Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Poplait : « Une PAC efficace passera par les organisations de producteurs »

Poplait : « Une PAC efficace passera par les organisations de producteurs » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

À deux semaines des élections européennes, POPLAIT, AOP Porc Grand Ouest et Cerafel ont écrit à la présidente de la Commission européenne pour lui présenter leurs propositions concrètes en matière de politique européenne agricole :


• 🌱 Passer d’une PAC de subventions à une PAC de projets


• 🤝 Encourager les collectivités à soutenir le regroupement des producteurs


• 📈 Augmenter l'enveloppe des Programmes Opérationnels à 5%


• 📚 Inclure la formation et la transmission dans les objectifs des Programmes Opérationnels


Cedric's insight:
Les OP défendent un modèle ancré dans les territoires, qui privilégie les entreprises familiales et favorise des projets durables et écologiques. Avec les OP, l'Europe garantira un tissu agricole viable, un approvisionnement alimentaire sécurisé et un modèle de production plus durable.
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France OP Lait : « Les industriels laitiers en opération séduction ! »

France OP Lait : « Les industriels laitiers en opération séduction ! » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Après la récente communication de la Fnil sur le prix du lait, la fédération des organisations de producteurs de lait a tenu à rectifier quelques éléments sur la réalité du calcul du prix du lait, critiquant une « opération de séduction » menée par les industriels privés.

 

• Les industriels doivent négocier avec les OP et non directement avec les producteurs…


• Beaucoup d'OP n'ont pas encore de contrats avec les industriels


• Le prix du lait ne couvre pas forcément les coûts de production

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Le Producteur est-il toujours pieds et poings liés face à sa laiterie ?

Le Producteur est-il toujours pieds et poings liés face à sa laiterie ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Durant toute la période des quotas laitiers, l’éleveur est resté enchaîné à sa laiterie. Dans un contexte où le lait coulait à flot, les rares tentatives d’émancipation via des GIE de collecte ont toutes mal fini, à l’exception notable de Biolait sur un segment en croissance en escalier…


Avec la contractualisation entre Organisations de producteurs et transformateurs, les lois Egalim, mais surtout le ralentissement de la croissance de la production, le rapport de force évolue…


L’étincelle provient de l’étranger, des Pays-Bas d’abord. Très dynamique au sortir des quotas, le pays est rattrapé par des contraintes environnementales et climatiques qui pèsent sur la production. FrieslandCampina part à la recherche de nouveaux fournisseurs dans un rayon de 250 km, en Allemagne et Belgique...


En réaction, la coopérative Milcobel part à son tour à la recherche d’éleveurs, notamment dans le Grand-Est et les Hauts de France. Objectif : trouver 100 Ml de lait. Pourtant, après avoir démarché directement une centaine d’exploitations et maintenu sa communication dans la presse agricole locale, le bilan est modeste : une vingtaine d’exploitations ont franchi le pas…


De son côté, Eurial Ultra-frais (ex Sénagral, ex Senoble), par manque de débouchés, met un terme au contrat qui le lie à l’OP Oplase, exigeant une importante baisse des volumes collectés. L’Oplase crée une SA commerciale et va chercher 2 clients complémentaires pour 30% de ses volumes, en France et en Belgique. Puis, profitant de Novandie (groupe Andros) qui veut assurer son approvisionnement, une section de l’Oplase rejoint l’APLBC et la laiterie LSDH dans le Centre (30% aussi)…


Face à la menace de l’arrêt de collecte par Savencia, l’association d’OP Sunlait trouve auprès de Maîtres Laitiers du Cotentin un débouché pour 10% de ses volumes qui vont sécuriser l’appro de YéoFrais dans le sud de la France, tandis que certains producteurs inquiets rejoignent d’autres OP…


L’association des producteurs de lait du bassin armoricain (APLBA) livre 20% du volume de Laïta par l’intermédiaire de deux laiteries, LNA et Silav dans les Côtes-d’Armor. Le conflit qui oppose les coopératives Even et Eureden empêche l’OP d’obtenir un accord-cadre. Résultat, des producteurs adhérents de l’APLBA sont partis chez Sodiaal…


Les volumes de lait ont commencé à bouger au gré de rapports de force autour de négociations toujours plus tendues. Les volumes vont d’une OP à l’autre, d’une laiterie à l’autre, et les OP commerciales fleurissent…


Et Lactalis annonce maintenant qu’il envisage de réduire de 10% sa collecte française à moyen terme pour mieux valoriser son lait en PGC…


La tendance à la baisse de la collecte est-elle vraiment structurelle ?


