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Pour la première fois, une équipe de recherche a pu mesurer la résistance à la sécheresse des 30 cépages les plus cultivés dans le monde. Une mesure rendue possible par le développement du Mégacavitron, un appareil prototype disponible au sein de la plateforme scientifique Phénobois du campus bordelais (INRAE, université de Bordeaux).
Cette étude a permis de caractériser la résistance à la sécheresse de l'appareil vasculaire de la vigne, et ainsi d’identifier les vignobles les plus à risque dans la perspective d’une hausse globale des températures dans les prochaines années. Les auteurs montrent qu’il existe des régions viticoles à risque dans chaque région du monde, et ce, indépendamment du climat dans lequel ils évoluent.
Parmi les cépages mesurés, les variétés de vignes hybrides, comme Floréal, Vidoc et Voltis, apparaissent comme particulièrement vulnérables à la sécheresse.
COMMUNIQUE DE PRESSE - Avec le changement climatique, la fréquence des sécheresses est amenée à augmenter. Afin de freiner le dépérissement des forêts déjà observé, il est essentiel de mieux comprendre les mécanismes de tolérance des arbres face à ce phénomène. C’est pourquoi des scientifiques d’INRAE, de plusieurs Universités, dont Orléans et Oregon (USA), du CEA et de l’IRD ont étudié le rôle de l’épigénétique dans la tolérance du peuplier à la sécheresse. Leurs résultats, publiés le 1er juillet dans la revue New phytologist, montrent que les modifications épigénétiques au cours d’une sécheresse ciblent des gènes impliqués dans la réponse hormonale à cette sécheresse et peuvent induire des mutations génétiques.
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Dans un article publié dans la revue New Phytologist, des chercheurs britanniques comparent la résilience de variétés de riz à plusieurs stress abiotiques : sécheresse, salinité, élévation de température, etc. Le riz fournit plus de 20 % des calories consommées dans le monde, mais cette culture est menacée dans certaines régions de plus en plus impactées par le changement climatique. Les auteurs comparent 72 variétés conventionnelles et deux variétés génétiquement modifiées. Les stress considérés peuvent en impacter la croissance et le rendement. L’analyse des réponses de ces variétés est faite à la lumière des caractéristiques (densité, taille, conductance, morphologie, etc.) de leurs stomates. Au niveau des feuilles, ces pores microscopiques régulent l’entrée du CO2 (pour la photosynthèse) ainsi que le processus de transpiration assurant le refroidissement de la plante et l’absorption par les racines de l’eau et des nutriments du sol.
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