Les Salers traite ne représentent que 1,5% des effectifs de la race à ce jour, mais elles ne cessent de séduire de nouveaux porteurs de projet. Ils sont de plus en plus nombreux à souhaiter transformer eux-mêmes leur fromage, au sein des AOP Salers Tradition, Saint-Nectaire ou encore Cantal…
Au-delà de perpétuer un savoir-faire ancestral, les jeunes installés semblent voir dans la transformation à la ferme le meilleur moyen de valoriser leur lait, connu pour ses qualités fromagères exceptionnelles en raison d'un rapport matière grasse/matière protéique proche de 1,2…
« L'histoire d'un produit compte autant que ses qualités gustatives pour les consommateurs d'aujourd'hui. Le fromage Salers Tradition s'apparente à un produit de luxe qui n'a aucun mal à s'écouler ».
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En ajoutant à cela la rusticité de la race, particulièrement recherchée en zones montagneuses et dans le contexte du changement climatique, tous les éléments semblent donc réunis pour assurer un avenir brillant à la Salers traite !
Oreillette, la vache normande du Gaec Foucault de Briouze, dans l’Orne est l'égérie du prochain Salon de l’agriculture qui aura lieu du samedi 24 février au 3 mars 2024. Elle va faire l’objet d’un clip qui sortira très prochainement…
« Oreillette, la vache normande de Briouze à Samaracande », le refrain de la prochaine chanson du groupe La Tchoucrav’ va bientôt résonner dans le Bocage ! La chambre d’agriculture de Normandie a demandé au groupe originaire de Caen de composer un titre sur Oreillette, l’égérie du Salon de l’agriculture…
« On a fait ça d’une façon humoristique pour mettre en valeur la vache normande, notre région. On connaît bien Briouze on est déjà venus en tant que festivaliers à Art Sonic notamment ». Plusieurs scènes du clip ont été tournées au Gaec Foucault à Briouze, où Oreillette se repose paisiblement, avant la tempête médiatique des prochains jours. Puis, la Tchoucrav’, après avoir dégusté une Pontiflette (une tartiflette au Pont-l’Évêque) à l’AG des producteurs de lait Gillot, a tourné une autre scène…
Pascal Croiseau, chercheur à l’Inrae, a exposé ses derniers travaux sur la consanguinité en race Prim’holstein. Un état des lieux préoccupant…
L’arrivée de la génomique a en effet entraîné une accélération du renouvellement des générations bovines. En race Prim’holstein, une des conséquences est la perte préoccupante de diversité génétique. Avec des risques concrets : de la consanguinité en plus, c’est moins de lait, une perte de fertilité des taureaux, des risques de tares augmentés…
🐄🧬 Les chiffres montrent une augmentation de 1,39% de la consanguinité par génération. Ils dépassent donc de loin les recommandations, qui sont de 1% par génération au maximum. L’augmentation de la consanguinité n’est que de 0,15% par génération en Normande. Mieux encore, en Montbéliarde, elle baisse de 0,49% par génération…
Remettre la race Normande au goût du jour : Depuis plusieurs années, l’OS Normande œuvre pour limiter la baisse du cheptel…
Entre appuis techniques, mise en place d’un standard de races ou encore pistes pour la commercialisation des bovins, la race parvient peu à peu à enrayer la baisse du cheptel…
C’est la seule race laitière dont les effectifs progressent. Très présente en Amérique du Nord, Nouvelle-Zélande ou Afrique du Sud, elle se fait peu à peu une place dans les élevages français. Cette vache au petit gabarit s’adapte bien au changement climatique.