Selon le Cniel, la France pourrait devenir importatrice nette dès 2027. En revanche, l’Idele annonce que le pic des départs a été atteint en 2023 et va désormais refluer lentement. La collecte s’essouffle chez tous les grands acteurs mondiaux du marché laitier. Mais de nouveaux acteurs vont surgir…


Comment vont réagir les transformateurs ?


Pour l’instant, ils cherchent tous à maintenir leur approvisionnement pour faire tourner à plein leurs outils de production. Ils offrent ainsi des volumes supplémentaires aux producteurs qui souhaitent développer leur activité ou restreignent les pénalités de dépassement de fin de campagne. Mais, à l’instar de l’annonce de Lactalis, ne vont-ils pas chercher à se retrancher sur les produits à forte valeur ajoutée et abandonner l’export ? A l’inverse des coops, les industriels privés pourraient être tentés de se délocaliser vers des pays plus porteurs…


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OP commerciale vs OP non commerciale

OP commerciale vs OP non commerciale | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La différence entre ces deux types d’OP est le transfert de propriété. Dans le cas d’une OP non commerciale, la production appartient toujours à l’agriculteur qui signera un contrat de vente individuel avec l’acheteur, dans le respect des termes d’un contrat cadre négocié par l’OP avec ses acheteurs. Dans le cas de l’OP commerciale, la production appartient à l’OP qui signe les contrats de vente.

Cedric's insight:
L’adhésion d’un agriculteur à une organisation de producteur est soumise au respect de la règle d’apport : dans le cas du lait, toute la production de la ferme est commercialisée via l’OP (on parle d’apport total, à quelques exceptions près).
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FNPL : « Face à la tentation de l’individualisme, conservez l’esprit collectif »

FNPL : « Face à la tentation de l’individualisme, conservez l’esprit collectif » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Aux producteurs de lait français, la FNPL a œuvré pour faire entendre la demande d’une juste rémunération des agriculteurs :


• L’origine du lait dans les produits transformés, car il n’est pas acceptable que pour des motifs économiques le lait français soit remplacé par du lait importé

• La stricte application d’EGalim pour une prise en compte de l’ensemble des charges des producteurs dans le prix


Pour parvenir à ces objectifs, il est important de positionner un acteur au cœur des enjeux : les Organisations de Producteurs (AssOP et OP). Aujourd’hui, la FNPL appelle les producteurs de lait à maintenir l’esprit collectif. Certains industriels rêvent de revenir à une relation individuelle avec les éleveurs, pour ne pas s’embarrasser d’OP qui négocient et défendent, elles-aussi, l’intérêt économique des producteurs ! La jurisprudence le rappelle : l’acheteur n’est pas libre de négocier avec un producteur qui a donné mandat à son OP…


Alors que la loi EGalim 2 est venue porter la responsabilité de la contractualisation aux producteurs et plus particulièrement aux OP, la contractualisation des volumes par une organisation de producteurs est garante d’une certaine stabilité (il est plus difficile pour les acteurs de l’aval de remettre en cause un contrat qui impacte plusieurs centaines de producteurs, qu’un contrat individuel)…

Cedric's insight:
A l’heure d’une remise en cause presque systématique des formules de prix par les industriels et alors que la profession réclame une transparence sur le prix des matières premières agricoles, le rôle et la place des OP doivent être confortés dans le futur texte de loi dit « EGalim 4 » en réponse aux tours de bras et manœuvres des transformateurs privés qui préfèreraient leur lente disparition…
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Pourquoi la décision d’Even de mieux rémunérer ses producteurs fait grincer des dents

Pourquoi la décision d’Even de mieux rémunérer ses producteurs fait grincer des dents | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La bonne rémunération des producteurs de lait de Laïta, dont le Groupe Even détient 51%, avec 408 millions de litres de lait collectés en 2023, dont 15 millions en bio, agite les exploitants. Even s'est attiré les foudres de l’OP lait d’Eureden, actionnaire à 18% de Laïta, fournissant 30% des volumes…


