Biodiversité

L’ONB nous renseigne sur l’état de la biodiversité des forêts dans l’Hexagone et en Outre-mer, sur les pressions anthropiques qui s’exercent sur elle ou encore sur les mesures de protection et de restauration mises en place par la société.
Si seulement 18 % des habitats forestiers d’intérêt communautaire évalués entre 2013 et 2018 sont dans un état de conservation considéré comme favorable, quelques signaux positifs sont mis en exergue. Par exemple, le volume de bois mort favorable à la biodiversité a augmenté lors de la dernière décennie, tout comme la présence régulière de grands prédateurs (ours brun, loup gris et lynx), en hausse depuis 20 ans.

Au sommaire : le bilan des prélèvements d'ongulés saison 2021-2022, une synthèse des enquêtes de répartition du Cerf élaphe et des ongulés de montagne ou encore un rapide bilan concernant l'observatoire de reproduction du sanglier et de la fructification forestière. Publiée plus de 2 ans après la précédente, cette lettre traduit l'aboutissement d'études d'envergure, ainsi que des évolutions techniques ou d'organisation.

Des protocoles de suivi scientifique simples et ludiques permettent aux participants de découvrir la faune visible de leur sol : fourmis, cloportes, mille-pattes ou encore araignées. Les objectifs du programme sont à la fois de renseigner une base de données de suivi de la qualité biologique de ces sols à l’échelle nationale et de permettre aux citoyennes et citoyens d’en apprendre davantage sur les enjeux liés à la préservation de ce compartiment de la biodiversité dont les rôles sont trop souvent insoupçonnés.

Pelagis publie régulièrement les résultats de ses observations de la mégafaune marine dans des articles scientifiques, des rapports ou encore des ouvrages. Dans une optique de diffusion libre, gratuite et universelle de ses données, l’Observatoire se tourne vers l’open data avec l’outil...

Le suivi des populations de Mammifères requiert des indices fiables d’abondance et des protocoles scientifiques permettant d’éviter les erreurs d’interprétation. Concernant les chauves-souris, les espèces au caractère grégaire et anthropophile (qui gîte dans les bâtiments) le plus marqué peuvent...

Après les Odonates et les papillons de jour (Rhopalocères et Zygènes), il était temps de s'intéresser à un autre groupe d'insectes : les Orthoptères ! Cette Liste rouge régionale a été réalisée dans le cadre de l'observatoire francilien des insectes, coordonné par l'Opie, en partenariat avec l'ARB îdF.

A cet Ordre, qui regroupe les sauterelles, criquets et grillons, ont été ajoutées deux autres espèces qui sont les seules représentantes de leurs Ordres respectifs dans la région : le Phasme gaulois et la Mante religieuse.  

Parmi les 63 espèces évaluées, 22 % sont menacées, soit 14 espèces.

Un triste record. En cinq ans sur le littoral français, les échouages de cétacés ont triplé et pourraient atteindre le chiffre de 2000 cette année. D'autant que ce nombre n'est que la face visible de l'iceberg, car les scientifiques expliquent que pour un dauphin échoué, sept autres sont emportés au large ou coulent au fond de l'océan. Résultat, en tout, près de 10.000 cétacés seraient morts cette année. "Nous avons de nouveau des échouages extrêmement élevés, principalement en Vendée, Charente-Maritime et Sud-Bretagne", constate Hélène Peltier, de l'observatoire scientifique Pelagis.

Le Parc naturel régional du Golfe du Morbihan vous invite à découvrir l'ensemble des espèces observées sur son territoire au fil des années. Chaque nouvelle observation alimente les fiches espèces que vous pouvez consulter, dans une volonté de partage et d'enrichissement des connaissances sur la biodiversité du Parc. Certaines données de partenaires, mises à disposition du Parc dans le cadre de projets, sont également en ligne.

La faune et la flore françaises subissent de nombreuses pressions liées au réchauffement climatique mais aussi à l'activité humaine. Une étude de l'Observatoire national de la biodiversité identifie les régions de France les plus touchées par ces pressions, alors que la flore française a déjà commencé à s'adapter aux changements climatiques.

La mise à jour récente de cet indicateur à la suite de la publication du nouveau chapitre sur la flore vasculaire de France métropolitaine de la Liste rouge nationale des espèces menacées en France a causé une variation importante de la valeur de l’indicateur.