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voir aussi [Vidéo] En 10 ans, le nombre de Jersiaises a triplé en France
La région cherche à enrayer le déclin des vaches normandes. Après avoir mis en place des aides auprès des agriculteurs, elle incite les coopératives laitières à s'engager pour "Normandiser" les troupeaux. La coopérative d'Isigny-Sainte-Mère, les Maîtres Laitiers du Cotentin et la Fromagerie Réo ont donc accepté de s'engager auprès de la Région. En moins d'un an, le cheptel de vaches normandes s'est accru de près de 8000 têtes…
Depuis 2017, la Région Normandie s'attelle à enrayer le déclin des Vaches normandes dans ses prairies et dans ses étables. Ces dix dernières années, les effectifs de la vache normande ont chuté de plus de 30%. La Région a mis en place depuis six ans des aides auprès des agriculteurs. Si ce dispositif a apporté quelques résultats, il est insuffisant seul pour changer la courbe. Depuis juillet dernier, la Région Normandie incite donc les coopératives laitières de la région à s'investir à ses côtés pour promouvoir cette "normandisation" des troupeaux…
"Le Livarot est à 100% de lait de race Normande dans son cahier des charges, rappelle David Aubrée, directeur de la Fromagerie Réo et président de l'association des quatre fromages des AOP de Normandie. C'est 60% pour le Neufchatel. Le Pont-L'évèque comme le Camembert sont à 50% de race normande minimum. Un tiers des producteurs de lait de la fromagerie Réo se sont d'ores et déjà lancés dans la Normandisation de leur cheptel soit 80 éleveurs" , complète Flore Diesce, responsable des actions de développement de la Fromagerie…
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"Depuis que les trois laiteries ont engagé leurs producteurs dans la Normandisation de leur cheptel, on a augmenté le cheptel de 8000 têtes. Quand on a les laiteries qui poussent et qui aident les agriculteurs à remplir les dossiers, c'est un véritable levier et cela a un impact beaucoup plus fort."
Si la naissance de l’élevage et de l’agriculture remonte à 15 000 ans, la domestication ne s’est réellement intensifiée qu’il y a 300 ans…
Certes, grâce à des programmes de conservation mis en place à partir de 1976, une quinzaine de races locales persistent, comme la bretonne pie noir, mais leurs effectifs restent très faibles. Pourtant, au XIXe siècle, la situation était tout autre. Jusqu’à la première moitié du XXe siècle, les races bovines étaient aussi nombreuses, et de formes et de couleurs aussi variées, que les régions dont elles prenaient le nom…
De fait, dès le XVIIIe siècle, on observe, tant dans l’élevage que dans l’agriculture, une augmentation massive de la diversité des espèces aussi bien que des races et variétés domestiquées. Ce n’est pas un hasard. Si l’élevage et l’agriculture ont débuté il y a 15 000 ans, ce n’est que bien plus récemment, il y a seulement 300 ans, qu’un tournant majeur s’est opéré, qui a abouti à une modification complète des méthodes de sélection, et à l’apparition des races et des variétés…
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Voir aussi Découvrez l'organisme de sélection des Races Bovines Locales à Petits Effectif
L'histoire des races locales à faibles effectifs : Témoignages d'éleveurs de Froment du Léon, Ferrandaises, Villard-de-Lans et Vosgiennes…
4 races, 4 territoires, 4 histoires : De la Bretagne au Vercors, en passant par le Massif Central, sans oublier les Vosges, ce documentaire vous emmène à la découverte de races de vaches à faibles effectifs. Ces vaches ont failli disparaître après la Seconde Guerre Mondiale. Une poignée d'éleveurs se sont battus pour les conserver, et pour maintenir une biodiversité au sein de l'élevage français. A travers leurs témoignages, "Rustiques" retrace l'histoire de ces vaches aux destins contrariés…
La Haute-Savoie est le « berceau » de la race. Ce département représente aujourd’hui encore près de la moitié des effectifs. Elle se développe principalement dans les zones de production de l’AOP Beaufort et de l’AOP Tome des Bauges. La Savoie représente 25 % des effectifs de la race…
Avec 60 000 femelles (vaches et génisses), la race Abondance est la 4ème race laitière française. Si elle ne représente que 1,3 % des effectifs (3 races concentrent 91 % des vaches laitières en France), l’Abondance séduit de nouveaux éleveurs et s'implante dans de nouveaux territoires. En 20 ans, le nombre d'Abondances recensées au contrôle laitier a progressé de 46 % et atteint en 2010, 23 727 vaches…
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Au cœur des monts du Cantal, dans le royaume des vaches Salers. Depuis 32 ans, Marcel Vidalinc recrée un troupeau de Salers noires. Depuis le XIXe siècle, c’était la robe acajou qui était sélectionnée par les éleveurs, mais lui a décidé de privilégier la couleur d’origine, ébène. Des vaches exceptionnelles pour leur viande, mais aussi pour leur lait. Le lait des Salers noires est riche et donc précieux pour les fromagers. Sur 200 000 vaches Salers en France, 4 000 sont noires.