Even justifie ce modèle comme un moyen de fidéliser ses coopérateurs pour répondre aux défis de la filière : un millier de producteurs adhérents (575 exploitations) en leur redistribuant 10,2 millions (25 euros pour 1.000 litres). Ce retour de résultat porte le prix du lait à 488,70 euros pour 1.000 litres en 2023 (contre environ 460 euros pour le prix de base). Soit une hausse de 5,2% par rapport à 2022. Tirant 64% de ses recettes de la filière lait et de cette filiale, Even a dégagé en 2023 un chiffre d'affaires de 2,7 milliards, en hausse de 6,7% sur un an pour 16,2 millions de bénéfices…


Accusant le Groupe Even « d'iniquité de traitement envers ses fournisseurs », Eureden l'a assigné début février en justice pour « non-respect du droit à ristourne prévu dans le droit coopératif pour tout associé coopérateur ». Le manque à gagner s'établirait à deux millions sur les 5 dernières années…

Cedric's insight:
voir aussi L’OP lait Eureden demande à Even une rémunération équitable
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Lactalis et l’Unell s’accordent sur une formule du prix du lait

Lactalis et l’Unell s’accordent sur une formule du prix du lait | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’industriel et l’association d’organisations de producteurs annoncent s’être mis d’accord sur « la formule de calcul du prix du lait et sur un travail à mener pour réduire l’exposition aux marchés des produits industriels »…

Cedric's insight:

• Le prix de revient appliqué dans la formule sera revalorisé de 15 €/1 000 l par rapport à son niveau appliqué en 2023, soit 475 €/1 000 l (38/32).

• 70% des volumes transformés en PGC France seront valorisés sur la base de ce prix de revient, contre 50 % auparavant.

• Pour réduire l’exposition aux marchés volatils et abaisser la part du lait transformé en produits industriels, il faudra réduire la collecte

Communiqué de presse conjoint
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Les producteurs de lait élargissent leur clientèle pour faire front face à Savencia

Les producteurs de lait élargissent leur clientèle pour faire front face à Savencia | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
L’OP Ouest’Lait s’est réunie pour une assemblée générale afin d’échanger sur les perspectives d’avenir : Comment rendre les organisations de producteurs (OP) plus fortes ?

 Les négociations aujourd’hui ont repris, notamment grâce à une décision du comité de règlement des différends commerciaux agricoles (CRDCA) qui oblige le fromager à poursuivre la collecte jusqu’au 31 octobre 2024. Les négociations autour du prix du lait ont ainsi repris, le groupe a envoyé une proposition - qui reste confidentielle - à Ouest’Lait en 19 mars, qui a quinze jours pour répondre. « Il y a matière à discussion », a commenté Landry Rivière, le président de l’OP, indiquant qu’il espère pouvoir poursuivre les négociations rapidement afin « d’avancer pour l’après 1er novembre »…

Ne pas être dépendant de cet industriel, c’est ce que tente de faire l’AOP en élargissant sa clientèle. Elle avait déjà annoncé un accord avec Les Maîtres Laitiers du Cotentin à hauteur de 65 millions de litres de lait. Aujourd’hui, Sunlait est également en discussion avec des clients « qui se comptent sur le doigt d’une main » pour un montant de 100 millions. Face à cette annonce, Guillaume Migault, responsable régional du grand Ouest chez Savencia, a annoncé « prendre acte de ce choix », non sans un grand silence avant de répondre…
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voir aussi Prix du lait : des désaccords entre Savencia et Sunlait persistent
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Prix du lait : le système « gagnant-gagnant » de Bel avec les éleveurs

Prix du lait : le système « gagnant-gagnant » de Bel avec les éleveurs | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

En pleine crise agricole, alors que Lactalis et ses fournisseurs s'écharpent sur les prix du lait, le groupe Bel établit chaque année avec ses éleveurs un prix annuel. Il respecte leur prix de revient, et leur garantit une visibilité…


Un grand industriel français du lait, Bel, affiche en effet des relations bien plus apaisées avec ses éleveurs. Et ce grâce à un modèle contractuel pionnier, expérimenté depuis 7 ans avec l’OP réunissant tous ses fournisseurs de lait en France : l'Association des producteurs Bel de l'Ouest (APBO), qui réunit quelque 700 fermes dans le grand-ouest…


Chaque année depuis 2017, Bel et l'APBO signent un accord fixant le prix du lait pour les 12 mois à venir. Cette stabilité du prix constitue une importante garantie pour les éleveurs, souvent soumis à des prix fixés au trimestre voire au mois. Par ailleurs, l'accord et le prix incluent chaque année une rémunération sur la transition écologique engagée par les producteurs de Bel. Notamment une prime de 21€ pour compenser les coûts d'une alimentation des vaches sans OGM et leur accès aux pâturages…


