En trente ans à peine, l’automatisation de la traite des vaches a pris une place significative dans les élevages. La vague d’automatisation de l’alimentation se fait dans la foulée…
Seenovia : « C’est en Mayenne, en 1995, que le premier robot de traite de l’Ouest a été installé. Nous estimons que la moitié des exploitations laitières seront robotisées dans moins de dix ans. Chaque année sur ce territoire, nous comptons entre 120 et 150 robots de traite supplémentaires. Entre 1 300 et 1 400 exploitations sont aujourd’hui équipées, soit plus d’une sur cinq ». Côté Bretagne, la société Innoval recense quelque 570 fermes robotisées pour un effectif total de 3 300 soit près de 20%...
L’Observatoire des usages du numérique en agriculture vient de publier une infographie sur la robotisation des productions animales en 2023. Il estime à environ 18 000 (contre 10 000 en 2018) le nombre de robots dont sont équipés les élevages français : environ 14 000 robots de traite des vaches, 2 800 racleurs et/ou aspirateurs de lisier, et 1 000 robots d’alimentation et/ou repousse-fourrage très majoritairement utilisés en élevage bovin…
Cedric's insight:
voir aussi [Infographie] Usages des robots en agriculture – 2023
Les racleurs automatiques ou robots de raclage sont devenus incontournables pour se décharger d’une astreinte et améliorer le confort animal. Le choix de l’équipement dépend du bâtiment et de la nature de l’effluent…
La motivation de l’éleveur couplée à un parcellaire favorable et aménagé permet de concilier pâturage et robot, et de maîtriser les charges. Des éleveurs ont échangé sur leurs pratiques.
Convaincre les grands propriétaires laitiers américains d'acheter des robots pour traire leurs vaches et de réduire les ouvriers agricoles qu'ils employaient était très difficile. C’est récemment devenu plus simple, en partie à cause du président Donald Trump.
La répression de l'immigration clandestine a ébranlé le secteur agricole américain, où pas moins de 7 travailleurs agricoles sur 10 sont sans papiers. Ce changement intervient alors que l'industrie luttait déjà pour faire face à une main-d'œuvre vieillissante et en perte de vitesse. Cela accroît la pression sur le secteur pour qu'il adopte les nouvelles technologies.
Sentant l'opportunité, les investisseurs intensifient leurs efforts pour remédier à la pénurie de main-d'œuvre dans l'agriculture grâce à une nouvelle automatisation, aidés par la baisse des coûts de l'électronique et les progrès dans les logiciels, la robotique et l'intelligence artificielle.
Les Zen’bots sont des robots conversationnels utilisant des principes d’intelligence artificielle et de big data au service des éleveurs. Benoît Coudreau, consultant en système d’information chez Adventiel, nous explique plus en détails comment cela fonctionne.
Mickaël et Frédéric Rannou, associés en Gaec à Pleyben ont à cœur de consacrer un maximum de temps à leur famille. Robotisation, organisation et efficacité dans le travail les aident à atteindre cet objectif.
Des innovations arrivent sur le marché pour nourrir chaque veau selon ses besoins, et repérer rapidement un malade. L’éleveur gagne du temps tout en améliorant le suivi.
Après la mécanisation et l'automatisation qui ont marqué l'agriculture les dernières décennies, la robotisation, en vedette cette année au Space, s'invite dans les étables et le quotidien des éleveurs. La Bretagne n'est pas en reste. 9,4 % de ses fermes laitières sont équipées d'un robot de traite.
Les nouvelles technologies bouleversent l’agriculture. Dans son livre « L’Agriculture connectée. Arnaque ou remède ? », Vincent Tardieu a enquêté sur les conséquences de cette révolution numérique.
Depuis longtemps, le matériel agricole est banni du Salon de l’agriculture, à Paris. Il est exposé à la même période (tous les deux ans) à Villepinte, au nord de la capitale. Mais c’est un salon professionnel, et c’est fort dommage. Car de ce fait, le grand public ne peut pas prendre la mesure des changements (...)