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voir aussi Le retour en force de la vache villarde dans le Vercors
Elle porte un nom bien français, mais trouve ses origines en Suisse. La montbéliarde a, au fil des siècles, séduit les éleveurs de part et d'autre de la frontière. À travers son histoire, on comprend la passion qui entoure la belle tachetée…
La montbéliarde trouve ses racines au XVIIe siècle, dans les montagnes bernoises. Des éleveurs mennonites de la région, fuyant les persécutions religieuses, s'installent en Pays de Montbéliard, emportant avec eux leurs troupeaux de race simmental. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, les éleveurs ne se soucient guère de la race de leurs bovins. Ce qui compte alors, c'est la capacité de la bête à produire le lait nécessaire pour faire vivre les familles…
L'apparition de la sélection génétique change la donne. L'appellation « montbéliarde » apparaît pour la première fois en 1872 à la foire de Couthenans en Haute-Saône. Les mennonites l'appelaient jusqu'ici la « race d'Alsace », mais l'annexion de la région par l'Allemagne rend la dénomination moins attrayante. En France, la montbéliarde est officiellement reconnue et inscrite sur le registre officiel des races françaises par le ministre de l'Agriculture en 1889…
Face à la diminution progressive des cheptels en Normandie, la Région a lancé un appel à manifestation d'intérêt baptisé « Normandisation »…
Dernièrement, la Normandie a lancé un AMI (Appel à manifestation d’intérêt) intitulé Normandisation. L’objectif est de renforcer les cheptels en race normande, comme l’explique la Région dans un communiqué. « La vache normande est un emblème pour la Normandie et au-delà. Les cheptels de bovins sont en baisse et la race normande est directement impactée par cette diminution progressive », ne manquant pas de vanter les mérites de la race pour la qualité de son lait et de sa viande…
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Dans sa démarche d’aide à la normandisation des troupeaux, la Région encourage donc les éleveurs à « normandiser leur troupeau ». Et, pour aller plus loin, cette dernière souhaite co-construire des stratégies avec l’aval de la filière. « Nous choisirons des projets ambitieux. » Le dossier de candidature est téléchargeable sur le site de la Région Normandie à www.aides-normandie.fr et doit être envoyé au plus tard le 7 juillet 2023.
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Parce que notre star Oreillette méritait bien une chanson, le groupe de rock normand La Tchoucrav’, a composé une chanson inédite en l’honneur de l’égérie Oreillette. Cette vache de race Normande vient du Gaec Foucault, l'élevage d'Oreillette près de Briouze dans l'Orne, où le clip a été tourné.
La dénomination « Bœuf traditionnel de race Normande » distingue une viande issue d'un mâle castré de race Normande des autres viandes commercialisées sous le terme générique bœuf. Le mode d'élevage du « Bœuf traditionnel de race Normande » repose sur un itinéraire technique, resté inchangé depuis la seconde guerre mondiale…
L'alimentation des animaux est basée sur l'herbe pâturée ou conservée. L'élevage s'appuie sur la race et l'alimentation spécifiques permettant une croissance lente des animaux, en respectant une alternance de pâturage d'une durée de 7 mois minimum et une autre partie possible à l'étable...
Cette nouvelle dénomination viendra s'ajouter à la liste des 87 STG déjà protégés. La liste de toutes les indications géographiques protégées se trouve dans la base de données eAmbrosia. De plus amples informations sont disponibles en ligne sur le site Quality Schemes…
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voir aussi Le bœuf normand a désormais son label qualité
Cette race de vache bretonne avait presque disparu dans les années 90. Aujourd'hui, après des dizaines d'années de travail d'éleveurs et d'éleveuses, la millième vache armoricaine vient d'être comptabilisée en Bretagne…
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« Dans les années 30, il y avait 360.000 armoricaines sur le territoire, mais dans les années 90, il ne restait plus que 90 femelles. Cette race avait été délaissée au profit de races bovines qui produisent davantage de lait. »
Vache française, race laitière mais aussi reconnue pour ses capacités bouchères, la vache normande fait évoluer ses caractéristiques.