Ainsi, le tout dernier accord, conclu le 21 novembre 2023, prévoit qu'en 2024 Bel paiera à ses fournisseurs 456€ pour le lait conventionnel, et 525€ pour le lait bio. La baisse du prix est toutefois compensée par une hausse des volumes achetés, qui passent de 415 à 421 millions de litres par an. Une prime supplémentaire de 10€ est en outre prévue, à compter du second semestre 2024, pour les éleveurs choisissant d'utiliser un complément alimentaire réduisant les émissions de méthane entérique des vaches.

Cedric's insight:
Afin de faire face à la volatilité des coûts de production depuis 2 ans, conformément à Egalim 2, le contrat entre Bel et l'APBO intègre des clauses annuelles de révision du prix. Elles sont indexées sur l’IPAMPA, qui mesure les variations des prix d'achat supportés par les exploitations agricoles pour leurs intrants de production et leurs dépenses d'investissement. Afin de compléter le mécanisme, Bel a instauré des « clauses de révision en miroir » lors de ses négociations commerciales annuelles avec ses distributeurs…
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Métro, premier fournisseur de la restauration, a signé un partenariat avec la FNB

Métro, premier fournisseur de la restauration, a signé un partenariat avec la FNB | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Des prix qui respectent le coût de production, c’est l’engagement de Métro auprès des éleveurs bovins qui inscrivent leur production dans la démarche « Eleveur & Engagé»…


En contrepartie d’un prix plus juste (80% du prix payé au producteur tient compte du coût de production des éleveurs et 20% est calé sur le prix du marché), la démarche “Éleveur & Engagé” se fonde sur un élevage herbager et à taille humaine…


Des critères sont fixés comme l’âge (8 ans maximum), l’état d’engraissement de l’animal, ou encore la maturation de la viande qui doit durer 10 jours minimum. Le projet qui s’inscrit dans une démarche locale est actuellement en place dans 15 halles Métro et a vocation à se développer. Dans le cadre de ce partenariat, deux abattoirs sont mandatés par Metro France. Il s’agit de Puigrenier et d’Eva. L’organisation de producteurs Elvea s’assure quant à elle du transfert du complément de prix auprès des éleveurs mobilisés dans la démarche...

Cedric's insight:
Le coût de production d’un jeune bovin est estimé à 6 €/kg par l’interprofession et se négocie sur le marché à 5,20€…
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Deux Smic minimum par mois : les « Prés rient bio » sortent la recette anti-crise

Deux Smic minimum par mois : les « Prés rient bio » sortent la recette anti-crise | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
La filiale bio de Danone s’est engagée à payer un prix du lait qui rémunère ses 48 producteurs normands sur la base minimum de 2 Smic par mois. Un exemple à suivre. Le lait collecté en Normandie (18 millions de litres) est transformé en yaourts et desserts dans les laiteries Danone du Molay-Littry (Calvados) et de Ferrières-en-Bray (Seine-Maritime)…

Conclu avec l’OP lait bio Seine et Loire, l’été dernier, le contrat « équitable » de 5 ans des « Prés rient bio » couvre 100 % des coûts de production du lait, indépendamment des aléas économiques ou climatiques tout en assurant un revenu minimum. « Le prix moyen du lait est réactualisé tous les ans sur la base des coûts de production de vingt élevages. On a reçu un prix du lait à 595 € la tonne, l’an dernier, et en 2024, on dépassera les 600 €. »…

En contrepartie, ils s’engagent à respecter un cahier des charges bio renforcé sur le modèle de l’agriculture régénératrice, elle-même synonyme de plus de haies (+ 50% par rapport à la moyenne des bio), de pâturage (près de 300 jours), d’un développement de l’agroforesterie et d’une pratique encouragée du sans labour.
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« 60 % des yaourts bio au prix du conventionnel » : Fort de ses vingt références de yaourts et desserts lactés, les « Prés rient bio » ont maintenu leur position de leader national de l’ultra-frais bio en GMS, « avec 25 % de parts de marché » . Mais la filiale bio de Danone en a fini avec les années de croissance à deux chiffres. « Notre chiffre d’affaires a baissé mais moins que les autres. Notre collecte laitière (18 millions de litres) n’a pas reculé pourtant l’année 2023 a été difficile pour la filière bio. »
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Judiciarisation des relations entre les OP et les transformateurs ?

