Biodiversité

Depuis une dizaine d’années le Parc national du Mercantour anime un réseau de suivi des gypaètes des Alpes du Sud grâce aux observateurs qui communiquent leurs informations.

Info Gypaète Mercantour N°2-2024 vient de paraître : https://www.calameo.com/read/0010061859cbdc1ff76b7?page=1

Cette semaine, le collectif des Parcs nationaux était réuni au Parc national de forêts pour son séminaire semestriel. Une première pour le Parc national de forêts ! Il a permis de réunir les directions des onze Parcs nationaux et d'offrir des temps échange avec leur Ministère de tutelle et l'Office français de la biodiversité.

Comme depuis une dizaine d'années, citoyens, collectivités et entreprises sont invités à réduire leur impact lumineux pendant le mois d'avril pour l'envol des pétrels. En réalité, c'est tout au long de l'année que ce travail doit être mené.

Le gypaète barbu, qui se reproduit en hiver, est particulièrement sensible au dérangement. Le Parc national des Pyrénées met en place une bulle de protection pour le rapace : la zone de sensibilité majeure.

Collectivités et parcs nationaux contingentent désormais l’accès à des merveilles naturelles comme les calanques de Marseille, Porquerolles ou les îles Lavezzi. Des mesures globalement soutenues par les habitants.

Une nouvelle espèce, particulièrement invasive, pousse comme des champignons dans le Parc national des Cévennes, en Occitanie : les influenceurs. Et la direction du site naturel est particulièrement en rogne. Car il arrive que certains de leurs posts montrent à des milliers, voire à des dizaines de milliers d’internautes, des infractions à la réglementation. Ce qui met en péril cet écosystème fragile.

D’abord, les feux de camp, qui font courir de gros risques d’incendies.

Le choix de Frépestel sur le Causse Méjean s'est vite imposé : il avait déjà été identifié et utilisé lors de précédents lâchers et possède un poste d'observation à une centaine de mètres du nid qui permettra d'observer les oiseaux sans les déranger durant les premières semaines.

Avec un million et demi de visiteurs par an, le Parc national des Pyrénées est l’un des parcs nationaux les plus visités de France. 24% des français déclarent en effet, avoir déjà fréquenté le Parc national des Pyrénées (sondage IFOP – OFB - 2021).

Destination de prédilection des amateurs de grands espaces, montagnards chevronnés ou pratiquants occasionnels, le Parc national accueille aussi des visiteurs, de plus en plus nombreux, novices, peu ou pas rompus à l’expérience de la montagne et à ses bons usages.

« Forte affluence, amateurs de calme passez votre chemin ». Depuis ce vendredi midi, l’application Mes Calanques permet de suivre en temps réel l’affluence dans le parc national des Calanques, grâce à une douzaine de capteurs disposés sur les lieux les plus fréquentés, à Marseille et Cassis. Ce message s’affiche en cas de pastille orange associée à une plage, un parking ou une zone de mouillage en mer.

Pastille verte, tout va bien. Rouge, le site est surfréquenté. « La calanque souffre, merci de reporter votre visite », indique alors l’application.

Les déchets prennent le pouvoir. Ils envahissent nos rues, nos plages, nos calanques, nos collines, notre mer. Les micro-plastiques s’invitent jusque dans nos assiettes au détriment de notre santé et de l’environnement… Un phénomène malheureusement accentué par la crise sanitaire. Face à ce constat inquiétant, une bonne nouvelle : puisque nous sommes tous une partie du problème, nous pouvons aussi être une partie de la solution !

L’été dernier, les calanques de Marseille ont accueilli une fourmilière de touristes et ont, par conséquent, été le théâtre de nombreuses dégradations. Le parc national a donc opté pour une stratégie de "démarketing"

La pointe d’affluence vécue à l’été 2020 pousse le parc situé autour de Marseille à durcir son accès et à lancer une stratégie de « démarketing ».