La race bovine normande n'avait pas de standard de race jusqu'à aujourd'hui. Une cellule technique est mise en place pour mener la réflexion sur les standards de la vache normande, réfléchir au meilleur compromis qui définira le standard de la vache normande. Ces travaux vont être menés jusqu'à la fin d'année. L’enjeu est de valoriser la mixité de la race laitière…
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La région Normandie locomotive pour la race -cAides à la Normandisation du cheptel :
- Aide par la voie adulte : aide à l’achat de femelles amouillantes ou en lactation de qualité génétique d’un montant de 460 €.
- Aide par la voie jeune : aide à l’achat de jeunes génisses afin de les élever en vue de les intégrer dans le troupeau par renouvellement du cheptel pour un montant de 100 €.
- Aide pour l’achat et l’implantation d’embryons de race normande : montant d'aide 110 €/ implantation.
- Aide pour l’achat de semences sexées de race normande : montant d’aide de 35 €/ dose de semence.
Économe, autonome, maternelle, rustique et durable : la salers coche toutes les cases pour s’imposer comme la race du XXIe siècle. Et pourtant, elle revient à une plus dure nécessité : enrayer l’érosion de ses effectifs et la désaffection pour la conduite en pure…
Un phénomène qui s’est encore accéléré en 2022 et 2023 : on ne recensait ainsi plus que 319 980 femelles en France en 2022, soit 13 292 de moins qu’un an auparavant, un effectif tombé à 308 805 individus en 2023 (- 3,62%). En cinq ans, c’est plus de 11% du cheptel femelle de la race qui a disparu, contre - 8,71% pour les femelles de plus de 36 mois (205 931 recensées en 2023, - 2,67%)…
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voir aussi Les secrets de fabrication du fromage Salers Tradition
Originaire de Bretagne, avec un berceau de race situé entre Paimpol et Saint-Brieuc, la Froment du Léon est une vache connue pour sa docilité et sa rusticité. Son lait, bien que moins abondant que les autres races, est particulièrement riche en matières grasses…
Bien qu’elle reste catégorisée comme race menacée par ses faibles effectifs, la Froment du Léon fait de plus en plus d’adeptes. Ses effectifs augmentent et un nouveau taureau d’IA est même venu étoffer l’offre…
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voir aussi Le beurre exceptionnel de la Froment du Léon
Pour les vaches laitières, la population est estimée à 3,504 millions, avec 88 % de femelles filées et 2,142 millions au contrôle laitier…
La production des prim’holstein a progressé de 489 kg en 10 ans. La plus belle progression de production est pour la race montbéliarde avec 797 kg. La pie rouge affiche également une belle progression à 679 kg sur la décade, tout comme la brune à 673 kg…
Le cheptel laitier a perdu 30% de vaches normandes entre 2012 et 2022 en France, selon l'Institut de l'élevage. Très appréciée des Français, la race demeure essentielle à la fabrication de fromages AOP. Corentin Delaunay, président de l'OS race normande tempère ces chiffres : «Le déclin s'est plutôt stabilisé depuis 2020. Nous sommes actuellement sur une baisse annuelle de 5%.» À travers les aides financières régionales, les incitations de coopératives, mais aussi la fédération d'éleveurs, les acteurs du terrain se mobilisent ardemment ces dernières années afin d'enrayer la dangereuse décroissance des effectifs. D'où un regain d'espoir…
Dans les sillages de cet élan régional, quelques coopératives ont fait de cette «normandisation» du cheptel un vrai cheval de bataille : «Nous avons pris conscience du déclin des effectifs en 2017. Aujourd'hui, 90% des agriculteurs (de la laiterie, NDLR) sont entrés dans le processus pour “normandiser” leur cheptel.» Isigny met les moyens sur la table, avec deux aides financières cumulables à celles régionales : «Nous accordons une plus-value sur le prix du lait (à 0,47€/L en 2022, NDLR), comprise entre 5% et 10%, déterminée selon la part de normandes de l'éleveur dans son exploitation (soit un prix du lait bonifié compris entre 0,49€/L et 0,51€/L, NDLR). De plus, nous offrons une aide de 100€ par génisse de race normande achetée.»…
«C'est un investissement sur l'avenir, la coopérative a plus d'un siècle, elle ne raisonne pas sur du court terme», insiste le responsable des producteurs, alors que le lait de vaches normandes demeure essentiel à la fabrication de fromages ou produits laitiers d'appellation d'origine protégée (AOP), tels que le beurre d'Isigny (30%), la crème d'Isigny (30%), le pont-l'évêque (50%), le neufchâtel (60%), le livarot (100%) ou encore le camembert... de Normandie (50%). Outre les produits laitiers, le bœuf de race normande pourrait devenir quant à lui une spécialité traditionnelle garantie (STG) cette année, de quoi là aussi porter toute une filière…
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voir aussi Patrimoine vivant : la vache de race normande est-elle en danger ?