Judiciarisation des relations entre les OP et les transformateurs ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Alors que l'affaire Sunlait/Savencia n'est pas terminée et que la coopérative Eureden a déposé plainte contre Even, Loïc Adam, président de France OP lait, préfèrerait des contrôles et des sanctions, plutôt que des procédures judiciaires…


 Il fustige par ailleurs « l’attitude de Savencia, qui met en péril Sunlait ». Si la médiation et les négociations qui sont mises en place dans le cadre de la loi Égalim ne suffisent pas, il pourrait y avoir plus de procédures en justice, à l’avenir…


« À quoi sert une OP si on n’arrive pas à discuter ? ». Plutôt que des procédures en justices qui sont « lourdes à porter et pas anodines », les OP réclament plutôt des contrôles et des sanctions. « Les constats ont été faits par la Cour des comptes et la DGCCRF. Maintenant, il faut des sanctions ».

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voir aussi Quotas laitiers, Régulation… Nostalgie, quand tu nous tiens
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Sunlait et Savencia attendent la décision de la CRDCA

Sunlait et Savencia attendent la décision de la CRDCA | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le contentieux entre Sunlait et Savencia a été examiné par la CRDCA, Comité de Règlement des Différends Commerciaux Agricoles. Cette instance, créée dans le cadre de la loi Egalim, servait pour la première fois. La commission rendra sa décision vendredi 16 février…

Cedric's insight:
voir aussi Sunlait contre Savencia : les producteurs cherchent des solutions

Face à Savencia, Sunlait se pourvoit en cassation
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Savencia Sunlait : Le bras de fer

Savencia Sunlait : Le bras de fer | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Extraits


Tout avait bien commencé. Tandis que Lactalis faisait des pieds et des mains pour contourner les OP et signer des contrats individuels, Savencia semblait encourager la création des OP. Et le 24 novembre 2015, 2 500 producteurs de lait répartis dans 12 OP créent Sunlait, la première des associations d’OP, avec un taux d’adhésion de 95%, représentant 1,2 milliards de litres de lait soit 5% de la production française…


Mais coup de théâtre en mars 2020, Savencia rompt unilatéralement les négociations, la lune de miel n’aura pas duré bien longtemps. Après 10 mois d’échanges, la médiation échoue. En avril 2021, les 3 OP des Pays de la Loire quittent Sunlait (OP Perreault, OP Les Laitiers du Val de Loire, ALLCBS) pour fonder une nouvelle OP, Les 3 rivières. Ce qui ampute Sunlait de 450 adhérents et de 250 Ml de lait…


En septembre 2022, Savencia est condamné par la justice à verser près de 26 millions aux producteurs de Sunlait. Mais contre toute attente, Sunlait perd en appel contre Savencia en décembre 2023. Sunlait se pourvoit en cassation. Le CRDCA impose à Savencia de prolonger les contrats de Sunlait jusqu’au 31 octobre. Les négociations reprennent. Le couperet tombera donc le 31 octobre 2024, l’affaire est à suivre…


En attendant, Savencia a brisé la belle entente des producteurs. A ses débuts, l’association d’OP Sunlait comptait 12 OP et 2 500 producteurs. Aujourd’hui, il y a moitié moins d’OP et 1 100 producteurs. « Savencia a besoin à 100% de ce lait, mais son but est de déstabiliser l’AOP pour rejeter nos demandes et payer le lait au prix qu’ils veulent […] Ils veulent casser la structure et l’affaiblir »…


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Sortir de la dépendance à une laiterie avec une SAS

Sortir de la dépendance à une laiterie avec une SAS | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Si la mise en marché du lait fait partie des missions des OP, rares sont celles qui s’y sont aventurées. Pourtant, diversifier ses clients constitue bien un moyen pour changer le rapport de force. Dans l’Ouest, l’association d’OP Poplait a franchi le pas en créant sa SAS, Voie lactée, qui a vendu sa première citerne en octobre 2023…

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voir aussi « Grâce à l’Oplase SA, nous maîtrisons nos volumes et nos données »
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Les producteurs de lait du bassin armoricain demandent à Laïta un accord-cadre

Les producteurs de lait du bassin armoricain demandent à Laïta un accord-cadre | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’association des producteurs de lait du bassin armoricain (APLBA) est une organisation de producteurs qui livre son lait à Laïta par l’intermédiaire de deux laiteries, LNA et Silav dans les Côtes-d’Armor. Ces 450 producteurs livrent 20% du volume de Laïta…