Avec 4 982 évaluations supplémentaires intégrées à la Liste rouge nationale – relatives à la flore vasculaire de métropole, groupe pour lequel on note un taux de 10 % d’espèces menacées, disparues du territoire ou éteintes au niveau mondial - le pourcentage total d’espèces menacées, disparues ou éteintes de la Liste rouge est ainsi passé de 26 % à 18 %.

Cette évolution est à interpréter comme relevant d’une meilleure connaissance du niveau de menace de l’ensemble des espèces françaises. Elle ne doit pas être interprétée comme une amélioration de la situation des espèces vivantes.

Si les espèces d'oiseaux spécialistes d'un habitat régressent continuellement, les espèces généralistes sont en croissance. Ce constat révèle un phénomène d'homogénéisation de la faune aviaire selon l'Observatoire de la biodiversité.

Le Pôle régional de données et d’expertises collaboratives sur les espèces animales et leurs habitats proposent  des outils et accès aux données et études partagées par le réseau.

Glaciers menacés, faune et flore en danger: les Pyrénées en plein bouleversement. "Il est estimé qu'au cours des dernières décennies, toutes les espèces se sont déplacées en moyenne de 11 mètres d'altitude par décennie à cause du changement climatique", indique à l'AFP Juan Terradez, chercheur à l'Observatoire pyrénéen du changement climatique (OPCC), basé à Jaca en Espagne.

Sur près de 15 000 kilomètres parcourus, plus de 1000 observations de mammifères marins ont été effectuées. Depuis 1994, les campagnes SCANS (Small Cetaceans in European Atlantic waters and the North Sea) ont pour objectifs d’évaluer l’abondance et la répartition des mammifères marins, mais aussi des oiseaux, tortues, grands poissons et déchets en mer. Elles sont réalisées tous les six ans pour évaluer l’état écologique de ces populations.

L’Observatoire des oiseaux marins et côtiers a pour ambition d’être la plateforme des acteurs intervenant sur la thématique des « oiseaux marins », au niveau national et également en Outre-mer.

Cet outil permet de mettre en valeur sous forme d'actualités ou dans la bibliothèque de documents, les études et travaux menés par les partenaires, organisations officielles et non gouvernementales (ONG), gestionnaires d'aires marines protégées, scientifiques, instituts de recherche, professionnels de la mer ; et d’encourager le partage des expériences et des bonnes pratiques.

Le site bénéficie également d’une plateforme de gestion de données, cartothèque...

Dans le cadre d’une convention passée avec le Parc naturel régional du Marais poitevin, les équipes de PatriNat ont dressé un bilan des suivis de biodiversité réalisés par l’Observatoire du patrimoine naturel du Marais poitevin. Depuis 15 ans, cet observatoire fédère l’acquisition de connaissances naturalistes sur une large variété de groupes taxonomiques. En effet, le Marais poitevin abrite de nombreuses espèces et groupes emblématiques dont le suivi est nécessaire. On y trouve notamment de nombreux oiseaux d’eau, des poissons migrateurs et la loutre. Les amphibiens, les odonates, la flore et les espèces exotiques envahissantes font également l’objet de suivis réguliers et standardisés.

Pas moins d'une soixantaine d'indicateurs de biodiversité, rassemblés en 24 fiches synthétiques, pour comprendre et décrypter l'état de santé de la nature dans les Hauts-de-France en 2019. Un travail mené à bien grâce à l'implication des acteurs de l'environnement en région (départements, associations...).
Cet ouvrage est piloté par la Gouvernance régionale de la biodiversité Hauts-de-France (GRèB) et réalisé par l'Observatoire de la biodiversité des Hauts-de-France.

La grande faune marine de Méditerranée va être au cœur d’une ambitieuse campagne d’observation qui va se dérouler dans les eaux de presque tous les pays du pourtour méditerranéen, dont la France.

Près de dix ans après la première campagne de 2008, Remmoa (Recensement des mammifères marins et autre mégafaune pélagique par observation aérienne) revient aux Antilles et en Guyane pour deux mois d’observations aériennes des mammifères marins, requins, raies, tortues marines, oiseaux marins et grands poissons pélagiques.