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La dimension environnementale des programmes d’urbanisme s’affiche et se présente comme une garantie de la qualité des projets. La Nature fait partie de ces arguments, encore davantage avec la reconnaissance de l’intérêt des « Trames vertes urbaines ». Cette question de la nature en ville et de la végétalisation urbaine est au cœur des problématiques des aménageurs et influence les pratiques professionnelles. A partir de 5 cas (Zones d’Aménagements Concertées) dans le grand ouest français, ce travail vise la compréhension de la place attribuée à la nature dans le processus d’aménagement urbain. Comment la prise en compte des éléments naturels interagit avec le projet par l’intermédiaire des acteurs ? Pour quelle matérialité et quelle spatialisation? Trois angles d’analyse ont été retenus pour y répondre. D’abord la reconstitution historique des projets, ensuite l’analyse du langage employé pour décrire l’ambition et les objets naturels, enfin l’observation de la matérialité obtenue sur le site. Ainsi, la méthodologie croise techniques d’entretiens in situ avec les acteurs des opérations, lexicométrie et traitements géomatiques des données environnementales à l’échelle d’un quartier. De fait, la thèse montre qu’une même ambition environnementale peut mener à une pluralité d’aménagements. Ainsi, la prise en compte de la nature dépend elle de multiples facteurs qui conditionneront la qualités des opérations et donc celle de la trame verte urbaine.
Les pourtours végétalisés de l’agglomération parisienne – un temps concernés par un projet de ceinture verte – font l’objet de multiples aménagements « verts », d’échelles variables et mettant en valeur des enjeux écologiques. En croisant sources littéraires, analyses photographiques et croquis de paysage, l’article montre comment ces valeurs écologiques légitiment des valeurs paysagères. paysageCelles-ci sont illustrées par les représentations des écrivains voyageurs, témoins d’un imaginaire urbain d’une nature champêtre. L’analyse de photographies montre que la valorisation écologique par les acteurs publics ne dépend pas que des caractéristiques floristico-écologiques des milieux mais aussi des usages et des pratiques. Pour finir, le croquis révèle la dimension paysagère de la végétation sur les pourtours de l’agglomération parisienne et permet d’éclairer sous un nouveau jour les intentions des acteurs publics dans des contextes territoriaux particuliers.
Dans le cadre du contrat de territoire corridors biologiques Grand Pilat, le Conservatoire d’espaces naturels Rhône-Alpes et le Parc naturel régional du Pilat ont souhaité prendre du recul par rapport à leurs pratiques d’accompagnement des élus locaux. L’objectif ? Analyser les freins et leviers à l’engagement des élus locaux en faveur de la trame verte et bleue, identifier des pistes pour faciliter leur engagement et, in fine, améliorer les pratiques d’accompagnement des professionnels.
Le deuxième séminaire TVB « Espace de biodiv’ » de ce mardi 6 février initié par la FNCAUE en partenariat avec l’Agence française pour la Biodiversité, le ministère de la Transition écologique et solidaire et Régions de France, a été un succès. Il a rassemblé près de 150 participants venus des 4 coins de France et d’horizons très différents : professionnels de CAUE et d’URCAUE, experts de la nature et de l'environnement, élus, agents des collectivités et de l’État, réseaux associatifs…et même quelques chercheurs. Entre plénière, forums et tables rondes, les approches culturelles de la biodiversité se sont mêlées, les expériences échangées, les enseignements partagés.
