en place par des acteurs locaux (associations, communes…). Elles ne sont destinées à n’être échangées que sur une zone géographique restreinte, au niveau d’une ville par exemple et peuvent prendre des formes matérielles (billets ou pièces), mais aussi électroniques (carte à puce par exemple).
(...)
Dès lors qu’un établissement de crédit intervient dans un système de monnaie locale, comme cela est le cas pour Nantes, on peut réfléchir aux applications et opportunités qui en découlent. Dans l’hypothèse d’un modèle relativement « évolué », la banque pourrait envisager cette activité comme un nouveau moyen de paiement, avec une prise de position sur la chaîne de valeur et un modèle économique à la clef.
Christophe CESETTI's insight:
Bernard LIETAER dans son livre blanc "Toutes les options pour gérer une crise systémique bancaire" nous offre une analyse percutante, "out of the box" et surtout fait la promotion des monnaies régionales auprès des banques (p.30 "6.5 Réponse à quelques objections") le pdf du livre ici http://ow.ly/d/18Wi
par Guy Valette blog "la science du partage" Blog Le Monde
La lecture des livres "Argent , dettes et banques- Comment sortir de la crise" d'André-Jacques Holbecq et "Les secrets de la monnaie" de Gérard Foucher et des blogs de Paul Jorion et de postjorion. m' ont donné les éléments pour écrire ce billet; je les remercie de leur clairvoyance.
Lorsque nous achetons un véhicule automobile à crédit, une maison individuelle, où lorsque nous mangeons des lasagnes de cheval nous consommons de l'intérêt sans le savoir; par nos impôts nous ne faisons que contribuer à payer les intérêts que l'état doit aux banques. Bref comme les subprimes en 2007, de l'intérêt il y en a de partout et nous passons une bonne partie de notre temps à travailler pour payer ces satanés intérêts qui tout en étant discrets nous plument consciencieusement.
Christophe CESETTI's insight:
j'aime bien le mot de la fin : "En attendant ne soyons pas dupes ; continuons à nous informer et à nous instruire."
La crise systémique, économique, géopolitique, énergétique et alimentaire qui a pris une nouvelle tournure avec les émeutes au proche et moyen Orient, ainsi qu’avec l’accident de Fukushima, demande d’urgence bien plus que des mesures correctives.
Depuis plus de vingt ans déjà, le Réseau Financement Alternatif, fort de plus de 90 membres issus du monde associatif et institutionnel, applique sa devise « ensemble, changeons la finance » afin de contribuer à une société plus juste et plus responsable.
Tout se monnaie. Ce n'est pas nouveau. Ce qui l'est, c'est la façon dont ça se fait.
L'argent est devenu synonyme de pouvoir et d'exclusion. Pendant qu'il se concentre dans les mains de quelques-uns, il se raréfie pour une majorité. Il n'est plus palpable pour grand-monde.
Il n'est d'ailleurs plus argent, mais bien papier (billets), cuivre (pièces), écriture électronique, carte magnétique… La monnaie n'est plus tant un outil d'échange qu'un outil de paris, à la hausse comme à la baisse. Comment un tel glissement a-t-il pu s'opérer ? Qui crée la monnaie aujourd'hui ? Les banques ? Les États ? Les citoyens ?
Parallèlement à la monnaie dominante se développent des monnaies complémentaires. Elles ne remplacent pas le système actuel, mais offrent des alternatives. Qu'elles soient commerciales, citoyennes ou publiques, elles tentent de recréer du lien et de dynamiser les échanges au niveau local. Et plus d'une a déjà fait ses preuves...
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