Qu’ils connaissent ou non la vallée et la vache du même nom, à l’évocation de l’abondance, les amateurs de fromage savoyard ne peuvent pas rester indifférents. Ce fromage originaire de la vallée d’Abondance est fabriqué avec le lait de la vache du même nom, reconnaissable à ses lunettes marron. Il peut aussi être produit à partir du lait de vaches montbéliardes ou tarines…
Depuis sa naissance au XIe siècle, sous l’impulsion des chanoines de l’abbaye d’Abondance, le fromage a franchi les montagnes et est fabriqué dans d’autres massifs que le seul Chablais. Son Appellation d’origine protégée (AOP) est reconnue depuis 1990…
100 litres de lait cru de vache permettent de produire une meule d’abondance, de 10 kilos, en moyenne. « L’utilisation d’un chaudron en cuivre et le soutirage à la toile chez les fermiers sont des spécificités de ce fromage à pâte demi-cuite », précise le Syndicat interprofessionnel du fromage abondance…
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voir aussi La fin de l’Abondance ? Un coup de pub inespéré pour une filière fromagère, dont l'ascension est freinée par la sécheresse
Les races bovines françaises à faibles effectifs constituent un patrimoine vivant et fragile. L’Organisme de Sélection des races Bovines Locales à petits effectifs a pour mission d’assurer la préservation d'une dizaine d'entre elles. Grâce aux efforts effectués depuis 40 ans, ces races sont aujourd’hui de retour sur le devant de la scène…
Les produits AOP de la fromagerie Gillot, dont les 42 millions de litres de lait sont transformés en pont-l’évêque et camembert, devraient bientôt être issus à 100 % de vaches normandes…
Ils avaient été les premiers en 2013 à garantir un lait sans OGM. Les 89 fermes qui livrent du lait AOP à la fromagerie Gillot de Saint-Hilaire-de-Briouze (Orne) pourraient bientôt ne compter que des vaches normandes. D’ici trois à quatre ans…
« Chez Gillot, on limite à 6 500 litres de lait par ha de SFP. On a toujours du fourrage même en cas de sécheresse. » Les producteurs AOP de Gillot s’engagent aussi sur un minimum de 100 mètres de haies linéaires par hectare de SFP. Autrement dit : ils stockent davantage de carbone dans les sols pour lutter contre le réchauffement climatique…
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Dans les 465 fermes normandes de l’Union des producteurs de lait AOP, les troupeaux comptent en moyenne 70 % de vaches normandes. Dans le cahier des charges du camembert et du pont-l’évêque d’appellation, le pourcentage minimum est fixé à 50 % (100 % en livarot)...
Des chercheurs ont identifié une anomalie génétique en race Prim'holstein causant un retard de croissance et un taux de mortalité juvénile…
Le Blird est une anomalie génétique récessive survenue chez le taureau Elton et essentiellement diffusée par son petit fils O-Man, elle affecte un gène important pour l'immunité du système digestif. Les individus malades ont un retard de croissance moyen d’environ 27 %, et un taux de mortalité juvénile ou de réformes précoces supérieurs de 10 % par rapport aux individus sains.
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Une découverte importante à prendre en compte dans le raisonnement des accouplements…
Voir aussi Comment la race Prim’Holstein essaie de contenir la consanguinité
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