En 1963, au Liban, l’architecte brésilien Oscar Niemeyer imagine la Foire internationale de Tripoli. Un ensemble tombé en ruine avant même d’avoir été terminé, dont le photographe Alexandre Guirkinger a saisi les vestiges sculpturaux.
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Placée sur la liste des cent sites les plus menacés dans le monde, établie par la fondation World Monument Fund (WMF), et sur celle des sites éligibles au titre de Patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco, lauréate en 2018 de la bourse Keeping it Modern de la Fondation Getty pour l’architecture, la Foire Rachid-Karamé est tiraillée depuis la fin de la guerre entre une logique de conservation parfois paralysante et les appétits de promoteurs immobiliers indifférents à l’architecture et à l’histoire.