Pour les deux sessions qui ont eu lieu au printemps sur l'histoire des paysages du Causse et des Gorges, l'idée était de leur permettre de disposer d'élèments nouveaux notamment grâce aux découvertes scientifiques réalisées dans le cadre de l’étude hydrogéologique conduite par le BRGM et le Parc...

Pour la première fois, le Parc national du Mercantour s'est associé aux médiathèques présentes sur son territoire pour promouvoir lecture et protection de la nature grâce à la bande dessinée "Le Grand défi des Alpes". Plusieurs animations ont eu lieu dans le territoire du Parc du Mercantour à la fin de l'année 2022 et au début de l'année 2023.

Lors du séminaire « Envie de Vanoise » du 12 mai dernier à Montmélian, l’ensemble des acteurs - élus, socio-professionnels, associations, administrateurs et agents du Parc - ont été invités à imaginer l’avenir du territoire Vanoise face aux enjeux de demain. 100 personnes se sont mobilisées pour dessiner une ambition nouvelle, partagée, pour le massif. Aujourd’hui, le Parc national de la Vanoise lance une consultation publique pour connaître les enjeux prioritaires aux yeux des citoyens sur 6 thématiques : tourisme, agriculture, connaissance et protection, activités de pleine nature, mobilisation de la jeunesse, changement climatique.

Le programme de réintroduction pour le Gypaète barbu dans les Grands Causses fête ses dix ans ! Cette année, les deux jeunes Gypaètes issus du réseau européen de centres d’élevage en captivité seront déposés en nature dans une vire rocheuse au cœur du Parc national des Cévennes, où ils finiront par prendre leur envol quelques semaines plus tard.

Dans le cadre de ses missions scientifiques, le Parc national des Calanques propose un programme de science participative pour suivre l'évolution des populations de hibou Grand-duc (bubo bubo) sur différents sites à Marseille, Cassis et la Ciotat.

Le suivi des populations des espèces sauvages est un travail essentiel pour préserver la biodiversité. Les données récoltées permettent d'établir si la nature se porte bien ou mal et d'envisager des mesures de protection adaptées. En participant aux Nuits du Grand-duc, vous devenez acteur de la connaissance et de la protection d'un oiseau emblématique des Calanques !

Après plus d’un an de test, l’application de guidage communautaire aux plus de 14 millions d’utilisateurs en France, Waze, et la 2ème destination touristique de France, Provence-Alpes-Côte d’Azur, s’associent pour contribuer à une meilleure répartition des flux des visiteurs dans les sites naturels sensibles et lisser les pics de fréquentation.

Le parc national du Mercantour souhaite impliquer ses concitoyens et le nombreux visiteurs dans la collecte de données naturalistes. Le but principal de cet outil est d’améliorer les connaissances naturalistes et de contribuer de manière générale à une meilleure protection de la biodiversité en valorisant les observations et en sensibilisant le public à la nature environnante.

À petit pas, sans bruit, le randonneur s'approche du chamois. L'animal l'a vu. Un pas de plus et il partira. Dans sa fuite, il aura perdu inutilement un peu de l'énergie dont il avait besoin pour résister à l'hiver. Au chaud, le soir dans son canapé, le randonneur goûtera peut-être encore la satisfaction d'avoir réussi à venir au plus près de la vie sauvage. On le comprend. Mais demain, un autre viendra tenter sa chance, puis d'autres encore... Nous sommes de plus en plus nombreux à souhaiter cette « rencontre » avec la nature.

L’excès de lumière artificielle conduit à la dérégulation des cycles naturels chez l’humain mais aussi au niveau de la biodiversité. Elle provoque des factures d’électricité élevées à la maison mais aussi dans l’espace public. La pollution lumineuse produite perturbe l’observation du ciel étoilé et les recherches scientifiques.

Aujourd’hui, les différents acteurs de l’éclairage public à La Réunion cherchent à « mieux éclairer » en fonction des pratiques et des usages des citoyens. Éclairer au plus juste permettra de réduire la pollution lumineuse et ses effets.