Revue de géographie générale et des sciences des territoires — Journal for general geography and spatial science
Cette rencontre s’est déroulé dans le cadre d’un APPEL A MANIFESTATION D’INTERET (AMI «trame verte et bleue : de la planification régionale à la construction d’une stratégie territoriale »), lancée par la Fédération Nationale des CAUE. Cette initiative nationale est menée en partenariat avec l’Association des Régions de France et le ministère de la transition écologique et solidaire, la DREAL Pays de la Loire. L' ensemble des présentations et interventions sont disponibles en ligne
Résumé : Le maintien de la connectivité à travers les paysages urbains, par nature très fragmentés, est un enjeu majeur de conservation de la biodiversité urbaine. On observe une prise en compte croissante de la connectivité dans les politiques d’aménagement du territoire, notamment avec l’établissement de la trame verte et bleue. De multiples outils cartographiques permettent de mettre en évidence les continuités écologiques (zones de forte connectivité), mais leur validation fonctionnelle fait souvent défaut. L’objectif de cette thèse est de valider les prédictions d’un modèle de chemin de moindre coût, sur plusieurs villes et avec différents modèles biologiques. Les espèces étudiées présentent différents modes et capacités de dispersion (vol, marche, reptation) et des exigences écologiques spécifiques (préférences pour les milieux herbacés ou boisés). Des protocoles de validation basés sur l’écologie du mouvement et la génétique du paysage sont appliqués, dans un souci de réplication (au sein de plusieurs villes) et de contrôle de la variabilité inter-individuelle. Nos résultats montrent des mouvements accrus au sein des continuités écologiques comparés à ceux observés en contextes paysagers prédits comme non connectés : les hérissons transloqués s’y déplacent sur des distances plus longues, plusieurs passereaux répondent à la repasse de chant sur de plus longues distances et les papillons de nuit montrent des taux de recapture beaucoup plus élevés. Par ailleurs, les analyses indirectes réalisées sur l’escargot petit-gris montrent une relation assez faible entre la différenciation génétique des populations et les modèles de connectivité. Ce travail fournit des arguments scientifiques pour soutenir la mise en place de continuités écologiques en milieu urbain.
L’Union Régionale des CAUE des Pays de la Loire, le Centre Beautour et le CAUE de la Vendée proposent une journée d’échanges sur la trame verte et bleue : Pour des bourgs connectés au paysage rural : quelle place pour la nature pour le projet communal ? le jeudi 07 décembre 2017 à partir de 8 h 45 au Centre Beautour, route de Beautou, accès Parc ECO 85, à La Roche sur Yon. Cette rencontre se déroule dans le cadre d’un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) « trame verte et bleue : de la planification régionale à la construction d’une stratégie territoriale », lancée par la Fédération Nationale des CAUE. Cette initiative nationale est menée en partenariat avec l’Association des Régions de France et le ministère de la transition écologique et solidaire.UNE JOURNÉE POUR DÉBATTRE DE LA PLACE DE LA NATURE POUR LE PROJET COMMUNAL«La biodiversité ne doit pas être seulement un accessoire indispensable à l’urbanisme, comme l’éclairage public par exemple, mais un véritable élément de planification au même titre que la mobilité». Citation de Philippe Clergeau (Professeur Muséum d’Histoire Naturelle)
Les corridors écologiques sont utilisés comme base de la trame bleue et verte issue du Grenelle de l’Environnement visant à réduire les conséquences, sur les écosystèmes, du mitage des zones d’habitats naturels des espèces.Comment évaluer leur efficacité ? Cet article, en forme de bilan, permet de faire le point sur leurs avantages et leurs limites.
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Appliquée aux territoires urbains, la trame verte révèle les enjeux de la prise en compte de la biodiversité au sein des projets d’urbanisme environnemental. Le présent article se propose d’évaluer les retranscriptions locales de cette injonction nationale, en appréciant le projet de trame verte à Marseille au regard de la trame verte potentielle du territoire communal. Il souligne l’enjeu fondamental que représente, en la matière, la périphérie urbaine. En se fondant sur une approche éco-paysagère et sur une analyse de discours, il met en exergue la « schizophrénie du vert » qui s’exprime, dans cette zone, à l’égard de certains espaces à caractère naturel (friches végétalisées). Dans le même temps, ceux-ci sont, en effet, élevés au rang de réservoirs de biodiversité et de réserves foncières.