Or ces producteurs ne sont pas coopérateurs. Ils sont pourtant liés aux mêmes règles : prix, charte, qualité, volumes… Et si le prix est fixé par les coopératives membres de Laïta (Even, Terrena et Eureden), les producteurs de l’APLBA ne touchent pas les ristournes quand les coopératives réalisent des bénéfices…


Face à cette situation l’APLBA demande à ce que Laïta « se conforme, enfin, au cadre réglementaire qui régit les relations commerciales avec une organisation de producteurs. Cela passe par une reconnaissance de l’APLBA en tant qu’entité non coopératrice » et donc l’arrêt de l’application systématique à l’OP des règles en place au sein des coopératives sans discussion et accord préalable. L’APLBA exige, également, la signature d’un contrat-cadre. L’association a transmis, à deux reprises, une proposition de contrat-cadre à Laïta…

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Résultat, des producteurs adhérents de l’APLBA sont partis chez Sodiaal. D’autres pourraient suivre. Mais pour aller où ? « Cette situation affaiblit notre OP. Nous représentons tout de même 199 millions de litres de lait. Selon la loi, il est interdit de vendre du lait sans contrat ».
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Poplait soutient la prise d'indépendance des éleveurs face aux transformateurs

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Reprise de la facturation, commercialisation du lait... L'association d'organisations de producteurs de lait du Grand Ouest, Poplait, accompagne ses OP adhérentes pour faire évoluer le rapport de force…


« Trois OP ont voté en AG pour reprendre en main la facturation ».Le logiciel Logaouest, développé par Poplait, sert à gérer les informations des adhérents, réaliser le contrôle de l'apport total et effectuer la facturation. « C'est plus qu'un symbole. Quand c'est l'OP qui tient le stylo pour inscrire le prix du lait sur la facture, un prix unilatéralement décidé par la laiterie n'est plus possible selon moi. Le transformateur devient demandeur et l'OP peut refuser d'écrire son prix. Cela devrait changer le rapport de force. »…


« À ce jour, 8 OP ont leur licence pour pouvoir réaliser des diagnostics Cap'2ER. C'est un enjeu d'indépendance pour les OP car les laiteries ont des comptes à rendre sur leur Scop 3, c'est-à-dire sur l'empreinte carbone de leurs fournisseurs. Si les OP ont la main sur les données issues des diagnostics, c'est un atout dans les négociations entre OP et transformateurs. »…


La SAS Voie lactée, née en avril 2023, est une structure de commercialisation de lait qui appartient à 100% à Poplait. « Il n'y a pas de transfert de propriété à Poplait. C'est un service aux OP, pour vendre des volumes supplémentaires ». Pour l'heure, seule l'APBO (Association des producteurs Bel de l'Ouest) s'y est engagée avec quelques volumes vendus (le nom des clients est confidentiel)…

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Poplait : 10 OP adhérentes, soit 5 000 exploitations pour 3,3 milliards de litres de lait sur les régions Bretagne, Basse-Normandie et Pays de la Loire…
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Biolait veut multiplier par deux son nombre de fermes d’ici 2050

Biolait veut multiplier par deux son nombre de fermes d’ici 2050 | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Bilan 2023 mitigé pour Biolait qui annonce un prix de 482 € aux 1.000 l, certes en hausse de 6 % par rapport à 2022, mais jugé insuffisant, notamment face à l’inflation. La coopérative vise toutefois un plan ambitieux pour 2050, réalisable uniquement si « une politique d’amélioration des conditions d’accompagnement de la filière laitière bio, de l’amont à l’aval » est mise en place…


La coopérative Biolait collecte 270 millions de litres de lait auprès de plus de 1.200 fermes implantées dans 74 départements. Soit, indique-t-elle, un quart du lait bio français. Confiants que leur modèle est la réponse à l’urgence climatique et permet viabilité et pérennité de leur activité, les éleveurs de Biolait restent convaincus de leurs pratiques. Ils veulent désormais passer d’« acteur de la filière laitière » à « acteur engagé de la transition alimentaire, environnementale et sociétale »…


Des ambitions 2050 atteignables… sous conditions extérieures :


 • Multiplier par 2 le nombre de fermes Biolait d’ici 2050

• Accroître la visibilité de « Il lait là »