Une nouvelle génération de robots d’élevage s’apprête à être déployée. Elle fait appel à des solutions plus mobiles et surtout capables de combiner plusieurs tâches…
Cedric's insight:
voir aussi La France compte environ 18 000 robots dédiés aux productions animales
En 5 ans, le nombre de robots en activité en production animale a augmenté d’environ 80%. Pas de changement au niveau des dynamiques : la grande majorité concerne toujours les élevages bovins (environ 98% en 2023)…
Réduire sa charge de travail et améliorer sa qualité de vie. C'est un défi pour chaque agriculteur. Nous avons visité trois exploitations laitières pour découvrir comment elles y parviennent…
La famille Bossut à Chapelle à Oie, en Wallonie, possède une soixantaine de vaches laitières et leur magasin à la ferme propose divers produits faits maison tels que des yaourts, du beurre et des glaces. Outre leur travail méticuleux, ils accordent beaucoup d'attention à leur qualité de vie. Pour faciliter leur travail quotidien, ils ont investi dans l'automatisation et l'ergonomie…
Muriel et Nicolas disposent aujourd'hui sur leur exploitation de deux robots de traite et d'un robot d'alimentation. L'élevage livre environ 850 000 litres de lait par an. Le GAEC élève aussi un troupeau de 80 vaches allaitantes, et engraisse tous les mâles des troupeaux laitiers et allaitants. Il y a environ 480 bovins à nourrir sur le site et on y trouve également un poulailler de 850 m2.
Le couple a sensiblement amélioré le rendement de son exploitation mais aussi l'état de santé de leurs bêtes...
« Les éleveurs sont partagés quant à l’intérêt de l’élevage de précision au sein de leur ferme. »
Trente exploitations de Bretagne et autant en Auvergne ont été interrogées, les unes sans robot de traite, les autres avec un robot de traite classique et enfin certains avec de nombreux capteurs. Pour ceux qui ont automatisé la traite avec capteurs, ils passeraient 45 minutes par jour devant leur ordinateur.
« La charge de travail physique diminue, mais la charge mentale peut parfois être accrue, du fait de la complexité des informations à gérer, de la multiplicité des alarmes ou des alertes ou encore des risques de pannes plus fréquents. » « Beaucoup d’éleveurs ne gardent que les principales données. Ainsi, 3% des analyses seulement sont utilisées. »
Si la robotique et l’élevage ont fait connaissance il y a plus de 25 ans (le 1er robot de traite est apparu fin des années 80 aux Pays-Bas, en 1992 en France), le nombre et le type de robots proposés explose. Leur première mission est de réduire le travail d’astreinte et la pénibilité de certaines tâche...
De même, aux côtés des robots, les éleveurs peuvent compter sur des objets connectés : caméras de suivi à distance, boitiers de contrôle des clôtures, capteurs pour la santé et la reproduction... Les applis se multiplient et transforment le smartphone qu’ont dans la poche la plupart des agriculteurs, en cœur névralgique de l’exploitation.
En agriculture, on estime à 20%, jusqu’en 2020, la croissance annuelle de ces objets connectés.
Si la problématique du bien-être animal s’intensifie, les fermes industrielles, elles, continuent leur course à l’optimisation et misent de plus en plus sur le high-tech. Les éleveurs le justifient par un gain de temps qui permet d’échapper aux tâches les plus ingrates.
Le monde agricole n'échappe pas à la robotisation du travail. Les robots de traite allègent le travail et permettent de produire davantage pour maintenir un niveau de revenus.
Antoine Boixière, 27 ans, adore les robots qui le soulagent au quotidien sur l'exploitation laitière de 140 hectares des Côtes-d'Armor qu'il partage depuis six ans avec son père.
Antoine Boixière, éleveur au Gaec du Tertre Goutte à Pleudihen-sur-Rance dans les Côtes d’Armor (22) a fait le choix de la robotisation dans son élevage de 120 vaches laitières prim’holsteins. La traite, l’alimentation, le paillage, le raclage et le nettoyage des pattes sont désormais automatiques dans cet élevage convaincu par les nouvelles technologies. Les robots permettent, selon l'éleveur, d'être plus productif tout en limitant la main d’œuvre.
Ils ont confié l'alimentation de leur troupeau de vaches au robot d'alimentation Lely Vector. Objectif : libérer du temps et se consacrer davantage aux travaux exigés par les cultures industrielles implantées sur la ferme. Deux ans et demi après la mise en service, le constat est sans appel : gain de temps, réduction de la facture énergétique, plus de qualité du lait et production de viande plus rapide. Attention, la rigueur s'impose !
L’agriculture est un marché porteur pour l’automatisation. Que ce soit pour augmenter la production ou réduire la pénibilité et les impacts environnementaux, les robots s’installent aux champs.
Les économistes perçoivent d’ailleurs cet intérêt et placent l’agriculture comme le second marché pour la robotique de service à l’horizon 2025.
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