L’Union régionale "Les CAUE d'Occitanie" est lauréate d'un appel à manifestation d’intérêt (AMI) sur les Trames Vertes et Bleues (TVB) lancé par le Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, l'Association des Régions de France et la Fédération Nationale des CAUE. Les CAUE d'Occitanie ont proposé d’expérimenter l’appropriation des données de la TVB et du SRCE à partir du vécu et du perçu, par une immersion dans le paysage. Cinq ateliers ont eu lieu. Ce petit film en dévoile quelques extraits.
Par leur présence sur le terrain, les conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) constituent un outil de choix pour la mise en œuvre de la trame verte et bleue. Exemple, ces huit projets lancés en 2016 par leur fédération nationale, dont un séminaire de reconstitution s’est tenu mardi 6 février à Montpellier
Via VeilleGestionConnaissances
Bien que reconnu pour ses paysages grandioses, le Parc Naturel du Verdon est confronté à des problématiques d’extension de l’urbanisation peu qualitative. Comme sur le reste du territoire, ces dynamiques entraînent une banalisation des paysages, plus particulièrement aux abords des villages. Les nouvelles constructions se multiplient au détriment des milieux naturels ou agricoles et leur aménagement est rarement adapté au contexte paysager. Les lisières villageoises sont en constante évolution et ces dynamiques viennent perturber la trame verte et bleu. Comment répondre à la problématique de la banalisation des abords villageois en s’adaptant au contexte local ? C’est dans ce cadre qu’une approche paysagère pour l’étude des lisières villageoises est expérimentée sur le territoire du Parc. À partir de la construction d’une typologie de ces lisières, une méthodologie est élaborée, testée et critiquée pour la réalisation d’un diagnostic paysager partagé. Les enjeux soulevés par le diagnostic sont ensuite déclinés en objectifs de qualité paysagère par entités paysagères, afin de mettre en place un programme d’actions sur le territoire du Parc. Auteur : Juliette Lainé , promotion 2017
La Trame Verte et Bleue est un outil alliant préservation de la biodiversité, aménagement et gestion durables des territoires. En rapprochant les acteurs de la recherche et de l’éducation à l’environnement, le projet Chemins vise à identifier les freins et leviers à la mise en place de Trames Vertes et Bleues sur les territoires. La finalité du projet est de produire une méthode sur l’appropriation locale de la TVB, qui soit exportable sur l’ensemble de la région Bretagne mais aussi sur d'autres territoires aux enjeux similaires.
Cette séance se situe dans la suite de celle du 10 juin 2015 consacrée aux lois du 3 août 2009 et du 12 juillet 2010, portant respectivement sur la création d'une trame verte et bleue et sur celle de schémas régionaux de cohérence écologique (SRCE). Pour étudier la pertinence et la mise en oeuvre de ces politiques le Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie a lancé, en février 2011, un programme de recherche, dit DIVA 3, intitulé « Continuités écologiques dans les territoires ruraux et leurs interfaces ». Cette séance a présenté les principales conclusions à partir des résultats d'un certain nombre des 11 projets de recherche de ce programme. En ligne : les présentations à télécharger Crédit photo : Rose Walk, nature reserve in Berrylands, London, CC BY Dudley Miles, 2014 , https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Rose_Walk_4.JPG (Consulté le 17/10/2017)
La trame verte est devenue l’une des “stars” des lois Grenelle. Pourtant, la notion n’est pas nouvelle comme en témoigne la multiplicité des outils juridiques, parfois anciens, susceptibles de réglementer et de planifier les composantes d’une trame verte sur un espace donné (I). Cela étant, l’exemple local étudié, le territoire de l’agglomération Angers Loire métropole, témoigne de la difficulté à articuler cette diversité internationale et nationale d’outils à une réalité de terrain, entre autres formalisée par le PLU (Plan Local d’Urbanisme) (II). Ce passage du global au local permet de dégager quelques enseignements pour une meilleure prise en compte des trames vertes, mais aussi certaines interrogations, auxquelles seront probablement confrontés les futurs schémas régionaux de corridors écologiques du Grenelle (III).
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