• Être un modèle d’agriculture reconnu et rémunéré


Seul bémol pour la concrétisation de cette vision 2050 : « la mise en place d’une politique d’amélioration des conditions d’accompagnement de la filière laitière bio, de l’amont à l’aval. Un plan de mesures que chacun des producteurs Biolait va défendre auprès des autorités compétentes, tant au niveau local et national qu’européen »…

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En 2024, Biolait veut responsabiliser et éduquer les consommateurs : « Nous avons besoin que le consommateur s’engage avec nous. Le bio n’est pas l’affaire du monde agricole uniquement. Nous ne décidons pas de nous lancer dans l’agriculture biologique innocemment ». Pour le sensibiliser, en 2024, le collectif compte mettre en place « des campagnes d’information, des rencontres sur le terrain au plus près des consommateurs, des événements en magasin »….
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Face à la crise du bio, Biolait ne baisse pas les bras

Face à la crise du bio, Biolait ne baisse pas les bras | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Créé en octobre 1994 par six adhérents, Biolait, aujourd’hui l’un des leaders de la collecte de lait bio en France, rassemble désormais 1 200 fermes sur 74 départements, soit 2 100 producteurs.

Le collecteur pionnier du lait bio, Biolait, vit « des années difficiles ». En cause : « un contexte d’arrêt de la croissance, voire de baisse de la consommation ». Biolait veut passer à l’action. L’organisation de producteurs, qui fête ses 30 ans, appelle à un soutien « de la puissance publique ».
Cedric's insight:
« Notre projet politique demeure inchangé depuis trente ans. Celui du bio pour tous et partout, c’est-à-dire pour tous les producteurs qui le souhaitent et là où ils se situent »…
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L’AOP Poplait veut « faire évoluer le rapport de force »

L’AOP Poplait veut « faire évoluer le rapport de force » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
L’association d’organisations de producteurs Poplait souhaite que les OP puissent prendre « leur envol et leur autonomie » et faire évoluer le rapport de force « complètement déséquilibré » entre organisations de producteurs et industriels…

Créée en 2016, Poplait regroupe 10 OP en Bretagne, Pays de la Loire et Normandie, soit « 5 000 exploitations » et « 3,3 milliards de litres de lait mis en marché ». Elle a pour objectif de défendre l’intérêt des OP, de les accompagner, de leur apporter des outils : des moyens humains, de l’ingénierie, des ressources. « Ce qu’on veut, c’est s’approprier tous les moyens pour que l’amont pèse dans le rapport de force »…

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APLBA : Des producteurs bretons menacent de ne plus livrer leur lait à Laïta

APLBA : Des producteurs bretons menacent de ne plus livrer leur lait à Laïta | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Une organisation de producteurs menace de ne plus livrer son lait à Laïta (marque Paysan Breton), pourrait faire sécession si elle n’obtenait pas son adhésion à l’une des coopératives actionnaires du groupe. Mais Even et Eureden sont en conflit et la situation est bloquée…

« Oui, nous avons des propositions d’autres coopératives qui ont de la place dans leurs usines et nous devrions rencontrer prochainement Sodiaal et Agrial »…

Cela fait des années que ces 450 producteurs des Côtes-d’Armor (305 constitués en Aplba et 145 indépendants) apporteurs à Laïta d’un peu plus de 18% de son lait (280 millions de litres sur 1,4 milliard) militent pour devenir coopérateurs d’Even ou d’Eureden, actionnaires de Laïta respectivement de 51 et 18% - le reste est détenu par le groupe coopératif Terrena (Ancenis) - ou bénéficier d’un nouvel accord de livraison plus favorable....
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voir aussi L’APLBA, l’organisation des producteurs LNA et SILAV, est déterminée á faire valoir les droits des producteurs non coopérateurs du groupe Laïta

L’OP lait Eureden demande à Even une rémunération équitable
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Quand les associations d’OP cherchent de nouveaux débouchés

Quand les associations d’OP cherchent de nouveaux débouchés | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Lactalis et Savenvia et leurs organisations de producteurs ne parviennent pas à trouver d’accord sur la formule de valorisation du lait…


« Nous avons senti que les positions de Lactalis se sont durcies. Les relations ont toujours été tendues, mais on se parlait. Depuis l’été 2023, il n’y a plus de négociations, mais des passages en force du groupe »…


À l’avenir, l’Unell « n’exclut pas la possibilité de trouver d’autres débouchés. » L’AOP Sunlait, qui livre historiquement Savencia, a sauté ce pas. Elle a signé un accord avec MLC, portant sur 60 millions de litres de lait, soit 10% de ses volumes, pour approvisionner Yéo Frais…

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voir aussi Mini-révolution : Cent producteurs changent d’OP et d’industriel

Création d’Oplase SA pour renforcer le poids des producteurs
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Sunlait signe avec MLC Yéo frais pour 60 millions de litres

Sunlait signe avec MLC Yéo frais pour 60 millions de litres | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Yéo Frais, industrie laitière située à Toulouse, a rejoint le groupe Maîtres Laitiers du Cotentin en mars 2017. Dernier site majeur fabricant des produits ultra-frais dans le Sud-Ouest, cette entreprise transforme annuellement 110 000 tonnes de lait en yaourts, crèmes et lait de consommation, à destination de la GMS mais aussi de la restauration collective régionale et nationale, sous label Sud de France Occitanie, et sous marque Campagne de France…

Maintenir cette entreprise laitière et ses 220 emplois, dans une région agricole où la déprise laitière est forte (-6,3% du nombre de livreurs sur un an), notamment en raison des impacts du changement climatique, est un objectif clairement affiché pour le groupe MLC. Cela suppose de garantir son approvisionnement en matière première laitière…

Partageant des valeurs communes, le groupe MLC et l’AOP Sunlait ont donc trouvé un accord portant sur un peu plus de 60 millions de litres de lait, soit un engagement pour près de 300 exploitations laitières. Les livraisons débuteront dès la fin 2024. Un bol d’air pour les deux protagonistes, l’industrie s’assurant de livraisons de lait et les producteurs d’un nouveau transformateur…
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Caplait : « Avec Danone, notre formule de prix nous donne de la visibilité pour six mois »

Caplait : « Avec Danone, notre formule de prix nous donne de la visibilité pour six mois » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« Elle nous donne de la visibilité pour plusieurs mois. En moyenne sur 2023, le prix de base a été de 430,5€ ce qui donne 472€ en prix réel payé (avec les primes et les taux réels). Pour janvier et de février, le niveau de prix de base est bon : 438,40 et 445,29€ respectivement. Le prix de base va progresser encore jusqu’au mois d’avril, et après, il baissera peut-être, mais la formule limite les grosses fluctuations. »…


Le prix de Caplait est composé à 80% d’une partie « marché France » qui est fixe pendant 6 mois. Elle combine un indicateur coût de production pour 60% et, pour 40% un indicateur prix de vente industriel (PVI) de l’année précédente, « lui-même finalement dépendant des coûts de production en élevage ». Les 20% restant sont la partie « export », avec un indicateur beurre - poudre. « En attendant un indicateur publié par le Cniel, nous prenons les cotations EEX (marché à terme européen) et déduisons des coûts de transformation de 139€/t….


Open bar sur les volumes : Le contrat, ce sont aussi des volumes libérés, avec la fin des restrictions sur les volumes de lait à livrer depuis 3 ans. « Chaque éleveur qui demande du volume à produire en plus en obtient. Une commission "volume" vérifie juste que les critères de qualité du lait sont bons et que l’éleveur réalise déjà son volume. Et chacun peut dépasser son volume de référence annuel de 5%. »

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L'usine Danone de Ferrière-en-Bray, en Seine-Maritime, transforme les 188 millions de litres de lait des 362 exploitations adhérentes de Caplait en Haute-Normandie et Oise.
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Le CRDCA impose à Savencia de prolonger les contrats de Sunlait jusqu’au 31 octobre

Le CRDCA impose à Savencia de prolonger les contrats de Sunlait jusqu’au 31 octobre | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les contrats-cadres entre Sunlait et Savencia sont prolongés jusqu’au 31 octobre 2024. C’est la décision qui a été rendue hier par le Comité de Règlement des Différends Commerciaux Agricoles dans le conflit qui oppose l’organisation de producteurs et le transformateur…


Initialement, les contrats arrivaient à échéance le 8 mars prochain et Savencia refusait d’en signer d’autres avec les OP qui constituent Sunlait. Potentiellement, ce sont donc 1 000 élevages qui risquaient de ne plus être collectés à cette date. En outre, Savencia faisait pression sur les producteurs pour qu’ils quittent Sunlait et négocient en direct. Le CRDCA a mis fin à cette situation…

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